Le président ivoirien, Alassane Ouattara, entame dès mardi, une visite d’Etat dans le district du Zanzan, dans le nord-est du pays, pour "donner espoir" aux populations de cette région dont il se disait "choqué" par "l'extrême pauvreté", lors de la campagne électorale des dernières présidentielles. "J’ai été particulièrement choqué par l’extrême pauvreté des populations dans le nord-est. Cette région manque de tout. Ce n’est pas normal, il faut que l’Etat corrige cette injustice sociale. Et, ce sera parmi nos priorités lorsque nous serons aux affaires", dixit M. Ouattara, en septembre 2010 à Korhogo.
C’était lors d’une conférence de presse marquant le clou d’une longue série de tournées de précampagne qui l’avait conduit dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire pour "s’imprégner personnellement des conditions de vie" de ses compatriotes.
Aujourd’hui, Alassane Ouattara a érigé cette région en chef lieu de district, comprenant deux régions administratives, le Gontougo, avec pour capitale régionale Bondoukou (302 km nord-est d’Abidjan), et le Bounkani, dont Bouna (603 km nord-est d’Abidjan) constitue la métropole.
En attendant la réalisation de ses promesses électorales pour cette terre de savane contrastée par des sols gravillonnaires par endroits, et des bas-fonds aux humus fertiles. Le déplacement du Chef de l’Etat en pays Koulango, Brong (ou Abron) et Lobi devra ainsi lui permettre de réaffirmer ses ambitions pour leurs régions, mieux de leur annoncer un début de concrétisation.
"Réitérer" les promesses électorales
450 milliards. C’est le budget qui devrait être consacré au district du Zanzan dans les cinq années de mandat de Ouattara, selon son programme de gouvernement "Vivre ensemble". Sorte de plan Marshall au profit d’une zone oubliée du développement, cette promesse électorale prévoit la réalisation d’infrastructures de pointes et de base, pour réduire considérablement, en cinq ans, la radicale fracture économique entre le nord-est et les autres régions du pays.
Dans le Zanzan "neuf jeunes sur dix sont au chômage. Cela n’est pas acceptable, il faut qu’on remette la Côte d’Ivoire au travail pour que les femmes s’en sortent et que les jeunes aient un espoir de l’avenir. Quant à nos parents paysans, nous connaissons vos problèmes, ici l’anacarde ne se vend plus ou il se vend à 50 FCFA le Kg, alors qu’il y a quelques années, il était vendu à 400 ou 500 FCFA", dénonçait-il, lors d’un meeting à Bondoukou en 2010.
Pour le département de Bondoukou en particulier, Alassane Ouattara avait promis, entre autres, d’investir 8 milliards de FCFA dans la santé, 6 milliards "pour régler les problèmes d’eau potable", notamment dans la réparation de 440 pompes villageoises ainsi que la réalisation de plus de 300 nouvelles pompes villageoises.
Il s’était également engagé à construire de petites unités de production d’électricité dans tous les villages de moins de 500 habitants, 157 nouvelles écoles dans le département, et 500 classes primaires, et bitumer l’axe Bondoukou-frontière du Ghana. "Nous avons prévu pour cela, des investissements importants", a-t-il signifié. Si toutes ces promesses ne sont pas encore tenues, des débuts d’application sont toutefois perceptibles dans diverses localités du Zanzan, à travers des chantiers du programme présidence d’urgence (PPU). Mais, n'oublions pas qu'entre temps, la crise postélectorale est passée par là. Patience donc, aux populations !
Le PPU comme début de traitement
En attendant, le PPU, par ses réalisations, constitue un début de traitement pour Zanzan, "malade de ses infrastructures". Le centre hospitalier régional (CHR) de Bondoukou, et l’hôpital général de Bouna retrouvent leur goût de jeunesse avec des travaux de réhabilitation, ainsi que des dotations en matériel de soin. L’éclairage public s’étant également amélioré à Bondoukou, avec le remplacement des poteaux électriques, les caniveaux ont été curés, le pont sur l’axe menant du Lycée moderne à la Librairie K. Appia est à nouveau fonctionnel après plusieurs années d’impraticabilité. Plusieurs tables-bancs et salles de classe ont été offerts à des villages du district, mais aussi du matériel a été offert aux centres hospitaliers ruraux.
Toutefois, les défis à relever dans cette partie du pays restent encore nombreux.
C’est pourquoi, pour redonner confiance aux populations, Alassane Ouattara visitera tous les départements du district, de Bondoukou à Bouna, en passant par Téhini, Doropo, Nassian, Sandégué, Tanda, Koun-Fao et Transua.
Une visite importante pour la région
Le Président de la République entame sa tournée par l’Etape de Bouna, mardi. Mais bien avant, il sera accueilli le même jour à Bondoukou, la capitale du district. Le lendemain mercredi, il mettra le cap sur Doropo, Téhini, Nassian et Sandégué, avant d’enchainer jeudi, sur les étapes de Transua, Koun-Fao et Tanda avec une petite escale à Gouméré pour inaugurer un collège. Vendredi, le Chef de l’Etat va clore sa randonnée à Bondoukou, par l'inauguration d'un Lycée de jeunes filles et un meeting. Dans chacune de ces villes, Alassane Ouattara prononcera des discours devant les populations locales.
