Philippe Carter III, Ambassadeur des USA en Côte d’ivoire depuis 2010 et témoin privilégié de la crise ivoirienne, était hier, jeudi sur RFI au micro de Christophe BoisBouvier, il a répondu sans faux fuyant à toutes les questions qui lui ont été posées. Le haut responsable des nations unies en Côte d’Ivoire, Bert koenders, a dénoncé en ce début de mois des cas de tortures et de détention arbitraires en Côte d’Ivoire. Réagissant à cela l’ambassadeur Philippe Carter III a répondu : « Oui, je connais cette déclaration et c’est presque que la même perspective que nous partageons avec M. Koenders. Nous en sommes inquiets ». Concernant les auteurs des attaques contre les FRCI, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité a toujours pointé du doigt les militaires
pro-Gbagbo soutenus financièrement par les caciques du pouvoir déchu, exilés dans les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire. Ce que reconnait le diplomate tout en affirmant que cela viendrait aussi de certains éléments déçus de la gestion de leur quotidien par le pouvoir en place. « Je pense que ça c’est correcte mais il y a peut être d’autres éléments. il y a des gens qui sont un peu déçus du manque de changement de leur vie quotidienne. Mais, il faut dire que le gouvernement a un programme de développement en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. Il s’est prononcé sur les réformes nécessaires pour la sécurité du territoire et une éventuelle dissolution des supplétifs Frci, notamment les Dozo. « Au centre de ces questions, c’est d’avoir un programme de reformes de cette sécurité. un programme qui va définir le rôle de chaque élément de sécurité. Le rôle de la police, de la gendarmerie et des militaires. Et voir comment on peut régulariser la situation des troupes irrégulières actuelles comme les dozos et les autres.
Et d’appréhender la question dans le même sens au niveau de la justice. « L’objectif du gouvernement, c’est de s’assurer que le système judiciaire sera équitable, transparente et pourra traiter toutes les question en toute impunité nous sommes là pour encourager cette restauration du système judiciaire mais il faut que cela soit une sorte de mouvement d’ensemble pour atteindre les promesses faites par le gouvernement », a soutenu le diplomate américain. La récente promotion de certains comzones au poste de préfets a été l’une des questions qui a requis son avis. « A mon avis, c’est une décision inquiétante, si’ l’on s’en tient au dernier rapport de Human Wright Watch. Cela nous amène à nous poser des questions ». A la question de savoir si la réconciliation était possible sans arrêter les pro Ouattara. La réponse ne s’est pas fait attendre, « plusieurs Ivoiriens m’ont dit qu’on ne peut pas avoir de réconciliation sans justice et ça c’est la question de la justice équitable». Il a toutefois mentionné les attentes des Etats-Unis à l’endroit de la Côte d’Ivoire. « Nous avons des attentes. C’est clair que les Etats-Unis veulent établir une culture démocratique en Côte d’Ivoire.
Et la pierre angulaire de cette idée de démocratie pour moi, c’est les Droits de l’Homme, une justice équitable dans tous les domaines, la bonne gouvernance, rétablir un processus démocratique durable. Et si l’objectif de la Côte d’Ivoire, c’est d’être un pays émergent à l’orée 2020, alors je suis optimiste que le gouvernement va atteindre les objectifs qu’il s’est fixés » , a-t-il indiqué. Au sujet du transfèrement de l’ex- première dame Simone Gbagbo à la Haye. Il a déclaré : « J’espère bien que la CPI et le gouvernement ivoirien trouveront la meilleure solution ».Laurent Gbagbo est à la Haye depuis un an, peut-il être une solution pour la réconciliation où est-il hors jeu dans la destinée du pays. L’Ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire, s’est voulu très clair. « Laurent Gbagbo, s’est rayé et je pense que la question de la réconciliation incombe à ceux qui sont là en côte d’ivoire maintenant. La question de Laurent Gbagbo, à mon avis, c’est une question qui est dépassée ».
LORNG ESMEL
pro-Gbagbo soutenus financièrement par les caciques du pouvoir déchu, exilés dans les pays limitrophes de la Côte d’Ivoire. Ce que reconnait le diplomate tout en affirmant que cela viendrait aussi de certains éléments déçus de la gestion de leur quotidien par le pouvoir en place. « Je pense que ça c’est correcte mais il y a peut être d’autres éléments. il y a des gens qui sont un peu déçus du manque de changement de leur vie quotidienne. Mais, il faut dire que le gouvernement a un programme de développement en Côte d’Ivoire », a-t-il dit. Il s’est prononcé sur les réformes nécessaires pour la sécurité du territoire et une éventuelle dissolution des supplétifs Frci, notamment les Dozo. « Au centre de ces questions, c’est d’avoir un programme de reformes de cette sécurité. un programme qui va définir le rôle de chaque élément de sécurité. Le rôle de la police, de la gendarmerie et des militaires. Et voir comment on peut régulariser la situation des troupes irrégulières actuelles comme les dozos et les autres.
Et d’appréhender la question dans le même sens au niveau de la justice. « L’objectif du gouvernement, c’est de s’assurer que le système judiciaire sera équitable, transparente et pourra traiter toutes les question en toute impunité nous sommes là pour encourager cette restauration du système judiciaire mais il faut que cela soit une sorte de mouvement d’ensemble pour atteindre les promesses faites par le gouvernement », a soutenu le diplomate américain. La récente promotion de certains comzones au poste de préfets a été l’une des questions qui a requis son avis. « A mon avis, c’est une décision inquiétante, si’ l’on s’en tient au dernier rapport de Human Wright Watch. Cela nous amène à nous poser des questions ». A la question de savoir si la réconciliation était possible sans arrêter les pro Ouattara. La réponse ne s’est pas fait attendre, « plusieurs Ivoiriens m’ont dit qu’on ne peut pas avoir de réconciliation sans justice et ça c’est la question de la justice équitable». Il a toutefois mentionné les attentes des Etats-Unis à l’endroit de la Côte d’Ivoire. « Nous avons des attentes. C’est clair que les Etats-Unis veulent établir une culture démocratique en Côte d’Ivoire.
Et la pierre angulaire de cette idée de démocratie pour moi, c’est les Droits de l’Homme, une justice équitable dans tous les domaines, la bonne gouvernance, rétablir un processus démocratique durable. Et si l’objectif de la Côte d’Ivoire, c’est d’être un pays émergent à l’orée 2020, alors je suis optimiste que le gouvernement va atteindre les objectifs qu’il s’est fixés » , a-t-il indiqué. Au sujet du transfèrement de l’ex- première dame Simone Gbagbo à la Haye. Il a déclaré : « J’espère bien que la CPI et le gouvernement ivoirien trouveront la meilleure solution ».Laurent Gbagbo est à la Haye depuis un an, peut-il être une solution pour la réconciliation où est-il hors jeu dans la destinée du pays. L’Ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire, s’est voulu très clair. « Laurent Gbagbo, s’est rayé et je pense que la question de la réconciliation incombe à ceux qui sont là en côte d’ivoire maintenant. La question de Laurent Gbagbo, à mon avis, c’est une question qui est dépassée ».
LORNG ESMEL