Bouna – Le président des jeunes de Bouna, Camara Soualio déplore la situation de pauvreté dans laquelle vivent les jeunes de Bouna.
« La jeunesse de Bouna dans sa majorité est désœuvrée, est pauvre », a regretté Camara Soualio, tout en exprimant son optimisme face aux promesses faites par le chef de l’Etat, mardi, lors de son meeting tenu à Bouna dans le cadre de sa visite d’Etat dans le district du Zanzan. « Avec cette information que le Président vient de nous donner, nous sommes vraiment content et nous espérons que ce sera rapidement mis en œuvre pour que nous puissions bénéficier de beaucoup de choses », a-t-il soutenu.
« Une ville comme Bouna dont on dit qu’elle est le grenier de la Côte d’ivoire, il n’y a aucun centre de formation, il n’y aucune usine. Pas de centre de formation agricole, pas d’usine alors que nous produisons la moitié de la production de l’anacarde au niveau du district du Zanzan », a déploré le président des jeunes de Bouna.
Pour preuve, a-t-il dit, « il faut reconnaître que nous produisons mais nous ne gagnons rien ». Selon le leader des jeunes, Bouna qui est zone de production agricole, notamment de l’igname et de l’anacarde, ne bénéficie pas des retombées de ces productions à cause des prix dérisoires appliqués aux producteurs.
« Concernant la production de cette année, rien n’a été écoulé. Il y a certains producteurs qui ont gardé leur anacarde parce que le prix qui a été donné est trop bas », a-t-il révélé, précisant qu’il y a certains, jusqu’aujourd’hui, qui détiennent des tonnes et des tonnes d’anacarde.
Pour Camara Soualio, les frais d’entretien ne sont pas couverts par la vente des produits au prix proposé. « Vous nettoyez votre champ d’anacarde, il y en a qui ont cinq hectares et d’autres en ont dix, vous mettez des millions à les nettoyer et la fin vous ne gagnez rien parce que le prix est très bas », a-t-il fait remarquer.
A cela s’ajoute la question de la pluviométrie qui pourrait affecter les anacardiers, allant jusqu’à réduire de moitié la production d’anacarde de cette année ainsi que la culture du riz. « A Bouna, le problème climatique est vraiment difficile, on n’arrive pas à maîtriser la pluviométrie », s’est inquiété Camara Soualio, souhaitant la création de retenues d’eau pour la culture de riz et de cultures maraîchères.
(AIP)
ibt/kkf/cmas
« La jeunesse de Bouna dans sa majorité est désœuvrée, est pauvre », a regretté Camara Soualio, tout en exprimant son optimisme face aux promesses faites par le chef de l’Etat, mardi, lors de son meeting tenu à Bouna dans le cadre de sa visite d’Etat dans le district du Zanzan. « Avec cette information que le Président vient de nous donner, nous sommes vraiment content et nous espérons que ce sera rapidement mis en œuvre pour que nous puissions bénéficier de beaucoup de choses », a-t-il soutenu.
« Une ville comme Bouna dont on dit qu’elle est le grenier de la Côte d’ivoire, il n’y a aucun centre de formation, il n’y aucune usine. Pas de centre de formation agricole, pas d’usine alors que nous produisons la moitié de la production de l’anacarde au niveau du district du Zanzan », a déploré le président des jeunes de Bouna.
Pour preuve, a-t-il dit, « il faut reconnaître que nous produisons mais nous ne gagnons rien ». Selon le leader des jeunes, Bouna qui est zone de production agricole, notamment de l’igname et de l’anacarde, ne bénéficie pas des retombées de ces productions à cause des prix dérisoires appliqués aux producteurs.
« Concernant la production de cette année, rien n’a été écoulé. Il y a certains producteurs qui ont gardé leur anacarde parce que le prix qui a été donné est trop bas », a-t-il révélé, précisant qu’il y a certains, jusqu’aujourd’hui, qui détiennent des tonnes et des tonnes d’anacarde.
Pour Camara Soualio, les frais d’entretien ne sont pas couverts par la vente des produits au prix proposé. « Vous nettoyez votre champ d’anacarde, il y en a qui ont cinq hectares et d’autres en ont dix, vous mettez des millions à les nettoyer et la fin vous ne gagnez rien parce que le prix est très bas », a-t-il fait remarquer.
A cela s’ajoute la question de la pluviométrie qui pourrait affecter les anacardiers, allant jusqu’à réduire de moitié la production d’anacarde de cette année ainsi que la culture du riz. « A Bouna, le problème climatique est vraiment difficile, on n’arrive pas à maîtriser la pluviométrie », s’est inquiété Camara Soualio, souhaitant la création de retenues d’eau pour la culture de riz et de cultures maraîchères.
(AIP)
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