« En Islam, il n'y a pas de débats. L'homme est le chef de la famille. C'est d'ailleurs pourquoi l'homme ne peut pas donner l'aumône légale (la zakat) à sa femme parce qu'elle est attachée à lui. Par contre, la femme peut donner la zakat à son époux. C'est donc dire qu'en Islam, l'homme est le chef de la famille. Ceux qui ont présenté les amendements à l'ancienne loi disent que c'est pour un souci d'égalité. Mais dans le fond, on arrache en réalité à l'homme son statut de chef de famille qui est écrit dans la loi de 1964.
Et c'est cette loi qui épouse les réalités sociologiques de notre pays, la Côte d'Ivoire. Avec les nouveaux amendements, la nouvelle loi s'en écarte. Si on enlève ce statut reconnu à l'homme et on écrit que l'homme et la femme sont chefs de famille au même titre, il y a alors matière à débattre puisque l'Islam ne reconnaît que l'homme en tant qu'unique chef de famille. En outre, nous déplorons que la nouvelle loi ne reflète pas la société ivoirienne, les réalités nationales. Et, cela peut s'expliquer par l'absence de communication avec les populations sur la question. Il n'y a pas eu de sondage d'opinion ou d'enquête sur le terrain. Cela aurait pu permettre aux émissaires du gouvernement de s'approprier les réalités nationales avant de présenter pour examen aux parlementaires un projet de loi non polémiste. Au niveau de la nation, il serait intéressant qu'avant de transformer en loi les différents amendements à la loi de 1964, qu'il y ait une large consultation du peuple. Et là les pouvoirs publics se rendront compte que la nouvelle loi ne reflète pas le vécu de l'Ivoirien ».
Et c'est cette loi qui épouse les réalités sociologiques de notre pays, la Côte d'Ivoire. Avec les nouveaux amendements, la nouvelle loi s'en écarte. Si on enlève ce statut reconnu à l'homme et on écrit que l'homme et la femme sont chefs de famille au même titre, il y a alors matière à débattre puisque l'Islam ne reconnaît que l'homme en tant qu'unique chef de famille. En outre, nous déplorons que la nouvelle loi ne reflète pas la société ivoirienne, les réalités nationales. Et, cela peut s'expliquer par l'absence de communication avec les populations sur la question. Il n'y a pas eu de sondage d'opinion ou d'enquête sur le terrain. Cela aurait pu permettre aux émissaires du gouvernement de s'approprier les réalités nationales avant de présenter pour examen aux parlementaires un projet de loi non polémiste. Au niveau de la nation, il serait intéressant qu'avant de transformer en loi les différents amendements à la loi de 1964, qu'il y ait une large consultation du peuple. Et là les pouvoirs publics se rendront compte que la nouvelle loi ne reflète pas le vécu de l'Ivoirien ».