Tout est bien qui finit bien. Après trois jours d’arrêt de travail, les chauffeurs de minicars communément appelés ‘’gbaka’’, ont repris du service. Depuis, avant-hier, la joie est de retour sur les visages des populations. Trois jours durant, les populations des communes d’Abobo et de Yopougon ont eu de la peine à se déplacer. Finalement, tout est rentré dans l’ordre. Une reprise qui intervient suite aux différentes rencontres entre le ministre des Transports, Gaoussou Touré et les responsables de l’organisation BEAT-CI (Bien-être des auxiliaires de transport de Côte d’Ivoire), initiateurs de la grève. En effet, bien avant la grève, le ministre des Transports a reçu, par deux fois à son cabinet sis au 14e étage de l’immeuble Postel 2001, le BEAT-CI. C’était les vendredi 2 et mercredi 7 novembre 2012.
Ces rencontres ont permis aux responsables du BEAT-CI d’exposer les motifs de la grève qu’ils entendaient observer. A savoir, « les rackets intempestifs et les violences de tous genres subis par les chauffeurs de gbaka de la part d’individus qui se font appelés ‘’gnambros’’ ».
A l’issue de ces réunions, Gaoussou Touré a exhorté le BEAT-CI à surseoir au mot d’ordre de grève, compte tenu de la situation sécuritaire du pays. Il a indiqué à ses hôtes que le Ministère des Transports est en train de mettre en place des reformes en vue de trouver des solutions durables à l’ensemble des problèmes rencontrés dans le secteur des transports. Au terme de ces réunions, le président de BEAT-CI, M. Konaté Lanciné dit « Matchè », a promis prendre toutes les dispositions pour surseoir à la grève projetée. Cependant, à la grande surprise de tous, le lundi 12 novembre 2012, une grève est déclenchée et observée par la quasi-totalité des chauffeurs de gbaka. Mais, déterminé à trouver une solution effective à cette situation, le Ministre des Transports et ses services décident de poursuivre les négociations.
Ainsi, au premier jour de la grève, une délégation du Haut Conseil du Patronat des Transports Terrestres a été conviée à une réunion présidée par le Ministre Gaoussou Touré, en vue de mettre fin à la grève.
Après des échanges fructueux, le Haut Conseil a assuré d’œuvrer pour la suspension de la grève. Il s’est engagé à revoir le Ministre des Transports avec des propositions pour la résolution durable des problèmes posés.
La reprise des activités de gbakas n’ayant pas été effective le lendemain comme promis par le Haut Conseil du Patronat, le mardi 13 novembre 2012, le cabinet du Ministre des Transports a tenu une troisième réunion avec le BEAT-CI.
Cette fois, au terme des échanges, les parties ont marqué leur accord pour la diffusion de deux communiqués à la télévision, l’un produit par le Ministère des Transports et l’autre par BEAT-CI. Tout en saluant cette implication effective et efficace du Ministre Gaoussou Touré, les communiqués ont demandé la cessation immédiate du racket dans le secteur routier. A l’issue de ces rencontres, le trafic a repris dans toutes les communes de la ville d’Abidjan.
De source proche du Ministère des Transports, on nous indique que les négociations avec les chauffeurs et transporteurs continuent afin de trouver une solution définitive à cette situation.
TL
Ces rencontres ont permis aux responsables du BEAT-CI d’exposer les motifs de la grève qu’ils entendaient observer. A savoir, « les rackets intempestifs et les violences de tous genres subis par les chauffeurs de gbaka de la part d’individus qui se font appelés ‘’gnambros’’ ».
A l’issue de ces réunions, Gaoussou Touré a exhorté le BEAT-CI à surseoir au mot d’ordre de grève, compte tenu de la situation sécuritaire du pays. Il a indiqué à ses hôtes que le Ministère des Transports est en train de mettre en place des reformes en vue de trouver des solutions durables à l’ensemble des problèmes rencontrés dans le secteur des transports. Au terme de ces réunions, le président de BEAT-CI, M. Konaté Lanciné dit « Matchè », a promis prendre toutes les dispositions pour surseoir à la grève projetée. Cependant, à la grande surprise de tous, le lundi 12 novembre 2012, une grève est déclenchée et observée par la quasi-totalité des chauffeurs de gbaka. Mais, déterminé à trouver une solution effective à cette situation, le Ministre des Transports et ses services décident de poursuivre les négociations.
Ainsi, au premier jour de la grève, une délégation du Haut Conseil du Patronat des Transports Terrestres a été conviée à une réunion présidée par le Ministre Gaoussou Touré, en vue de mettre fin à la grève.
Après des échanges fructueux, le Haut Conseil a assuré d’œuvrer pour la suspension de la grève. Il s’est engagé à revoir le Ministre des Transports avec des propositions pour la résolution durable des problèmes posés.
La reprise des activités de gbakas n’ayant pas été effective le lendemain comme promis par le Haut Conseil du Patronat, le mardi 13 novembre 2012, le cabinet du Ministre des Transports a tenu une troisième réunion avec le BEAT-CI.
Cette fois, au terme des échanges, les parties ont marqué leur accord pour la diffusion de deux communiqués à la télévision, l’un produit par le Ministère des Transports et l’autre par BEAT-CI. Tout en saluant cette implication effective et efficace du Ministre Gaoussou Touré, les communiqués ont demandé la cessation immédiate du racket dans le secteur routier. A l’issue de ces rencontres, le trafic a repris dans toutes les communes de la ville d’Abidjan.
De source proche du Ministère des Transports, on nous indique que les négociations avec les chauffeurs et transporteurs continuent afin de trouver une solution définitive à cette situation.
TL