Le vice-président du Pdci-Rda, ancien maire de la commune de Yopougon, et qui ne cache plus ses intentions de revenir aux affaires, continue ses actions de proximité dans les quartiers et banlieues de la commune. Officiellement, l’ancien maire dit être en mission de réconciliation pour recoudre à sa façon, le tissu social dans cette commune cosmopolite qui a souffert de la crise postélectorale. Il était encore ce samedi 10 novembre 2012, au quartier Cité Verte où il était le parrain de la finale d’un tournoi de football, dit de la réconciliation. L’équipe locale a défait sur le score de 3 à 1 celle de la Cité Les ‘’Lauriers’’ à quelques pas de la Cité Verte. Outre le coup d’envoi qu’il a donné et le trophée du vainqueur qu’il a remis, le parrain n’a pas tenu de discours. Le président des résidents du quartier, le président des jeunes ont tour à tour salué sa promptitude à répondre à leur sollicitation. Ils ont rappelé les hauts faits de sa mandature et fait quelques doléances dans le sens de l’amélioration de leur cadre de vie. Approché pour en savoir un peu plus sur ses intentions et la probable liste Rhdp à Yopougon, Doukouré Moustapha n’a pas été avare en propos. ‘’(…) le 24 février ce sont les élections et moi, je n’ai pas de problème dans la mesure où ce sont les gens de Yopougon qui m’ont sollicité pour achever le travail qui, malheureusement n’a pas pu être fait ces douze dernières années. Nous sommes donc dans le tempo de ce que souhaitent les populations. Mais, on a beau fait, ce sont les électeurs qui votent et s’ils viennent nous chercher, on ne peut que répondre à leur attente dans la mesure où ils nous ont déjà donné trois mandats de maire et trois mandats de député. C’est vrai que ce n’est pas moi qui choisis les candidats mais c’est probablement ce qui s’est passé aux législatives qui va se passer aux municipales. Si à cette occasion, on n’est pas allé en Rhdp, ce n’est pas maintenant où on applique la formule de la proportionnelle qu’on va le faire. Cela n’a pratiquement aucun sens’’, a expliqué Doukouré Moustapha. Dans son sillage, tout porte à croire qu’on est déjà en précampagne. Un slogan est même en vogue sur des tee-shirts, «Le 24 février, c’est maintenant». Comme pour rappeler celui de François Hollande, «Le changement, c’est maintenant». En attendant le choix des têtes de listes, à Yopougon, la ‘’doukouremania’’ suit son cours.
S. Debailly
S. Debailly