ABIDJAN - Le sous-secrétaire général de l`ONU chargé des
droits de l`Homme, Ivan Simonovic, démarre mardi une visite en Côte d`Ivoire
afin d`évaluer la situation des droits de l`Homme un an et demi après une
crise politico-militaire meurtrière.
M. Simonovic "entame ce jour une nouvelle visite dans le pays, afin
d`évaluer la situation générale des droits de l`Homme et de discuter de cette
situation avec les autorités", ont indiqué les Nations unies dans un
communiqué.
Le responsable onusien, qui s`était rendu en Côte d`Ivoire en plein conflit
en avril 2011, a expliqué qu`il souhaitait voir "ce qu`il y a lieu de faire
afin d`empêcher une détérioration de la situation, de renforcer la protection
des civils, de prévenir d`autres atrocités".
Au cours de sa visite de six jours, il doit notamment se rendre dans
l`ouest du pays, région frontalière du Liberia qui a été la cible d`attaques
sanglantes cette année.
Cette visite intervient alors que l`armée ivoirienne, les Forces
républicaines (FRCI), a été récemment accusée par des ONG internationales de
nombreuses violations des droits de l`Homme, arrestations et détentions
arbitraires et torture notamment, après une vague d`attaques contre les forces
de sécurité entre août et octobre.
Le gouvernement a admis que des militaires aient pu commettre des
"dérapages" et a promis des enquêtes.
Les attaques récentes ont entraîné le plus grave regain de tension depuis
la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui s`est
terminée par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.
tmo/ej
droits de l`Homme, Ivan Simonovic, démarre mardi une visite en Côte d`Ivoire
afin d`évaluer la situation des droits de l`Homme un an et demi après une
crise politico-militaire meurtrière.
M. Simonovic "entame ce jour une nouvelle visite dans le pays, afin
d`évaluer la situation générale des droits de l`Homme et de discuter de cette
situation avec les autorités", ont indiqué les Nations unies dans un
communiqué.
Le responsable onusien, qui s`était rendu en Côte d`Ivoire en plein conflit
en avril 2011, a expliqué qu`il souhaitait voir "ce qu`il y a lieu de faire
afin d`empêcher une détérioration de la situation, de renforcer la protection
des civils, de prévenir d`autres atrocités".
Au cours de sa visite de six jours, il doit notamment se rendre dans
l`ouest du pays, région frontalière du Liberia qui a été la cible d`attaques
sanglantes cette année.
Cette visite intervient alors que l`armée ivoirienne, les Forces
républicaines (FRCI), a été récemment accusée par des ONG internationales de
nombreuses violations des droits de l`Homme, arrestations et détentions
arbitraires et torture notamment, après une vague d`attaques contre les forces
de sécurité entre août et octobre.
Le gouvernement a admis que des militaires aient pu commettre des
"dérapages" et a promis des enquêtes.
Les attaques récentes ont entraîné le plus grave regain de tension depuis
la fin de la crise postélectorale de décembre 2010-avril 2011, qui s`est
terminée par deux semaines de guerre et a fait quelque 3.000 morts.
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