Une trentaine d’ambassadeurs de pays africains ont répondu à l’invitation de leur collègue de la Côte d’Ivoire, Charles Gomis, pour échanger avec le chef de l’Etat ivoirien. A l’ordre du jour, la situation en Côte d’Ivoire et la vision d’ADO sur les crises qui secouent le continent. C’est l’ambassadeur du Congo en, France, l’écrivain Henri Lopez qui a eu la charge de présenter le chef de l’Etat. Ce qu’il a fait non sans enthousiasme. Pour lui, ADO est un grand économiste et un financier de talent, un prestigieux haut fonctionnaire international, un grand démocrate qui pense à l’Afrique. Le Président de la République de Cote d’Ivoire, selon ses dires, « est le chef de l’Etat d’un des pays africains qui comptent sur la scène internationale ». L’ambassadeur du Liberia, qui a salué le « leadership » du président Ouattara en Afrique de l’Ouest, a été suivi par ceux de Tunisie, du Benin et du Mali. Naturellement, au c?ur de leur intervention, se trouvait la question du Mali. Ils sont intervenus pour appuyer le point de vue du chef de l’Etat sur la possibilité de l’option militaire à envisager au Mali en cas d’échec de la négociation. Bien avant eux, Alassane Ouattara était intervenu pour dire que l’Afrique peut avoir un grand destin en dehors des guerres et des crises. Il a dit soutenir en seconde lecture, l’option militaire pour redonner l’espoir aux populations du Mali, même si, a-t-il paraphrasé Lyautey, «il faut montrer sa force pour ne pas avoir à s’en servir».
CS
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