Gagnoa - La grève d’une semaine ouvrable décidée par les enseignants du primaire et du secondaire publics est largement suivie depuis lundi dans la région du Goh, a constaté l’AIP dans la plupart des localités de la région.
Faisant le point à l’EPP Centre de Gagnoa, le coordonateur régional de l’Intersyndical du secteur éducation-formation (ISEF) , Diarra Idrissa a exprimé la détermination des grévistes à résister aux multiples tentatives de division de leur mouvement. « D’Oumé, en passant par Diégonéfla, Ouragahio, Guibéroua, Gagnoa, on est pratiquement à 100% de la fermeture de l’école à tous les niveaux. Malgré toutes les tentatives utilisées pour nous diviser, nous sommes restés unis », a-t-il déclaré aux responsables syndicaux et enseignants en grève.
Dans la commune de Gagnoa des élèves des trois lycées publics, mécontents de ne pas faire cours pendant que leurs camarades du privé vont à l’école, sont allés en groupe dans la matinée du lundi troubler les cours dans certains établissements privés, obligeant les responsables à libérer les élèves. Les écoles sont restées fermées mardi dans presque toutes les écoles primaires et secondaires publiques de la ville, a constaté l’AIP.
« Nous au MIDD (Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits, ndlr), on est habitué à ce qu’on nous prête des intentions autres que le combat syndical. Au départ on nous a traité de MPCI (ex-groupe rebelle), après de RHDP (ex-coalition de partis de l’opposition actuellement au pouvoir) et vers la fin on nous a traité de FPI (ex-parti au pouvoir) », a lancé M. Diarra, relativement aux tentatives de division de la grève.
Le leader des grévistes a invité les militants à demeurer solidaires pour rester une force crédible face à une déclaration des enseignants du Rassemblement des républicains (parti présidentiel), invitant leurs militants à ne pas prendre part à cette grève qui aurait des motivations de déstabilisation politique du régime.
Un groupe d’enseignants grévistes est allé plus tôt dans la matinée déloger des bureaux de la Direction régionale de l’éducation nationale, les enseignants qui y sont détachés.
A l’issue d’un préavis de grève nationale déposé le 03 novembre, les enseignants du primaire et du secondaire publics sont en grève de lundi à vendredi, pour exiger que les acquis de leur lutte des années antérieures soient enfin matérialisés comme promis par le gouvernement.
Les grévistes disent avoir obtenu des bonifications indiciaires, des indemnités de logement pour le primaire, l’effet financier du reclassement au niveau du secondaire général, technique, et au niveau des conseillers pédagogiques, conseillers d’orientation et inspecteurs.
Selon eux, la promesse avait été faite par le précédant régime de rendre effectifs ces acquis dès l’atteinte du point d’achèvement du programme PPTE. Or, rappellent les syndicalistes, le point d’achèvement a été atteint depuis le mois de juin sans qu’aucun de ces engagements n’ait été réalisé par l’actuel régime.
(AIP)
Faisant le point à l’EPP Centre de Gagnoa, le coordonateur régional de l’Intersyndical du secteur éducation-formation (ISEF) , Diarra Idrissa a exprimé la détermination des grévistes à résister aux multiples tentatives de division de leur mouvement. « D’Oumé, en passant par Diégonéfla, Ouragahio, Guibéroua, Gagnoa, on est pratiquement à 100% de la fermeture de l’école à tous les niveaux. Malgré toutes les tentatives utilisées pour nous diviser, nous sommes restés unis », a-t-il déclaré aux responsables syndicaux et enseignants en grève.
Dans la commune de Gagnoa des élèves des trois lycées publics, mécontents de ne pas faire cours pendant que leurs camarades du privé vont à l’école, sont allés en groupe dans la matinée du lundi troubler les cours dans certains établissements privés, obligeant les responsables à libérer les élèves. Les écoles sont restées fermées mardi dans presque toutes les écoles primaires et secondaires publiques de la ville, a constaté l’AIP.
« Nous au MIDD (Mouvement des instituteurs pour la défense de leurs droits, ndlr), on est habitué à ce qu’on nous prête des intentions autres que le combat syndical. Au départ on nous a traité de MPCI (ex-groupe rebelle), après de RHDP (ex-coalition de partis de l’opposition actuellement au pouvoir) et vers la fin on nous a traité de FPI (ex-parti au pouvoir) », a lancé M. Diarra, relativement aux tentatives de division de la grève.
Le leader des grévistes a invité les militants à demeurer solidaires pour rester une force crédible face à une déclaration des enseignants du Rassemblement des républicains (parti présidentiel), invitant leurs militants à ne pas prendre part à cette grève qui aurait des motivations de déstabilisation politique du régime.
Un groupe d’enseignants grévistes est allé plus tôt dans la matinée déloger des bureaux de la Direction régionale de l’éducation nationale, les enseignants qui y sont détachés.
A l’issue d’un préavis de grève nationale déposé le 03 novembre, les enseignants du primaire et du secondaire publics sont en grève de lundi à vendredi, pour exiger que les acquis de leur lutte des années antérieures soient enfin matérialisés comme promis par le gouvernement.
Les grévistes disent avoir obtenu des bonifications indiciaires, des indemnités de logement pour le primaire, l’effet financier du reclassement au niveau du secondaire général, technique, et au niveau des conseillers pédagogiques, conseillers d’orientation et inspecteurs.
Selon eux, la promesse avait été faite par le précédant régime de rendre effectifs ces acquis dès l’atteinte du point d’achèvement du programme PPTE. Or, rappellent les syndicalistes, le point d’achèvement a été atteint depuis le mois de juin sans qu’aucun de ces engagements n’ait été réalisé par l’actuel régime.
(AIP)