La justice européenne a confirmé jeudi les sanctions décrétées par l’UE à l’encontre de la seconde épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, Nadiany Bamba, privée de visa et dont les avoirs avaient été gelés.
Saisie par les Etats membres de l’UE, la Cour européenne de justice (CEJ) a annulé une décision prise en juin 2011 par le Tribunal de la CEJ qui, statuant en première instance, avait annulé les sanctions prises à l’encontre de Mme Bamba.
Dans son arrêt rendu jeudi, la CEJ considère que l’UE a motivé "de manière suffisante" l`inscription de Mme Bamba sur la liste des personnes considérées comme faisant obstruction au processus de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire.
Mme Bamba était directrice du groupe de presse Cyclone qui éditait notamment le quotidien "Le Temps", favorable à Laurent Gbagbo. Elle avait été sanctionnée par l’UE en janvier 2011 pour "obstruction au processus de paix et de réconciliation par l’incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l’élection présidentielle de 2010".
Mme Bamba vit actuellement en exil
Laurent Gbagbo, 67 ans, est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne d’être "co-auteur indirect" de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l’actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui a fait 3.000 morts.
Saisie par les Etats membres de l’UE, la Cour européenne de justice (CEJ) a annulé une décision prise en juin 2011 par le Tribunal de la CEJ qui, statuant en première instance, avait annulé les sanctions prises à l’encontre de Mme Bamba.
Dans son arrêt rendu jeudi, la CEJ considère que l’UE a motivé "de manière suffisante" l`inscription de Mme Bamba sur la liste des personnes considérées comme faisant obstruction au processus de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire.
Mme Bamba était directrice du groupe de presse Cyclone qui éditait notamment le quotidien "Le Temps", favorable à Laurent Gbagbo. Elle avait été sanctionnée par l’UE en janvier 2011 pour "obstruction au processus de paix et de réconciliation par l’incitation publique à la haine et à la violence et par la participation à des campagnes de désinformation en rapport avec l’élection présidentielle de 2010".
Mme Bamba vit actuellement en exil
Laurent Gbagbo, 67 ans, est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), qui le soupçonne d’être "co-auteur indirect" de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l’actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui a fait 3.000 morts.