« Nous avons appris par voie de presse qu`un projet de loi portant révision du texte législatif sur le mariage a été adopté par des députés réunis en commission. Et l`on dit qu`il s`agit de mettre l`homme et la femme sur le même pied d`égalité concernant les droits et les obligations. Mais, cela ne peut pas se faire. Dieu dit que la femme dépend de son mari. Ce qui implique que toutes les charges reposent sur le mari. De la vie de couple à la tombe, jusqu`à l`entrée au paradis, elle dépend de son époux. C`est pourquoi le Prophète (SAW) nous dit que la femme qui n`a pas obéi à son mari n`entrera pas au paradis. La femme qui accomplit les cinq prières, qui jeûne pendant le Ramadan et qui obéit à son mari, si elle meurt, Allah lui demande de choisir parmi les huit portes du paradis, là où elle veut entrer. On n`a pas dit que la femme n`a pas de droits. Je ne vois pas un droit aussi supérieur à celui de s`occuper entièrement de quelqu`un. Et l`Islam ne tient pas compte de ce que la femme possède. L`Islam dit qu`elle appartient à son homme qui doit s`occuper de tous ses besoins. Même si elle a plus de moyens que son mari, l`époux doit prendre ses faibles revenus pour s`occuper d`elle. Si elle aide son époux, c`est de façon généreuse pour avoir la baraka du paradis et non un acte obligatoire. Quand il y a eu une bagarre dans la chambre entre l`une des filles du Prophète et son mari Ali, elle a fait le tour du lit autour de son époux à genou pendant 70 fois en implorant son pardon. Le lendemain quand elle s`est rendue chez son père qui est le Prophète (SAW), elle lui en a parlé et son père lui a demandé si elle avait eu le pardon de son mari avant de venir chez lui. Et le prophète d`ajouter : « Fatouma, tu es ma fille, mais si Ali ne t`avait pas pardonné et que tu étais décédée avant de me voir, je n`allais pas prier sur ton corps parce que tu serais parmi les femmes mécréantes destinées à l`enfer. Et je te le dis aujourd`hui, ton paradis ne dépend pas de moi mais de ton mari. La clé de ton paradis est sous le talon de ton mari ». Si quelqu`un est sur ta clé, est-ce que tu peux t`arrêter pour la prendre ? Il faut s`abaisser. Ce qui est en en jeu avec cette loi nouvelle, c`est la problématique de la soumission dans le foyer. Il est clair que quand je suis ton égal, je ne dois plus me soumettre à toi. C`est un problème qu`on aurait pu éviter s`il y avait eu une consultation des hommes de Dieu sur la question. Les pouvoirs publics auraient dû recourir à l`avis de religieux, experts en jurisprudence et on ne serait pas aujourd`hui face à une loi qui renferme des germes de l`insoumission dans le foyer et de la désobéissance à la recommandation divine en la matière ».
E.A (Source l’Intelligent d’Abidjan)
E.A (Source l’Intelligent d’Abidjan)
