La manœuvre militaire conjointe des Forces françaises basées au Gabon et la Force Licorne, en collaboration avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) a pris fin le vendredi 23 novembre, au camp d’entraînement de la Force Licorne à Lomo-Nord en présence du Général de Corps d’Armée Soumaïla Bakayoko, Chef d’état-major Général des FRCI, du Général Jean- Jacques Toutous, Commandant les Forces françaises au Gabon et le Colonel Francois Xavier Mabin, Commandant la Force Licorne en Côte d’Ivoire.
Selon un bulletin de l’état-major de Côte d’Ivoire, l’objectif visé par les hautes autorités militaires des deux pays, à travers cette manœuvre militaire conjointe dénommée «AKWABA», est de promouvoir la cohésion entre les deux armées et d’aguerrir les troupes aux exercices de combats rudes adaptés à l’environnement, après une décennie de crise politico-militaire en Côte d’Ivoire. Pendant une semaine, en plus de la théorie, les FRCI ont droit à des exercices pratiques de débarquement, d’actions offensives de combat, d’actions civilo-militaires et des séances de tirs. Débutée sur les bords de la lagune Ebrié, la première phase amphibie de débarquement des troupes françaises basées au Gabon, avec l’entrée en scène des Fusiliers marins commandos ivoiriens (FUMACO), a été bien exécutée par toutes les parties aux opérations. Au cours de cette phase maritime, une instruction en mer a été dispensée aux éléments de la Marine nationale ivoirienne sur le bâtiment de guerre français «le SIROCCO». Dans sa seconde phase d’exécution des exercices tactiques sur le terrain, dite phase terrestre d’actions offensives, le théâtre des opérations a enregistré la participation des Forces françaises associées à celles des FRCI composées du 1er Bataillon d’infanterie, du 1er Bataillon blindé et du 1er Bataillon de commandos et de parachutistes. Tous les soldats mis à rude épreuve ont démontré leur solidarité dans la zone de combat comprise entre Bouaké-M’bahiakro-Dimbokro-Toumodi ; en accomplissant les opérations de reconnaissance des routes, descente progressive vers Kouassi-kouassikro (s/p de Dimbokro) ; contrôle du village de Yababo Kanango (s/p de Toumodi). La matinée du jeudi 22 novembre a été consacrée aux actions civilo–militaires, par la remise d’importants lots de kits scolaires composés entre autres de stylos, sacs, ardoises, trousses, tenues de sport, ballons de sport dans le village de Tien’dekro, respectivement à l’Ecole Primaire Publique et au Collège Soundelé Konan. Les Généraux Jean-Jacques Toutous, Commandant les Forces françaises au Gabon et Soumaïla Bakayoko ont salué la reprise de la coopération militaire et le renforcement des capacités des troupes. Pour eux, cet exercice s’inscrit pleinement dans la relation bilatérale militaire renouvelée entre la Côte d’Ivoire et la France. Surtout dans un contexte apaisé qui permet désormais le retour à l’entraînement des FRCI et des Forces françaises ; signe de retour à une situation normalisée après les dernières manœuvres militaires en 1997, baptisées ‘’ELEPHANT 97’’ …».
Dosso Villard
Selon un bulletin de l’état-major de Côte d’Ivoire, l’objectif visé par les hautes autorités militaires des deux pays, à travers cette manœuvre militaire conjointe dénommée «AKWABA», est de promouvoir la cohésion entre les deux armées et d’aguerrir les troupes aux exercices de combats rudes adaptés à l’environnement, après une décennie de crise politico-militaire en Côte d’Ivoire. Pendant une semaine, en plus de la théorie, les FRCI ont droit à des exercices pratiques de débarquement, d’actions offensives de combat, d’actions civilo-militaires et des séances de tirs. Débutée sur les bords de la lagune Ebrié, la première phase amphibie de débarquement des troupes françaises basées au Gabon, avec l’entrée en scène des Fusiliers marins commandos ivoiriens (FUMACO), a été bien exécutée par toutes les parties aux opérations. Au cours de cette phase maritime, une instruction en mer a été dispensée aux éléments de la Marine nationale ivoirienne sur le bâtiment de guerre français «le SIROCCO». Dans sa seconde phase d’exécution des exercices tactiques sur le terrain, dite phase terrestre d’actions offensives, le théâtre des opérations a enregistré la participation des Forces françaises associées à celles des FRCI composées du 1er Bataillon d’infanterie, du 1er Bataillon blindé et du 1er Bataillon de commandos et de parachutistes. Tous les soldats mis à rude épreuve ont démontré leur solidarité dans la zone de combat comprise entre Bouaké-M’bahiakro-Dimbokro-Toumodi ; en accomplissant les opérations de reconnaissance des routes, descente progressive vers Kouassi-kouassikro (s/p de Dimbokro) ; contrôle du village de Yababo Kanango (s/p de Toumodi). La matinée du jeudi 22 novembre a été consacrée aux actions civilo–militaires, par la remise d’importants lots de kits scolaires composés entre autres de stylos, sacs, ardoises, trousses, tenues de sport, ballons de sport dans le village de Tien’dekro, respectivement à l’Ecole Primaire Publique et au Collège Soundelé Konan. Les Généraux Jean-Jacques Toutous, Commandant les Forces françaises au Gabon et Soumaïla Bakayoko ont salué la reprise de la coopération militaire et le renforcement des capacités des troupes. Pour eux, cet exercice s’inscrit pleinement dans la relation bilatérale militaire renouvelée entre la Côte d’Ivoire et la France. Surtout dans un contexte apaisé qui permet désormais le retour à l’entraînement des FRCI et des Forces françaises ; signe de retour à une situation normalisée après les dernières manœuvres militaires en 1997, baptisées ‘’ELEPHANT 97’’ …».
Dosso Villard