Les chauffeurs ont commencé à rouler à Abobo, un jour après leur arrêt de travail.
Après un jour de grève, certains chauffeurs, notamment ceux de la commune d’Abobo, ont repris le travail hier. Selon le président de l’Union syndicale des transporteurs et chauffeurs d’Abobo (Ustca), Sanogo Souleymane, joint au téléphone, suite à une rencontre des principaux acteurs des transports de la commune, les chauffeurs ont décidé de reprendre leurs activités. «Certes, le problème des gnambros est une réalité. Mais le moment n’est pas propice pour marquer un arrêt de travail», a-t-il ajouté. En effet, depuis lundi dernier, les chauffeurs des mini-cars communément appelés gbakas, ont coupé le moteur de leur véhicule pour protester contre les chargeurs ou ‘’gnambros’’. Ils accusent ceux-ci non seulement de les brimer, mais également de les racketter à tous vents. Ce qui les empêche de faire leurs recettes journalières. Depuis, ce sont les populations d’Abobo, de Yopougon et de Bingerville qui empruntent ce mode de transport qui, chaque matin, éprouvent d’énormes difficultés pour se déplacer. Face à cette situation, le premier responsable des transports, Gaoussou Touré, a décidé de frapper fort. Selon une source proche de son ministère, l’Etat va déployer les moyens juridiques et même les forces de l’ordre pour mettre fin au désordre qui a cours dans ce secteur d’activités. En ligne de mire, dit notre source, il y a non seulement les ‘’gnambros’’ qui sont à l’origine de la colère des chauffeurs. Mais, également, il y a les syndicats qui enclenchent des grèves sans respecter les règles prescrites. Dans un communiqué qu’il a fait lire sur le plateau du journal télévisé de 20 heures de la RTI hier, le ministre Gaoussou Touré a invité les transporteurs à reprendre le travail aujourd’hui. Il s’est engagé à assurer leur sécurité ainsi que celle des usagers.
Ahua K
Après un jour de grève, certains chauffeurs, notamment ceux de la commune d’Abobo, ont repris le travail hier. Selon le président de l’Union syndicale des transporteurs et chauffeurs d’Abobo (Ustca), Sanogo Souleymane, joint au téléphone, suite à une rencontre des principaux acteurs des transports de la commune, les chauffeurs ont décidé de reprendre leurs activités. «Certes, le problème des gnambros est une réalité. Mais le moment n’est pas propice pour marquer un arrêt de travail», a-t-il ajouté. En effet, depuis lundi dernier, les chauffeurs des mini-cars communément appelés gbakas, ont coupé le moteur de leur véhicule pour protester contre les chargeurs ou ‘’gnambros’’. Ils accusent ceux-ci non seulement de les brimer, mais également de les racketter à tous vents. Ce qui les empêche de faire leurs recettes journalières. Depuis, ce sont les populations d’Abobo, de Yopougon et de Bingerville qui empruntent ce mode de transport qui, chaque matin, éprouvent d’énormes difficultés pour se déplacer. Face à cette situation, le premier responsable des transports, Gaoussou Touré, a décidé de frapper fort. Selon une source proche de son ministère, l’Etat va déployer les moyens juridiques et même les forces de l’ordre pour mettre fin au désordre qui a cours dans ce secteur d’activités. En ligne de mire, dit notre source, il y a non seulement les ‘’gnambros’’ qui sont à l’origine de la colère des chauffeurs. Mais, également, il y a les syndicats qui enclenchent des grèves sans respecter les règles prescrites. Dans un communiqué qu’il a fait lire sur le plateau du journal télévisé de 20 heures de la RTI hier, le ministre Gaoussou Touré a invité les transporteurs à reprendre le travail aujourd’hui. Il s’est engagé à assurer leur sécurité ainsi que celle des usagers.
Ahua K