ABIDJAN, Plusieurs ex-chefs rebelles ivoiriens, dont Zakaria Koné, récemment mis en cause pour des violations des droits de l`Homme, ont été nommés chefs adjoints de bataillons dans le cadre d`une réorganisation de l`armée après une série d`attaques, a-t-on appris de sources concordantes.
Sur neuf officiers nommés commandants en second d`unités des Forces républicaines (FRCI, armée), dont les noms ont été cités jeudi par la télévision publique RTI, quatre sont d`anciens hauts cadres de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), intégrés dans l`armée après la crise politico-militaire meurtrière de 2010-2011.
Parmi eux, les plus connus sont Zakaria Koné, nommé après la crise à la tête de la Police militaire, et Gaoussou Koné, dit "Jah Gao", chargé des opérations militaires dans le quartier sensible d`Abobo, à Abidjan.
Zakaria Koné devient numéro 2 du Bataillon d`artillerie sol-air d`Abidjan, et Gaoussou Koné commandant en second du 1er Bataillon de commandos parachutistes.
Fin octobre, Amnesty International a affirmé que plus de 200 personnes, dont des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo arrêtés après les récentes attaques, ont été "arbitrairement détenues et torturées", et a notamment accusé la Police militaire. Le gouvernement du président Alassane Ouattara a fermement rejeté ces accusations, mais a promis des enquêtes.
Selon le pouvoir, les dernières affectations traduisent la volonté de fusionner les forces ex-belligérantes en répartissant commandements d`unités et postes d`adjoints entre officiers en place sous le régime déchu et ex-rebelles nordistes pro-Ouattara.
Depuis la victoire des forces pro-Ouattara, d`importants ex-commandants FN ont été nommés à des postes stratégiques dans des unités spéciales comme la sécurité présidentielle.
Trois anciens chefs rebelles, dont Ousmane Coulibaly, plus connu sous le pseudonyme de "Ben Laden", ont aussi été désignés récemment préfets de régions sensibles.
Cette restructuration de la hiérarchie des FRCI survient après une vague d`attaques armées lancées en août et attribuées par le régime à des pro-Gbagbo, ce que ceux-ci récusent. Des attaques ponctuelles ont encore eu lieu en septembre et octobre, avant une accalmie ces dernières semaines.
Ces violences représentent le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de novembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
tmo-str/ck/aub
Sur neuf officiers nommés commandants en second d`unités des Forces républicaines (FRCI, armée), dont les noms ont été cités jeudi par la télévision publique RTI, quatre sont d`anciens hauts cadres de l`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN), intégrés dans l`armée après la crise politico-militaire meurtrière de 2010-2011.
Parmi eux, les plus connus sont Zakaria Koné, nommé après la crise à la tête de la Police militaire, et Gaoussou Koné, dit "Jah Gao", chargé des opérations militaires dans le quartier sensible d`Abobo, à Abidjan.
Zakaria Koné devient numéro 2 du Bataillon d`artillerie sol-air d`Abidjan, et Gaoussou Koné commandant en second du 1er Bataillon de commandos parachutistes.
Fin octobre, Amnesty International a affirmé que plus de 200 personnes, dont des partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo arrêtés après les récentes attaques, ont été "arbitrairement détenues et torturées", et a notamment accusé la Police militaire. Le gouvernement du président Alassane Ouattara a fermement rejeté ces accusations, mais a promis des enquêtes.
Selon le pouvoir, les dernières affectations traduisent la volonté de fusionner les forces ex-belligérantes en répartissant commandements d`unités et postes d`adjoints entre officiers en place sous le régime déchu et ex-rebelles nordistes pro-Ouattara.
Depuis la victoire des forces pro-Ouattara, d`importants ex-commandants FN ont été nommés à des postes stratégiques dans des unités spéciales comme la sécurité présidentielle.
Trois anciens chefs rebelles, dont Ousmane Coulibaly, plus connu sous le pseudonyme de "Ben Laden", ont aussi été désignés récemment préfets de régions sensibles.
Cette restructuration de la hiérarchie des FRCI survient après une vague d`attaques armées lancées en août et attribuées par le régime à des pro-Gbagbo, ce que ceux-ci récusent. Des attaques ponctuelles ont encore eu lieu en septembre et octobre, avant une accalmie ces dernières semaines.
Ces violences représentent le plus grave regain de tension depuis la fin de la crise postélectorale de novembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
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