Le président ivoirien, Alassane Ouattara, a révélé mardi, à sa sortie d’une audience avec son homologue français, que le gouvernement est en train d’étudier le cas de transfèrement de Mme Simone Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI), à la Haye.
"Nous sommes en train d`examiner la question et nous ferons connaître notre position dans les semaines ou les mois qui viennent", a déclaré le président Alassane Ouattara qui a rassuré que l’ex-première dame était détenue "dans de bonnes conditions" à Odienné.
La CPI a rendu public, fin novembre, un mandat d`arrêt contre Mme Simone Gbagbo pour des présumés "crimes contre l`humanité" qui seraient commis lors des violences postélectorales de novembre 2010.
"Je pense que la CPI vient de lever les scellés, par conséquent le mandat d`arrêt est officiel, connu de tous", a tout de suite déclaré le chef de l’Etat ivoirien à sa sortie de l’audience qui a duré environ une heure avec le président François Hollande tout rassurant les journalistes d’examiner la question.
Toutefois, le président ivoirien a indiqué que Simone Gbagbo "peut être jugée en Côte d`Ivoire".
D’ailleurs le parquet d’Abidjan a engagé des poursuites judiciaires pour des "faits de meurtre, de viol, d`autres formes de violence sexuelle, d`autres actes inhumains et de persécution".
Les violences qui ont suivi le second tour de l’élection présidentielle, du fait du refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara, ont fait officiellement plus de 3.000 morts jusqu`à l`arrestation de Gbagbo le 11 avril 2011, rappelle-t-on.
"Nous sommes en train d`examiner la question et nous ferons connaître notre position dans les semaines ou les mois qui viennent", a déclaré le président Alassane Ouattara qui a rassuré que l’ex-première dame était détenue "dans de bonnes conditions" à Odienné.
La CPI a rendu public, fin novembre, un mandat d`arrêt contre Mme Simone Gbagbo pour des présumés "crimes contre l`humanité" qui seraient commis lors des violences postélectorales de novembre 2010.
"Je pense que la CPI vient de lever les scellés, par conséquent le mandat d`arrêt est officiel, connu de tous", a tout de suite déclaré le chef de l’Etat ivoirien à sa sortie de l’audience qui a duré environ une heure avec le président François Hollande tout rassurant les journalistes d’examiner la question.
Toutefois, le président ivoirien a indiqué que Simone Gbagbo "peut être jugée en Côte d`Ivoire".
D’ailleurs le parquet d’Abidjan a engagé des poursuites judiciaires pour des "faits de meurtre, de viol, d`autres formes de violence sexuelle, d`autres actes inhumains et de persécution".
Les violences qui ont suivi le second tour de l’élection présidentielle, du fait du refus de l’ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara, ont fait officiellement plus de 3.000 morts jusqu`à l`arrestation de Gbagbo le 11 avril 2011, rappelle-t-on.