(AIP)
C’était lors d’une conférence de presse marquant le clou d’une longue série de tournées de précampagne qui l’avait conduit dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire pour "s’imprégner personnellement des conditions de vie" de ses compatriotes.
Aujourd’hui, Alassane Ouattara a érigé cette région en chef lieu de district, comprenant deux régions administratives, le Gontougo, avec pour capitale régionale Bondoukou (302 km nord-est d’Abidjan), et le Bounkani, dont Bouna (603 km nord-est d’Abidjan) constitue la métropole.
En attendant la réalisation de ses promesses électorales pour cette terre de savane contrastée par des sols gravillonnaires par endroits, et des bas-fonds aux humus fertiles. Le déplacement du Chef de l’Etat en pays Koulango, Brong (ou Abron) et Lobi devra ainsi lui permettre de réaffirmer ses ambitions pour leurs régions, mieux de leur annoncer un début de concrétisation.
"Réitérer" les promesses électorales
450 milliards. C’est le budget qui devrait être consacré au district du Zanzan dans les cinq années de mandat de Ouattara, selon son programme de gouvernement "Vivre ensemble". Sorte de plan Marshall au profit d’une zone oubliée du développement, cette promesse électorale prévoit la réalisation d’infrastructures de pointes et de base, pour réduire considérablement, en cinq ans, la radicale fracture économique entre le nord-est et les autres régions du pays.
Dans le Zanzan "neuf jeunes sur dix sont au chômage. Cela n’est pas acceptable, il faut qu’on remette la Côte d’Ivoire au travail pour que les femmes s’en sortent et que les jeunes aient un espoir de l’avenir. Quant à nos parents paysans, nous connaissons vos problèmes, ici l’anacarde ne se vend plus ou il se vend à 50 FCFA le Kg, alors qu’il y a quelques années, il était vendu à 400 ou 500 FCFA", dénonçait-il, lors d’un meeting à Bondoukou en 2010.
Pour le département de Bondoukou en particulier, Alassane Ouattara avait promis, entre autres, d’investir 8 milliards de FCFA dans la santé, 6 milliards "pour régler les problèmes d’eau potable", notamment dans la réparation de 440 pompes villageoises ainsi que la réalisation de plus de 300 nouvelles pompes villageoises.
Il s’était également engagé à construire de petites unités de production d’électricité dans tous les villages de moins de 500 habitants, 157 nouvelles écoles dans le département, et 500 classes primaires, et bitumer l’axe Bondoukou-frontière du Ghana. "Nous avons prévu pour cela, des investissements importants", a-t-il signifié. Si toutes ces promesses ne sont pas encore tenues, des débuts d’application sont toutefois perceptibles dans diverses localités du Zanzan, à travers des chantiers du programme présidence d’urgence (PPU). Mais, n'oublions pas qu'entre temps, la crise postélectorale est passée par là. Patience donc, aux populations !
Le PPU comme début de traitement
En attendant, le PPU, par ses réalisations, constitue un début de traitement pour Zanzan, "malade de ses infrastructures". Le centre hospitalier régional (CHR) de Bondoukou, et l’hôpital général de Bouna retrouvent leur goût de jeunesse avec des travaux de réhabilitation, ainsi que des dotations en matériel de soin. L’éclairage public s’étant également amélioré à Bondoukou, avec le remplacement des poteaux électriques, les caniveaux ont été curés, le pont sur l’axe menant du Lycée moderne à la Librairie K. Appia est à nouveau fonctionnel après plusieurs années d’impraticabilité. Plusieurs tables-bancs et salles de classe ont été offerts à des villages du district, mais aussi du matériel a été offert aux centres hospitaliers ruraux.
Toutefois, les défis à relever dans cette partie du pays restent encore nombreux.
C’est pourquoi, pour redonner confiance aux populations, Alassane Ouattara visitera tous les départements du district, de Bondoukou à Bouna, en passant par Téhini, Doropo, Nassian, Sandégué, Tanda, Koun-Fao et Transua.
Une visite importante pour la région
Le Président de la République entame sa tournée par l’Etape de Bouna, mardi. Mais bien avant, il sera accueilli le même jour à Bondoukou, la capitale du district. Le lendemain mercredi, il mettra le cap sur Doropo, Téhini, Nassian et Sandégué, avant d’enchainer jeudi, sur les étapes de Transua, Koun-Fao et Tanda avec une petite escale à Gouméré pour inaugurer un collège. Vendredi, le Chef de l’Etat va clore sa randonnée à Bondoukou, par l'inauguration d'un Lycée de jeunes filles et un meeting. Dans chacune de ces villes, Alassane Ouattara prononcera des discours devant les populations locales.
(AIP)