x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mercredi 5 décembre 2012 | AFP

La CPI, qui réclame Simone Gbagbo, rencontre les autorités ivoiriennes

© AFP
Simone Gbagbo lors d`un rassemblement au Palais de la Culture d`Abidjan, où 5.000 pro-Gbagbo Ivoiriens se sont rassemblés pour prier pour la victoire et la paix
ABIDJAN- Une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) s`est entretenue mercredi à Abidjan avec le gouvernement ivoirien, qui n`a pas encore répondu à la demande de la Cour de lui transférer l`ex-Première dame Simone Gbagbo, soupçonnée de crimes contre l`humanité.

La délégation conduite par Hamadi Ba, chef de section de la coopération internationale de la CPI, a été reçue par le ministre de la Justice Gnénéma Coulibaly. Les émissaires de la Cour n`ont pas fait de déclaration.

Interrogé par la presse sur le cas Simone Gbagbo, le ministre a rappelé que le gouvernement ivoirien "prend acte" du mandat d`arrêt contre elle et compte "réagir" prochainement, sans plus de précision.

En visite en France, le président ivoirien Alassane Ouattara a indiqué mardi qu`une décision sur le transfèrement de l`ex-Première dame à la CPI serait prise "dans les semaines ou les mois qui viennent".

La Cour a rendu public fin novembre un mandat d`arrêt contre Simone Gbagbo, l`épouse de l`ancien président Laurent Gbagbo, pour des crimes contre l`humanité commis pendant la crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait environ 3.000 morts.

Egalement soupçonné de crimes contre l`humanité, Laurent Gbagbo a été transféré à La Haye il y a un an.

Mais le pouvoir ivoirien a indiqué depuis plusieurs mois préférer que les suspects de crimes liés à la crise, dont Mme Gbagbo, soient désormais jugés dans le pays.

Les procès de personnalités du régime déchu incarcérées dans le Nord ivoirien doivent d`ailleurs débuter "d`ici la fin du premier trimestre 2013", a assuré le ministre de la Justice.

"Les choses commencent à se mettre en place, les enquêtes avancent considérablement" et "il y aura des procès d`ici la fin du premier trimestre 2013", a affirmé M. Coulibaly.

Une vingtaine de figures du régime déchu sont détenues dans le nord du pays et poursuivies par la justice ivoirienne pour génocide, crimes de sang, atteinte à la sûreté de l`Etat et/ou infractions économiques.
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