Le front social se rallume ce lundi 19 novembre 2012, avec les grèves des enseignants du primaire, du secondaire général, de technique et du supérieur. En dépit de la dissolution du gouvernement, les différents mots d’ordre d’appel au débrayage ont été maintenus tant par l’intersyndicale du secteur Education/Formation (Isef) au titre du primaire et du secondaire général et technique que par la CNEC pour le Supérieur public.
Le préavis de grève déposé sur la table du gouvernement avant la dissolution de l’équipe prend effet à partir d’aujourd’hui lundi 19 novembre. Alors que plusieurs parents d’élèves s’attendaient à une suspension de la grève, le temps de la recomposition du nouveau gouvernement, un responsable syndical a précisé hier dimanche 18 novembre 2012, que le mouvement est bel et bien maintenu. Et que la dissolution du gouvernement n’a aucune incidence sur leur action syndicale. Ce, d’autant plus qu’à l’en croire, le Premier ministre et les différents ministres gèrent les affaires courantes et que depuis le dépôt du préavis le 3 novembre 2012, il n’y a pas eu d’avancée dans le sens de la satisfaction des différentes revendications. A savoir, le paiement de la seconde moitié de la bonification indiciaire et le rappel y afférent, le paiement de la seconde moitié des effets financiers du reclassement indiciaire et le rappel y afférent, le paiement du reliquat de l’indemnité de logement des instituteurs et le rappel y afférent ainsi que le paiement de la dernière tranche du rappel de Cap 1988 à 1992.
Un ensemble de revendications exécutées partiellement sous le régime Gbagbo dont les enseignants exigent aujourd’hui le règlement à 100%. «Avant même la dissolution du gouvernement, les interlocuteurs ont fait fi de nos préoccupations. Ce mutisme qui frise le mépris nous conforte dans la conviction d’aller à la grève pour contraindre l’Etat à respecter sa parole d’hier au nom du principe de la continuité. Nous tirons le diable par la queue du fait de salaires qui nous engluent dans les abîmes de la misère et du désespoir. Le moment est venu pour nous les enseignants, de nous lever et lutter pour l’amélioration de nos conditions de vie à partir de ce lundi 19 novembre», a-t-il précisé. Même ton du côté des enseignants du Supérieur. Où le Professeur Mamadou Ouattara et ses camarades ont maintenu la grève de protestation qui démarre ce lundi. Dans cet ordre d’enseignement, la CNEC, initiateur de la grève, réclame le paiement des salaires revalorisés ainsi que l’application effective de la bi-appartenance. Et ce, conformément aux décrets pris en 2007.
MTT
Le préavis de grève déposé sur la table du gouvernement avant la dissolution de l’équipe prend effet à partir d’aujourd’hui lundi 19 novembre. Alors que plusieurs parents d’élèves s’attendaient à une suspension de la grève, le temps de la recomposition du nouveau gouvernement, un responsable syndical a précisé hier dimanche 18 novembre 2012, que le mouvement est bel et bien maintenu. Et que la dissolution du gouvernement n’a aucune incidence sur leur action syndicale. Ce, d’autant plus qu’à l’en croire, le Premier ministre et les différents ministres gèrent les affaires courantes et que depuis le dépôt du préavis le 3 novembre 2012, il n’y a pas eu d’avancée dans le sens de la satisfaction des différentes revendications. A savoir, le paiement de la seconde moitié de la bonification indiciaire et le rappel y afférent, le paiement de la seconde moitié des effets financiers du reclassement indiciaire et le rappel y afférent, le paiement du reliquat de l’indemnité de logement des instituteurs et le rappel y afférent ainsi que le paiement de la dernière tranche du rappel de Cap 1988 à 1992.
Un ensemble de revendications exécutées partiellement sous le régime Gbagbo dont les enseignants exigent aujourd’hui le règlement à 100%. «Avant même la dissolution du gouvernement, les interlocuteurs ont fait fi de nos préoccupations. Ce mutisme qui frise le mépris nous conforte dans la conviction d’aller à la grève pour contraindre l’Etat à respecter sa parole d’hier au nom du principe de la continuité. Nous tirons le diable par la queue du fait de salaires qui nous engluent dans les abîmes de la misère et du désespoir. Le moment est venu pour nous les enseignants, de nous lever et lutter pour l’amélioration de nos conditions de vie à partir de ce lundi 19 novembre», a-t-il précisé. Même ton du côté des enseignants du Supérieur. Où le Professeur Mamadou Ouattara et ses camarades ont maintenu la grève de protestation qui démarre ce lundi. Dans cet ordre d’enseignement, la CNEC, initiateur de la grève, réclame le paiement des salaires revalorisés ainsi que l’application effective de la bi-appartenance. Et ce, conformément aux décrets pris en 2007.
MTT