Les services qui seront touchés syndicats du collectif des syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales de Côte d'Ivoire annoncent un arrêt de travail de trois jours à compter de demain. Objectif : protester contre leur condition de vie.
Le Collectif des syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales de Côte d'Ivoire décide d'observer un arrêt de travail de 72 heures, à compter de ce mardi 20 novembre, sur l’ensemble du territoire national. Ce collectif est composé des trois principaux syndicats du secteur que sont le (Synapecodi de Mel Séverin, du Synamci de Karim Sanou et du Synapomuc de Ligué Dominique). Un courrier en date du 8 mars 2012, adressé au Directeur général de la décentralisation et du développement local resté sans suite, serait à l'origine de ce mouvement de protestation annoncé par les syndicats des agents des collectivités territoriales. Dans cette note, les secrétaires généraux dénoncent par ailleurs le manque de considération de la Direction générale de la décentralisation et du développement local (Dgddl) à leur égard qui, selon eux, ne veut pas prendre en considération les problèmes du personnel local des collectivités territoriales soumis au code du travail. Les problèmes rencontrés par ces agents sont d'ordre social. Notamment le non-paiement de la prime de transport de 30 mille FCFA fixée par arrêté ministériel, n°11323/MFE/CAB du 1er octobre 2008, le non-paiement des arriérés des cotisations CNPS par les collectivités territoriales, etc. « Notre démarche était de nous inscrire dans une dynamique du dialogue social, principal instrument qui doit constituer le socle de nos rapports professionnels. Le constat est triste, le comportement méprisant de vos collaborateurs ne répond pas au nôtre », précisent les responsables des syndicats qui suscitent cette grève. Le mardi 06 novembre dernier, ces trois syndicats regroupés au sein du collectif ont adressé une lettre au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, afin qu'il soit informé sur des raisons de leur débrayage. «Notre démarche était de nous inscrire dans une dynamique du dialogue social, principal instrument qui doit constituer le stock de nos rapports de professionnels », précise-t-il. Face donc à ce qu'ils appellent un manque de considération, les trois syndicats décident de bloquer toutes les activités dans les mairies du 20 au 22 novembre prochain. Selon les agents, aucun service dans les collectivités ne sera épargné par ce mouvement de grève.
BENJAMIN SORO
Le Collectif des syndicats nationaux des agents des collectivités territoriales de Côte d'Ivoire décide d'observer un arrêt de travail de 72 heures, à compter de ce mardi 20 novembre, sur l’ensemble du territoire national. Ce collectif est composé des trois principaux syndicats du secteur que sont le (Synapecodi de Mel Séverin, du Synamci de Karim Sanou et du Synapomuc de Ligué Dominique). Un courrier en date du 8 mars 2012, adressé au Directeur général de la décentralisation et du développement local resté sans suite, serait à l'origine de ce mouvement de protestation annoncé par les syndicats des agents des collectivités territoriales. Dans cette note, les secrétaires généraux dénoncent par ailleurs le manque de considération de la Direction générale de la décentralisation et du développement local (Dgddl) à leur égard qui, selon eux, ne veut pas prendre en considération les problèmes du personnel local des collectivités territoriales soumis au code du travail. Les problèmes rencontrés par ces agents sont d'ordre social. Notamment le non-paiement de la prime de transport de 30 mille FCFA fixée par arrêté ministériel, n°11323/MFE/CAB du 1er octobre 2008, le non-paiement des arriérés des cotisations CNPS par les collectivités territoriales, etc. « Notre démarche était de nous inscrire dans une dynamique du dialogue social, principal instrument qui doit constituer le socle de nos rapports professionnels. Le constat est triste, le comportement méprisant de vos collaborateurs ne répond pas au nôtre », précisent les responsables des syndicats qui suscitent cette grève. Le mardi 06 novembre dernier, ces trois syndicats regroupés au sein du collectif ont adressé une lettre au ministre d'Etat, ministre de l'Intérieur, afin qu'il soit informé sur des raisons de leur débrayage. «Notre démarche était de nous inscrire dans une dynamique du dialogue social, principal instrument qui doit constituer le stock de nos rapports de professionnels », précise-t-il. Face donc à ce qu'ils appellent un manque de considération, les trois syndicats décident de bloquer toutes les activités dans les mairies du 20 au 22 novembre prochain. Selon les agents, aucun service dans les collectivités ne sera épargné par ce mouvement de grève.
BENJAMIN SORO