Comme annoncé, le président de la République, Alassane Ouattara a débuté hier sa visite dans le district du Zanzan. A Bondoukou où le chef de l’Etat a posé ses bagages pour un séjour de 4 jours, les populations ont réservé un accueil triomphal à Alassane Ouattara. De l’aéroport régional de Bondoukou à la résidence présidentielle, entièrement réhabilitée, en passant par le stade Ali Timité où s’est dressé un arc de triomphe pour abriter les cérémonials honneurs militaires, il y avait foule, foule. Dès 8 heures, les voies constituant tout le parcours présidentiel sont prises d’assaut par les populations.
Il est 10 heures lorsque l’ensemble du corps préfectoral dirigé par le préfet de région Germain François Goun, les ministres Kandia Camara, Kobenan Kouassi Adjoumani, Patrick Achi, Adama Tounkara, Anne Désirée Ouloto, Gaoussou Touré et le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Soumaïla Bakayoko arrivent à l’aéroport régional de Bondoukou. Ils descendent et s’installent sous des tentes dressées pour la circonstance pour les autorités. A côté d’eux, une impressionnante présence de têtes couronnées de la région de Gontougo, majestueusement drapées de tenues traditionnelles et parées d’or. Malgré le sélectif comité d’accueil du président Alassane Ouattara sur la plateforme aéroportuaire régionale de Bondoukou, des centaines de jeunes et de femmes ont réussi à briser le cordon de sécurité pour s’offrir le loisir de voir de près l’avion de leur président atterrir. Chantant et dansant au son de tam-tams et de battements de mains, ils attendaient depuis 8 heures le président de la République.
11heures 50, l’avion présidentiel tente de se poser sur le tarmac de l’aéroport de Bondoukou.
11heures 55, le couple présidentiel, suivi des ministres de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et de la Santé, Raymonde Goudou-Coffie foule le sol de la cité des mille mosquées sous les regards remplis de bonheur des populations présentes. Ils se dirigent vers le général Soumaïla Bakayoko, les autorités locales et les ministres présents pour leur serrer, chaleureusement, la main. Ensuite, le cap est mis sur le centre-ville de Bondoukou.
A l’entrée de la ville, près de l’escadron de gendarmerie, à une dizaine de mètres du stade Ali Timité, un magnifique Arc de Triomphe est érigé pour recevoir l’illustre invité. Deux bouquets de fleurs sont offerts au président de la République et à son épouse. Ensuite des honneurs militaires sont exécutés par des éléments des deux bataillons du groupement Est, placés sous les ordres du commandant Soro Dramane. Après l’hymne national et le passage en revue des troupes, le chef de l’Etat avance vers les élus, les cadres et les autorités traditionnelles et religieuses pour les saluer, une fois de plus. Pendant ce temps, au sein de la marré noire humaine visiblement surexcitée et passionnée, l’on tente désespérément de se frayer un chemin pour toucher et admirer le président Ouattara. C’est le cas du vieux Sékou, âgé de 86 ans. Ce vieillard qui se tient à peine sur ses jambes, a décidé de « vivre, peut-être pour la dernière fois, un instant de bonheur avec son idole ». A seulement 50 pieds au-dessus de leurs têtes, un hélicoptère veille au grain en s’immobilisant dans les airs. Spectacle impressionnant. Quelques minutes plus tard, le long cortège présidentiel prend la direction de la résidence du chef de l’Etat. Tout au long du parcours, les populations heureuses chantent le nom du président de la République. « ADO dit, ADO fait », scande en chœur, la foule en délire. Il est 12 heures 38, lorsqu’Alassane Ouattara pénètre dans sa résidence d’Etat à Bondoukou. 20 minutes plus tard, il en ressort pour prendre la direction de l’aéroport régional de Bondoukou. 13 heures 25, il s’envole pour Bouna où il est prévu un meeting au stade de la ville.
