Le commissaire de police Chérif Mamadou revient de loin. Le commandant de la CRS 1 a échappé à un attentat hier vers 17h à la Compagnie républicaine de sécurité 1 à Williamsville.
16h, caserne Crs 1 de Williamsville. Selon les témoignages recueillis sur place, des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) convoqués, se trouvaient dans le bureau du patron de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs1). Le patron de ladite compagnie, le commissaire Chérif Mamadou, avait réuni ces soldats pour leur signifier de quitter les maisons qu’ils occupent illégalement depuis la crise postélectorale. La décision doit entrer en vigueur aujourd’hui mercredi à 10h. L’injonction n’est pas du goût de Thierry Diarrassouba, cet ex-combattant démobilisé des Frci. Il ne se contente pas de ruminer sa colère. Il hausse en plus le ton contre le commandant. N’eût été l’intervention des membres du secrétariat du chef de la CRS1, le soldat aurait poussé son indiscipline à la violence physique. En effet, témoignent les mêmes sources, il s’en est fallu de peu qu’il porte main au patron des lieux. Mais il ne s’arrêtera pas à cet acte manqué. Car, non content d’avoir été empêché d’en découdre avec son supérieur hiérarchique, Thierry Diarroussouba sort précipitamment du bureau en signe de protestation. Il ose même claquer la porte derrière lui. Tout en colère, il se dirige vers le parking. Ceux qui affirment l’avoir vu en ces lieux, n’ont pas deviné ses intentions. Thierry tenait un sac dont personne ne savait le contenu. Il avance à grands pas vers des véhicules parmi lesquels ceux de commandement du commissaire et un autre appartenant à son adjoint. Quelques minutes après, une forte explosion se fit entendre. C’est la panique générale. Policiers et Frci, croyant être attaqués, se précipitent vers l’armurerie. Que non ! C’est plutôt l’œuvre de l’insurgé. Il vient de pulvériser à l’aide d’une grenade offensive la voiture personnelle du commandant et une autre de commandement, un pick-up double cabine. Celle de son adjoint de type Golf a été touchée par des fragments de la grenade, ses pneus éclatent. Il y a eu plus de peur que de mal. Aucune perte en vies humaines n’est enregistrée. Le commandant surpris par la détonation sort aux pas de course de son bureau et réalise que son véhicule a été attaqué. Il accuse le coup à la vue des épaves. S’en suit une chasse à l’homme dans l’enceinte de la caserne. Le camp est bouclé. Frci et policiers se mettent aux trousses de Thierry Diarrassouba. Lequel réussit, par on ne sait quel miracle, à prendre le large. Pour rappel, le jeune homme occupait l’appartement n°377 dont il sous-loue une des chambres à des jeunes filles. Une enquête est ouverte par le commissariat de police du 11ème arrondissement, en vue de retrouver le fugitif.
Bahi K
16h, caserne Crs 1 de Williamsville. Selon les témoignages recueillis sur place, des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) convoqués, se trouvaient dans le bureau du patron de la Compagnie républicaine de sécurité (Crs1). Le patron de ladite compagnie, le commissaire Chérif Mamadou, avait réuni ces soldats pour leur signifier de quitter les maisons qu’ils occupent illégalement depuis la crise postélectorale. La décision doit entrer en vigueur aujourd’hui mercredi à 10h. L’injonction n’est pas du goût de Thierry Diarrassouba, cet ex-combattant démobilisé des Frci. Il ne se contente pas de ruminer sa colère. Il hausse en plus le ton contre le commandant. N’eût été l’intervention des membres du secrétariat du chef de la CRS1, le soldat aurait poussé son indiscipline à la violence physique. En effet, témoignent les mêmes sources, il s’en est fallu de peu qu’il porte main au patron des lieux. Mais il ne s’arrêtera pas à cet acte manqué. Car, non content d’avoir été empêché d’en découdre avec son supérieur hiérarchique, Thierry Diarroussouba sort précipitamment du bureau en signe de protestation. Il ose même claquer la porte derrière lui. Tout en colère, il se dirige vers le parking. Ceux qui affirment l’avoir vu en ces lieux, n’ont pas deviné ses intentions. Thierry tenait un sac dont personne ne savait le contenu. Il avance à grands pas vers des véhicules parmi lesquels ceux de commandement du commissaire et un autre appartenant à son adjoint. Quelques minutes après, une forte explosion se fit entendre. C’est la panique générale. Policiers et Frci, croyant être attaqués, se précipitent vers l’armurerie. Que non ! C’est plutôt l’œuvre de l’insurgé. Il vient de pulvériser à l’aide d’une grenade offensive la voiture personnelle du commandant et une autre de commandement, un pick-up double cabine. Celle de son adjoint de type Golf a été touchée par des fragments de la grenade, ses pneus éclatent. Il y a eu plus de peur que de mal. Aucune perte en vies humaines n’est enregistrée. Le commandant surpris par la détonation sort aux pas de course de son bureau et réalise que son véhicule a été attaqué. Il accuse le coup à la vue des épaves. S’en suit une chasse à l’homme dans l’enceinte de la caserne. Le camp est bouclé. Frci et policiers se mettent aux trousses de Thierry Diarrassouba. Lequel réussit, par on ne sait quel miracle, à prendre le large. Pour rappel, le jeune homme occupait l’appartement n°377 dont il sous-loue une des chambres à des jeunes filles. Une enquête est ouverte par le commissariat de police du 11ème arrondissement, en vue de retrouver le fugitif.
Bahi K