ABIDJAN -- L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) appelle les autorités ivoiriennes à accélérer les enquêtes sur les violations "graves" des droits de l' homme dans le pays, selon un communiqué de l'institution transmise vendredi à Xinhua.
"L'Onuci réitère son plein appui au gouvernement ivoirien dans la recherche de la vérité en ce qui concerne les enquêtes visant à porter les auteurs de violations graves des droits de l'homme devant la justice, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique et ce, dans un délai raisonnable", indique le communiqué signé par le chef de l'Opération, Bert Koenders.
L'Onuci insiste particulièrement sur l'enquête ouverte suite à la découverte, le 11 octobre, dans un puits, d'une fosse commune dans un quartier de la ville de Duékoué, à l'ouest du pays.
Les cadavres de cinq hommes et une femme avaient été exhumés et transférés à Abidjan pour les besoins de l'enquête.
La Mission onusienne rappelle qu'elle a contribué au transport à Abidjan des corps découverts à Duékoué pour faciliter les autopsies afin de faire la lumière sur les circonstances de leur mort.
Bert Koenders exprime ses "inquiétudes sur la lenteur des progrès pour l'obtention des résultats de ces autopsies".
Il réitère sa "pleine disposition" à offrir ses services à la justice ivoirienne dans "la recherche de la vérité et la lutte contre l'impunité".
Le 20 juillet, le camp de Nahibly, dans la ville de Duékoué, qui accueille des déplacés de la crise post-électorale de 2010- 2011, en majorité de l'ethnie Guéré, a été attaqué par des jeunes Malinké, avec le soutien des chasseurs traditionnels appelés " dozos" et d'éléments identifiés comme des membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
Le camp a été complètement détruit, au moins neuf personnes ont été tuées, des dizaines d'autres blessées, des personnes enlevées et plusieurs personnes réfugiées dans les forêts.
"L'Onuci réitère son plein appui au gouvernement ivoirien dans la recherche de la vérité en ce qui concerne les enquêtes visant à porter les auteurs de violations graves des droits de l'homme devant la justice, quels que soient leur statut ou leur appartenance politique et ce, dans un délai raisonnable", indique le communiqué signé par le chef de l'Opération, Bert Koenders.
L'Onuci insiste particulièrement sur l'enquête ouverte suite à la découverte, le 11 octobre, dans un puits, d'une fosse commune dans un quartier de la ville de Duékoué, à l'ouest du pays.
Les cadavres de cinq hommes et une femme avaient été exhumés et transférés à Abidjan pour les besoins de l'enquête.
La Mission onusienne rappelle qu'elle a contribué au transport à Abidjan des corps découverts à Duékoué pour faciliter les autopsies afin de faire la lumière sur les circonstances de leur mort.
Bert Koenders exprime ses "inquiétudes sur la lenteur des progrès pour l'obtention des résultats de ces autopsies".
Il réitère sa "pleine disposition" à offrir ses services à la justice ivoirienne dans "la recherche de la vérité et la lutte contre l'impunité".
Le 20 juillet, le camp de Nahibly, dans la ville de Duékoué, qui accueille des déplacés de la crise post-électorale de 2010- 2011, en majorité de l'ethnie Guéré, a été attaqué par des jeunes Malinké, avec le soutien des chasseurs traditionnels appelés " dozos" et d'éléments identifiés comme des membres des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI).
Le camp a été complètement détruit, au moins neuf personnes ont été tuées, des dizaines d'autres blessées, des personnes enlevées et plusieurs personnes réfugiées dans les forêts.