Le Secrétaire général du Syndicat national des agents de la presse privée de Côte d’Ivoire (Synapp-ci), Guillaume Gbato, à l’occasion d’une tournée d’explication et de sensibilisation qu’il entreprend depuis un moment, était, le mercredi 7 novembre dernier, au groupe Cyclone, éditeur des journaux Lg infos, Le Temps et Prestige Magasine. Deux points ont marqué l’intervention de Guillaume Gbato, qui était accompagné de son adjoint, Sam Wacouboué. A savoir, les différents indices de salaire et la sensibilisation des journalistes au militantisme syndical. Concernant le premier point, l’hôte du groupe Cyclone a expliqué que, pour le moment, les journalistes ont obtenu l’indice 1.400 des salaires. Cet acquis devrait prendre effet fin septembre dernier, mais va finalement débuter dès fin novembre 2012. En 2013, l’indice des salaires passera à 1.700, pour atteindre l’indice normal en 2014 avec 1900, a-t-il expliqué. Sur ces derniers points, selon Guillaume Gbato, les patrons de presse trainent le pas à donner leur accord. Ainsi, pour le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci), après l’application du point 1.400 en 2012, l’indice des salaires passera à 1600 en 2013, à 1.700 en 2014, à 1.800 en 2015 et enfin à 1900 en 2016. Le Secrétaire général du Synapp-ci estime que cette façon de faire, est du dilatoire car les journalistes ont assez perdu de temps. C’est pourquoi, «il faut aller vite !», dit-il. Sur cette question, Guillaume Gbato accuse le Cnp qui, selon lui, ne joue pas son rôle. Abordant le deuxième point de sa visite, il a dit aux journalistes de s’aligner avec le Synapp-ci, sur la voie du combat pour l’amélioration de la situation des journalistes de Côte d’Ivoire. «C’est quand nous sommes unis que nous serons forts pour faire appliquer toutes les décisions», a-t-il déclaré. Avant d’exhorter tous les journalistes à prendre leur carte de Synappci. Il a expliqué que c’est à ce prix que les journalistes pourront vivre d’une bonne retraite et dans un cadre hygiénique. Par ailleurs, Guillaume Gbato a dénoncé le comportement malsain de certains confrères qui, dès qu’ils sont nommés à un poste, deviennent dangereux pour leurs collègues. Ces derniers se donnent des salaires exorbitants, là où leurs collègues trainent la misère dans les rédactions.
Renaud Djatchi
Renaud Djatchi