Certes les ministres ont eu des fortunes diverses. Mais dans cette nouvelle équipe, certains ont connu une promotion qui ne dit pas son nom. Parmi eux figure en bonne place le ministre René Koffi Diby. L’ancien argentier du gouvernement a été élevé en homme d’Etat. S’il a quitté le poste non moins stratégique de ministre de l’Economie et des Finances, il est aujourd’hui le numéro trois du gouvernement en tant que ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères. Un poste qui fait de lui désormais un homme fort du régime et le lui donne le statut d’homme d’Etat apte à gravir le pallier supérieur. La deuxième promue est celle qui l’a succédé au département de l’Economie et des Finances. Il s’agit de Mme Kaba Nialé. L’ancien ministre du Logement est celle qui a la plus gagné dans ce remaniement. Il est vrai qu’elle travaillera sous la coupole du Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, qui est le ministre titulaire de l’Economie et des Finances. Mais il n’en demeure pas moins que c’est elle qui pilotera au quotidien ce département beaucoup convoité. Après Kaba Nialé, Raymonde Goudou Coffie est la deuxième femme qui connait ascension fulgurante. Elle quitte le ministère de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l’Enfant pour la Santé et la Lutte contre le Sida. Un poste, on le sait, hyper sensible et très stratégique dans la mise en oeuvre du programme de gouvernement du président Alassane Ouattara. La gratuité ciblée et l’Assurance maladie universelle sont désormais son affaire. Quant aux ministres Allah Kouadio, Gnénéma Coulibaly et Alain Lobognon, ils se sont vu attribués, en plus de ceux qu’ils avaient, d’autres portefeuilles qui viennent renforcer leurs attributions. Anne Désirée Ouloto, pour sa part, hérite du ministère non moins important de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et l’Enfant.
JCC
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