Le chef de l’Etat, Alassane Dramane Ouattara, va séjourner, pendant trois jours, dans le District du Zanzan. Les populations des différentes régions attendent cette visite, tout en espérant que leur hôte réalisera ses promesses de campagne.
L’usage consacre la promesse comme une dette. Les populations du District du Zanzan vont expérimenter cet adage. Et mesurer ce que vaut la parole d’Alassane Dramane Ouattara, à l’occasion de la visite d’Etat que l’actuel chef de l’Etat effectue les 27, 28, 29 et 30 novembre 2012 dans le Zanzan. Pendant la campagne présidentielle, M. Ouattara, alors candidat du Rdr, avait promis, la bagatelle somme de 450 milliards fcfa au district du Zanzan. Désormais chef de l’Etat, il a l’occasion de prouver qu’un « Ouattara quand il dit, il le fait et quand il promet, il tient promesse ». Pour reprendre ses propres termes. Cette visite d’Alassane Ouattara est donc à propos pour les régions de Bouna et de Bondoukou. Ces zones de grandes potentialités se situent paradoxalement au bas de l’échelle concernant le développement. Et elles ont justement besoin de coups de pouce de l’Etat pour initier le processus de développement. Mais aussi pour mettre en œuvre des programmes de lutte contre la pauvreté et procéder à l’équipement. C’est pourquoi, les populations qui vivent dans l’extrême pauvreté attendent avec espoir cette visite d’Etat. Le premier défi qui attend Alassane Ouattara, c’est déjà le tronçon qui mène dans cette région. En effet, les infrastructures dans ce district doivent figurer au nombre des priorités. Mais question : Ouattara a -il dans ses bagages la somme promise ? Cette interrogation qui implique le respect de la parole donnée ne devrait pas être posée. Mais malheureusement, il existe des précédents concernant Alassane Ouattara. Le mentor du Rdr est aux commandes de la Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011, date à laquelle Laurent Gbagbo a été renversé. Et le nouvel homme fort du pays, qui avait fait des promesses à toutes les régions pendant la période de campagne, a déjà effectué une visite d’Etat dans la région de l’Ouest. Cette partie du pays, à la merci des dozos et autres bandes armées, n’a rien reçu de ce que Ouattara a promis. D’où la crainte de nombreux filles et fils du district du Zanzan. A Bouna comme à Bongouanou, nombreux sont ceux qui se demandent si, à défaut d’une pluie de milliards sur les deux régions, les populations pourront au moins avoir les 450 milliards fcfa qu’Alassane Ouattara avait promis. Dans cette perspective, elles saluent l’action des cadres qui se sont mis en branle dans le cadre des préparatifs de la visite d’Etat. Mais elles espèrent surtout que les différents porte-parole des régions vont présenter les réalités au visiteur. Elles exhortent le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani et les autres cadres de la région à mettre en avant l’intérêt de la région. « Parce que trop souvent quand les cadres s’agitent à l’occasion des visites d’Etat, c’est soit pour se positionner ou renforcer leur position », observe un fils du Zanzan. Qui recommande que cette fois-ci, « on chante moins les louages du chef de l’Etat pour lui présenter les véritables problèmes de la région et des populations ». Pour les ressortissants du Zanzan, « la région a trop de problèmes pour que l’on se livre à la démagogie ».
Koulibaly Doucy
L’usage consacre la promesse comme une dette. Les populations du District du Zanzan vont expérimenter cet adage. Et mesurer ce que vaut la parole d’Alassane Dramane Ouattara, à l’occasion de la visite d’Etat que l’actuel chef de l’Etat effectue les 27, 28, 29 et 30 novembre 2012 dans le Zanzan. Pendant la campagne présidentielle, M. Ouattara, alors candidat du Rdr, avait promis, la bagatelle somme de 450 milliards fcfa au district du Zanzan. Désormais chef de l’Etat, il a l’occasion de prouver qu’un « Ouattara quand il dit, il le fait et quand il promet, il tient promesse ». Pour reprendre ses propres termes. Cette visite d’Alassane Ouattara est donc à propos pour les régions de Bouna et de Bondoukou. Ces zones de grandes potentialités se situent paradoxalement au bas de l’échelle concernant le développement. Et elles ont justement besoin de coups de pouce de l’Etat pour initier le processus de développement. Mais aussi pour mettre en œuvre des programmes de lutte contre la pauvreté et procéder à l’équipement. C’est pourquoi, les populations qui vivent dans l’extrême pauvreté attendent avec espoir cette visite d’Etat. Le premier défi qui attend Alassane Ouattara, c’est déjà le tronçon qui mène dans cette région. En effet, les infrastructures dans ce district doivent figurer au nombre des priorités. Mais question : Ouattara a -il dans ses bagages la somme promise ? Cette interrogation qui implique le respect de la parole donnée ne devrait pas être posée. Mais malheureusement, il existe des précédents concernant Alassane Ouattara. Le mentor du Rdr est aux commandes de la Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011, date à laquelle Laurent Gbagbo a été renversé. Et le nouvel homme fort du pays, qui avait fait des promesses à toutes les régions pendant la période de campagne, a déjà effectué une visite d’Etat dans la région de l’Ouest. Cette partie du pays, à la merci des dozos et autres bandes armées, n’a rien reçu de ce que Ouattara a promis. D’où la crainte de nombreux filles et fils du district du Zanzan. A Bouna comme à Bongouanou, nombreux sont ceux qui se demandent si, à défaut d’une pluie de milliards sur les deux régions, les populations pourront au moins avoir les 450 milliards fcfa qu’Alassane Ouattara avait promis. Dans cette perspective, elles saluent l’action des cadres qui se sont mis en branle dans le cadre des préparatifs de la visite d’Etat. Mais elles espèrent surtout que les différents porte-parole des régions vont présenter les réalités au visiteur. Elles exhortent le ministre Kobenan Kouassi Adjoumani et les autres cadres de la région à mettre en avant l’intérêt de la région. « Parce que trop souvent quand les cadres s’agitent à l’occasion des visites d’Etat, c’est soit pour se positionner ou renforcer leur position », observe un fils du Zanzan. Qui recommande que cette fois-ci, « on chante moins les louages du chef de l’Etat pour lui présenter les véritables problèmes de la région et des populations ». Pour les ressortissants du Zanzan, « la région a trop de problèmes pour que l’on se livre à la démagogie ».
Koulibaly Doucy