PARIS, Le président ivoirien Alassane Ouattara a dit mardi qu`une décision sur le transfèrement de l`ex-Première dame ivoirienne Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI) serait prise "dans les semaines ou les mois qui viennent".
"Nous sommes en train d`examiner la question et nous ferons connaître notre position dans les semaines et les mois qui viennent", a déclaré Alassane Ouattara sur le perron de l`Elysée, à l`issue d`un entretien avec le président François Hollande.
La CPI a rendu public fin novembre un mandat d`arrêt, émis en février 2011, contre Mme Gbagbo, la soupçonnant de crimes contre l`humanité commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Simone Gbagbo est emprisonnée à Odienné, dans le nord-ouest de la Côte d`Ivoire. Elle l`est "dans de bonnes conditions", a dit Alassane Ouattara, ajoutant qu`elle pourrait être jugée jugée en Côte-d`Ivoire.
Les autorités ivoiriennes ont livré il y a un an à la CPI l`ex-président Laurent Gbagbo mais affirment que la justice locale est désormais capable de traiter les dossiers liés à la crise de 2010-2011.
Interrogé sur les accusations de tortures et d`exactions émises par des ONG et par l`ONU envers les forces armées ivoiriennes, le président Ouattara a répondu: "nous apprécions toujours les rapports des ONG" même si "parfois ce ne sont pas des rapports très objectifs, très complets ou bien à jour".
"Mais ce sont des recommandations dont nous tenons compte", a-t-il enchaîné, soulignant que "la Côte-d`Ivoire a la volonté de continuer d`être un Etat de droit et de renforcer l`Etat de droit".
"Nous respectons les droits humains", a encore affirmé le président ivoirien.
Des ONG internationales ont accusé l`armée ivoirienne d`exactions massives, arrestations et détentions arbitraires, cas de tortures, lors de la répression d`attaques contre les forces de sécurité.
Samedi, le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des droits de l`Homme, Ivan Simonovic, a lui aussi dénoncé "des cas de détentions arbitraires et de torture" lors d`une conférence de presse à Abidjan.
Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan s`était exprimé un peu plus tôt en des termes similaires sur le cas de Simone Gbagbo comme sur les rapports des ONG en marge d`une réunion avec les bailleurs de fonds à Paris.
ha/sla/DS
"Nous sommes en train d`examiner la question et nous ferons connaître notre position dans les semaines et les mois qui viennent", a déclaré Alassane Ouattara sur le perron de l`Elysée, à l`issue d`un entretien avec le président François Hollande.
La CPI a rendu public fin novembre un mandat d`arrêt, émis en février 2011, contre Mme Gbagbo, la soupçonnant de crimes contre l`humanité commis durant la crise post-électorale de décembre 2010-avril 2011, qui a fait environ 3.000 morts.
Simone Gbagbo est emprisonnée à Odienné, dans le nord-ouest de la Côte d`Ivoire. Elle l`est "dans de bonnes conditions", a dit Alassane Ouattara, ajoutant qu`elle pourrait être jugée jugée en Côte-d`Ivoire.
Les autorités ivoiriennes ont livré il y a un an à la CPI l`ex-président Laurent Gbagbo mais affirment que la justice locale est désormais capable de traiter les dossiers liés à la crise de 2010-2011.
Interrogé sur les accusations de tortures et d`exactions émises par des ONG et par l`ONU envers les forces armées ivoiriennes, le président Ouattara a répondu: "nous apprécions toujours les rapports des ONG" même si "parfois ce ne sont pas des rapports très objectifs, très complets ou bien à jour".
"Mais ce sont des recommandations dont nous tenons compte", a-t-il enchaîné, soulignant que "la Côte-d`Ivoire a la volonté de continuer d`être un Etat de droit et de renforcer l`Etat de droit".
"Nous respectons les droits humains", a encore affirmé le président ivoirien.
Des ONG internationales ont accusé l`armée ivoirienne d`exactions massives, arrestations et détentions arbitraires, cas de tortures, lors de la répression d`attaques contre les forces de sécurité.
Samedi, le sous-secrétaire général des Nations unies chargé des droits de l`Homme, Ivan Simonovic, a lui aussi dénoncé "des cas de détentions arbitraires et de torture" lors d`une conférence de presse à Abidjan.
Le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan s`était exprimé un peu plus tôt en des termes similaires sur le cas de Simone Gbagbo comme sur les rapports des ONG en marge d`une réunion avec les bailleurs de fonds à Paris.
ha/sla/DS