Grosse frayeur à l’atterrissage
Plus de peur que de mal ! Sous l’effet d’un violant vent produit à l’atterrissage par les puissantes hélices de l’avion, le tapis rouge dressé au sol, quelques instants plus tôt, vole de tout son poids pour retomber à des dizaines de mètres de l’emplacement initial. Le bruit assourdissant que produit cet incident, créé une petite panique, notamment chez la population, qui a sans doute cru à une détonation. Fort heureusement à la vitesse de l’éclair, tout est remis en ordre. Le président de la République peut enfin descendre de son avion. Après le cérémonial, le chef de l’Etat se déclare heureux de se retrouver dans une région qu’il a visitée durant la campagne pour la présidentielle de la fin d’année 2010. « Mme Dominique et moi-même sommes heureux de nous retrouver ici à Bondoukou », a déclaré le président de la République, Alassane Ouattara sous l’arc de triomphe dressé par les populations.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou
Il est 10 heures lorsque l’ensemble du corps préfectoral dirigé par le préfet de région Germain François Goun, les ministres Kandia Camara, Kobenan Kouassi Adjoumani, Patrick Achi, Adama Tounkara, Anne Désirée Ouloto, Gaoussou Touré et le chef d’état-major général des Forces républicaines de Côte d’Ivoire, Soumaïla Bakayoko arrivent à l’aéroport régional de Bondoukou. Ils descendent et s’installent sous des tentes dressées pour la circonstance pour les autorités. A côté d’eux, une impressionnante présence de têtes couronnées de la région de Gontougo, majestueusement drapées de tenues traditionnelles et parées d’or. Malgré le sélectif comité d’accueil du président Alassane Ouattara sur la plateforme aéroportuaire régionale de Bondoukou, des centaines de jeunes et de femmes ont réussi à briser le cordon de sécurité pour s’offrir le loisir de voir de près l’avion de leur président atterrir. Chantant et dansant au son de tam-tams et de battements de mains, ils attendaient depuis 8 heures le président de la République.
11heures 50, l’avion présidentiel tente de se poser sur le tarmac de l’aéroport de Bondoukou.
11heures 55, le couple présidentiel, suivi des ministres de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et de la Santé, Raymonde Goudou-Coffie foule le sol de la cité des mille mosquées sous les regards remplis de bonheur des populations présentes. Ils se dirigent vers le général Soumaïla Bakayoko, les autorités locales et les ministres présents pour leur serrer, chaleureusement, la main. Ensuite, le cap est mis sur le centre-ville de Bondoukou.
A l’entrée de la ville, près de l’escadron de gendarmerie, à une dizaine de mètres du stade Ali Timité, un magnifique Arc de Triomphe est érigé pour recevoir l’illustre invité. Deux bouquets de fleurs sont offerts au président de la République et à son épouse. Ensuite des honneurs militaires sont exécutés par des éléments des deux bataillons du groupement Est, placés sous les ordres du commandant Soro Dramane. Après l’hymne national et le passage en revue des troupes, le chef de l’Etat avance vers les élus, les cadres et les autorités traditionnelles et religieuses pour les saluer, une fois de plus. Pendant ce temps, au sein de la marré noire humaine visiblement surexcitée et passionnée, l’on tente désespérément de se frayer un chemin pour toucher et admirer le président Ouattara. C’est le cas du vieux Sékou, âgé de 86 ans. Ce vieillard qui se tient à peine sur ses jambes, a décidé de « vivre, peut-être pour la dernière fois, un instant de bonheur avec son idole ». A seulement 50 pieds au-dessus de leurs têtes, un hélicoptère veille au grain en s’immobilisant dans les airs. Spectacle impressionnant. Quelques minutes plus tard, le long cortège présidentiel prend la direction de la résidence du chef de l’Etat. Tout au long du parcours, les populations heureuses chantent le nom du président de la République. « ADO dit, ADO fait », scande en chœur, la foule en délire. Il est 12 heures 38, lorsqu’Alassane Ouattara pénètre dans sa résidence d’Etat à Bondoukou. 20 minutes plus tard, il en ressort pour prendre la direction de l’aéroport régional de Bondoukou. 13 heures 25, il s’envole pour Bouna où il est prévu un meeting au stade de la ville.
Grosse frayeur à l’atterrissage
Plus de peur que de mal ! Sous l’effet d’un violant vent produit à l’atterrissage par les puissantes hélices de l’avion, le tapis rouge dressé au sol, quelques instants plus tôt, vole de tout son poids pour retomber à des dizaines de mètres de l’emplacement initial. Le bruit assourdissant que produit cet incident, créé une petite panique, notamment chez la population, qui a sans doute cru à une détonation. Fort heureusement à la vitesse de l’éclair, tout est remis en ordre. Le président de la République peut enfin descendre de son avion. Après le cérémonial, le chef de l’Etat se déclare heureux de se retrouver dans une région qu’il a visitée durant la campagne pour la présidentielle de la fin d’année 2010. « Mme Dominique et moi-même sommes heureux de nous retrouver ici à Bondoukou », a déclaré le président de la République, Alassane Ouattara sous l’arc de triomphe dressé par les populations.
Jean Michel Ouattara à Bondoukou