Korhogo - Après la cérémonie de lancement qui a eu lieu le 18 octobre au palais de la culture (Abidjan), la première édition du Festival des arts sacrés de Korhogo (FASKO), visant à promouvoir la culture et les arts sacrés du district des Savanes et de la région du Hambol, s’est tenue samedi et dimanche à Korhogo, autour du thème « Arts sacrés, patrimoine culturel et développement local ».
Durant deux jours, les populations locales et les participants venus de l’Europe notamment d’Allemagne, de la Suède et de la Suisse, ont assisté aux prestations des danses traditionnelles telles que le balafon, le boloye, le N’goron, le soromiguidjo et le tozopory, avant découvrir les rites sacrés du peuple Senoufo à travers des démonstrations des guérisseurs et charlatans.
« La tenue de ce festival est pour nous l’une des meilleures voies pour accéder à un développement durable des régions suscitées», a indiqué le chef de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, Konan Yves qui représentait le ministre Bandaman Maurice.
Il a invité les populations à s’approprier ce projet de valorisation des arts et la culture des régions Tchologo, Bagoué, Poro et Hambol. « Les arts et la culture constituent l’un des intérêts communs sur lesquels nous devons nous engager », a-t-il souligné, notant que « la culture n’est pas une attribution exclusive de l’Etat, ni un apanage politique ».
En dehors du Katana Festival de Korhogo dont la dernière édition date de plus d’une décennie, il n’y a plus eu de manifestations d’envergure régionale visant à promouvoir le riche patrimoine culturel immatériel et matériel du district des Savanes.
Au cours du colloque qui marqué ce Festival, l’anthropologue Dr Till Forster de la Suisse et l’écologiste Guuillena de la Suède ont fait des communications portant respectivement sur « La normalisation du travail quotidien » et « Le savoir écologique traditionnel et l’utilisation durable des ressources forestières pour la reproduction des modes de vie dans le triangle des xylophones (balafon) ».
La troisième communication de ce colloque a porté sur « La présentation du monde Senoufo ». Elle a été l’œuvre du conseiller technique du ministre de l’Intégration africaine et professeur d’histoire et géographie, Soro Siélé, fils de la région. Elle a permis aux participants de découvrir les traits caractéristiques du peuple Senoufo et les richesses culturelles de la région.
Dans ces prochaines éditions, ce projet est appelé à s’ouvrir à des pays frères, en premier lieu, le Burkina Faso et le Mali qui forment à ce jour avec la Côte d’Ivoire, « Le triangle du balafon ».
«Tout ce qui est grand au monde commence petit et c’est avec le courage et la volonté que ça progresse », a affirmé l’adjoint au maire, Coulibaly Salimou qui souhaite que la prochaine édition de ce festival soit mieux organisée.
(AIP)
nbf/cmas
Durant deux jours, les populations locales et les participants venus de l’Europe notamment d’Allemagne, de la Suède et de la Suisse, ont assisté aux prestations des danses traditionnelles telles que le balafon, le boloye, le N’goron, le soromiguidjo et le tozopory, avant découvrir les rites sacrés du peuple Senoufo à travers des démonstrations des guérisseurs et charlatans.
« La tenue de ce festival est pour nous l’une des meilleures voies pour accéder à un développement durable des régions suscitées», a indiqué le chef de cabinet du ministre de la Culture et de la Francophonie, Konan Yves qui représentait le ministre Bandaman Maurice.
Il a invité les populations à s’approprier ce projet de valorisation des arts et la culture des régions Tchologo, Bagoué, Poro et Hambol. « Les arts et la culture constituent l’un des intérêts communs sur lesquels nous devons nous engager », a-t-il souligné, notant que « la culture n’est pas une attribution exclusive de l’Etat, ni un apanage politique ».
En dehors du Katana Festival de Korhogo dont la dernière édition date de plus d’une décennie, il n’y a plus eu de manifestations d’envergure régionale visant à promouvoir le riche patrimoine culturel immatériel et matériel du district des Savanes.
Au cours du colloque qui marqué ce Festival, l’anthropologue Dr Till Forster de la Suisse et l’écologiste Guuillena de la Suède ont fait des communications portant respectivement sur « La normalisation du travail quotidien » et « Le savoir écologique traditionnel et l’utilisation durable des ressources forestières pour la reproduction des modes de vie dans le triangle des xylophones (balafon) ».
La troisième communication de ce colloque a porté sur « La présentation du monde Senoufo ». Elle a été l’œuvre du conseiller technique du ministre de l’Intégration africaine et professeur d’histoire et géographie, Soro Siélé, fils de la région. Elle a permis aux participants de découvrir les traits caractéristiques du peuple Senoufo et les richesses culturelles de la région.
Dans ces prochaines éditions, ce projet est appelé à s’ouvrir à des pays frères, en premier lieu, le Burkina Faso et le Mali qui forment à ce jour avec la Côte d’Ivoire, « Le triangle du balafon ».
«Tout ce qui est grand au monde commence petit et c’est avec le courage et la volonté que ça progresse », a affirmé l’adjoint au maire, Coulibaly Salimou qui souhaite que la prochaine édition de ce festival soit mieux organisée.
(AIP)
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