PARIS - Les proches de l'Ivoirien Firmin Mahé ont été déclarés mardi recevables dans leur constitution de partie civile au procès de ses meurtriers présumés, bien qu'ils n'aient pas reconnu la victime sur une photo qui leur avait été présentée la veille.
Les avocats des quatre anciens militaires de la force Licorne en Côte d'Ivoire jugés pour le meurtre de Mahé en 2005 avaient demandé lundi soir à la cour de déclarer irrecevables ces parties civiles.
A l'audience, l'ancienne compagne de Mahé, un de ses frères et un neveu
n'avaient pas reconnu leur proche sur une photo qui avait été prise par les
militaires peu avant sa mort.
A la reprise des débats mardi matin, le président de la cour, Olivier
Leurent, a estimé que le temps passé, le stress, les circonstances dans
lesquelles la photo avait été prise, alors que Mahé était blessé par balle,
pouvaient expliquer que ses proches ne l'aient pas reconnu.
Firmin Mahé était considéré par les militaires comme un dangereux "coupeur
de route", un bandit dépouillant les voyageurs et terrorisant les populations
dans la zone de confiance qu'ils étaient chargés de surveiller.
Sa famille conteste, affirmant que Mahé était plombier lorsqu'il était à
Abidjan et cultivait le riz lorsqu'il allait au village.
Il a été étouffé avec un sac plastique alors qu'il était transporté dans un
véhicule blindé français entre Bangolo et Man, dans l'ouest de la Côte
d'Ivoire. Les accusés disent avoir agi sur ordre.
Les avocats des quatre anciens militaires de la force Licorne en Côte d'Ivoire jugés pour le meurtre de Mahé en 2005 avaient demandé lundi soir à la cour de déclarer irrecevables ces parties civiles.
A l'audience, l'ancienne compagne de Mahé, un de ses frères et un neveu
n'avaient pas reconnu leur proche sur une photo qui avait été prise par les
militaires peu avant sa mort.
A la reprise des débats mardi matin, le président de la cour, Olivier
Leurent, a estimé que le temps passé, le stress, les circonstances dans
lesquelles la photo avait été prise, alors que Mahé était blessé par balle,
pouvaient expliquer que ses proches ne l'aient pas reconnu.
Firmin Mahé était considéré par les militaires comme un dangereux "coupeur
de route", un bandit dépouillant les voyageurs et terrorisant les populations
dans la zone de confiance qu'ils étaient chargés de surveiller.
Sa famille conteste, affirmant que Mahé était plombier lorsqu'il était à
Abidjan et cultivait le riz lorsqu'il allait au village.
Il a été étouffé avec un sac plastique alors qu'il était transporté dans un
véhicule blindé français entre Bangolo et Man, dans l'ouest de la Côte
d'Ivoire. Les accusés disent avoir agi sur ordre.