ABIDJAN- La Côte d`Ivoire dira "au moment opportun" si elle veut transférer à la Cour pénale internationale (CPI) l`épouse de l`ancien président Laurent Gbagbo, Simone, qui fait l`objet d`un mandat d`arrêt pour crimes contre l`Humanité, a déclaré jeudi le gouvernement.
"Nous prenons acte de cette demande (de la CPI réclamant le transfert de Mme Gbagbo à La Haye, ndlr) et au moment opportun nous allons vous donner la position officielle du gouvernement", a dit le nouveau ministre ivoirien de la Justice, Gnénéma Coulibaly, à la sortie du Conseil des ministres, sans plus de précision.
La CPI a annoncé jeudi avoir émis un mandat d`arrêt contre Mme Gbagbo, la
soupçonnant de crimes contre l`Humanité commis durant la crise postélectorale
de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le procureur de la CPI, la Gambienne Fatou Bensouda, a "exhorté" Abidjan à "remettre Simone Gbagbo à la Cour".
L`ex-président Laurent Gbagbo est détenu à La Haye depuis novembre 2011 par la CPI, qui le soupçonne aussi de crimes contre l`Humanité commis pendant la crise.
"Nous prenons acte de cette demande (de la CPI réclamant le transfert de Mme Gbagbo à La Haye, ndlr) et au moment opportun nous allons vous donner la position officielle du gouvernement", a dit le nouveau ministre ivoirien de la Justice, Gnénéma Coulibaly, à la sortie du Conseil des ministres, sans plus de précision.
La CPI a annoncé jeudi avoir émis un mandat d`arrêt contre Mme Gbagbo, la
soupçonnant de crimes contre l`Humanité commis durant la crise postélectorale
de décembre 2010-avril 2011, qui a fait quelque 3.000 morts.
Le procureur de la CPI, la Gambienne Fatou Bensouda, a "exhorté" Abidjan à "remettre Simone Gbagbo à la Cour".
L`ex-président Laurent Gbagbo est détenu à La Haye depuis novembre 2011 par la CPI, qui le soupçonne aussi de crimes contre l`Humanité commis pendant la crise.