Dans le cadre de l’Assistance aux Comités nationaux de bioéthique et suite au Protocole d’accord signé en 2009 par l’UNESCO et le Comité Consultatif National de Bioéthique (CCNB), la Côte d’Ivoire a accueilli du 27 au 30 novembre 2012, le troisième atelier des experts de l’UNESCO en vue de traduire dans les faits les promesses d’assistance technique et financière que l’on est en droit d’attendre de l’UNESCO. Trois expertes, Marie-Géneviève Pinsart de l’Université Libre de Bruxelles, Lizbeth Sagols de l’Université de Mexico et Dafna Feinholz de l’Unesco Paris ont assuré la formation des membres du CCNB-CI.
Le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, M. Kabran Assoumou qui a clos cette session de formation, s’est réjoui de la pertinence du thème qui s’inscrit dans la droite ligne de l’ambition du Président de la République qui « ne ménage aucun effort pour rétablir la confiance entre la Côte d’Ivoire et ses partenaires internationaux ».
Le secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, Prof. Lou Mathieu Bamba a fait observer que le rôle de la bioéthique est fondamental en « permettant d’ajuster constamment et avec une critique avisée, la relation entre humain et humain, entre humain et son environnement afin d’éviter la dégradation de cette relation ». Nous vous proposons en intégralité le Discours du président du Comité Consultatif National de Bioéthique de Côte d’Ivoire (CCNB-CI), Prof. Lazare POAME, Président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
Monsieur le Représentant de Madame le Ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique,
Excellence Madame l’Ambassadeur, Déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO,
Madame la représentante de la grande Chancellerie,
Madame le Chef de délégation des experts de l’UNESCO,
Monsieur le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO,
Honorables membres du Comité Consultatif National de Bioéthique,
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de défense des droits de l’homme,
Mesdames et Messieurs les Directeurs de l’administration centrale, Directeurs centraux et Chefs de services,
Mesdames et Messieurs les Enseignants-chercheurs des Universités de Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Dans le cadre de l’Assistance aux Comités nationaux de bioéthique et suite au Protocole d’accord signé en 2009 par l’UNESCO et le Comité Consultatif National de Bioéthique (CCNB), la Côte d’Ivoire accueille pour la troisième fois des experts de l’UNESCO en vue de traduire dans les faits les promesses d’assistance technique et financière que l’on est en droit d’attendre de l’UNESCO.
Cette assistance, par-delà la lettre de l’Accord signé, doit permettre de relever les grands défis de notre siècle : les défis de la surcroissance des technosciences biomédicales, biotechnologiques et nanotechnologiques ; ce à quoi il convient d’ajouter le défi civique que confirme l’affaiblissement du sens de la responsabilité et de la mesure mesurante.
Pour cette fin, les experts de l’UNESCO ont procédé, avec la participation active des membres du CCNB, à un épluchage pédagogique des thématiques majeures que voici :
- le respect de la dignité humaine, des droits de l’homme et Paix ;
- le respect de la diversité culturelle, du pluralisme et Paix ;
- le partage des bienfaits et paix ;
- la non-discrimination, non-stigmatisation et Paix :
la protection des générations futures et Paix ;
- la protection de l’environnement, de la biosphère et de la biodiversité et Paix ;
- l’éducation, formation, information en matière de bioéthique et Paix.
- la responsabilité sociale, la santé et Paix.
Au terme de cet épluchage, les acquis éthico-techniques du CCNB peuvent être ainsi répertoriés :
- une meilleure perception des rapports entre les principes bioéthiques et la culture de la paix ;
- une aptitude certaine en matière de sensibilisation à la gestion de l’environnement, de la paix et du respect de la dignité humaine ;
- une meilleure capacité d’identification des problèmes bioéthiques ;
- une articulation experte des normes internationales de l’UNESCO et des particularismes axiologiques des mésosphères politiques ;
- une capacité à dialectiser sans céder au pathos de la raison dialectique.
Pour la valorisation de ces acquis, le CCNB se propose de mener les actions suivantes :
- l’élaboration d’une Déclaration en faveur de la paix en Côte d’Ivoire, ce pays qui a tant souffert de la paix décrétée au détriment de la paix sécrétée par des consciences éminemment citoyennes, celles préparées à soumettre leurs prétentions axiologiques à des exigences de validité intersubjective ;
- la conception et la production d’un manuel d’éducation à la bioéthique et aux droits de l’homme destiné aux élèves;
- élaboration de modules de formation des formateurs en bioéthique.
Qu’il me soit permis, avant de me réduire fugacement au silence protocolaire, de dire quelques mots en direction des personnalités ici présentes ou représentées. Je pense notamment à Madame le Ministre de l’Education nationale qui a accepté de présider cet Atelier, démontrant ainsi tout l’intérêt porté aux activités de l’UNESCO en Côte d’Ivoire après avoir présidé, il y a à peine trois mois, la cérémonie de remise du Prix de la Chaire UNESCO de bioéthique aux meilleurs traducteurs de la Déclaration de l’UNESCO sur la bioéthique et les droits de l’homme. Je lui exprime publiquement la gratitude du Comité.
Dans ce même registre, je voudrais remercier tout particulièrement les personnalités suivantes pour leur soutien :
- le Ministre d’Etat Moussa Dosso,
- le Pr Anna Manouan,
- le MinistreBamba Cheick Daniel,
- le Directeur de l’ENSEA, M. Koffi N’guessan,
Mes remerciements vont également à son excellence Denise Houphouët-Boigny,
Ambassadeur, Déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, à Madame Dafna Feinholz, Chef de délégation des experts de l’UNESCO venus de Paris, au Professeur Mathieu Lou Bamba, Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, aux experts de l’UNESCO, Mmes Marie-Geneviève Pinsart et Elizbeth Sagols Sales.
Mes remerciements vont enfin au Comité d’organisation et aux Journalistes pour leurs contributions multiples et diverses à la réussite de cet Atelier.
Je vous remercie
Le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, M. Kabran Assoumou qui a clos cette session de formation, s’est réjoui de la pertinence du thème qui s’inscrit dans la droite ligne de l’ambition du Président de la République qui « ne ménage aucun effort pour rétablir la confiance entre la Côte d’Ivoire et ses partenaires internationaux ».
Le secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, Prof. Lou Mathieu Bamba a fait observer que le rôle de la bioéthique est fondamental en « permettant d’ajuster constamment et avec une critique avisée, la relation entre humain et humain, entre humain et son environnement afin d’éviter la dégradation de cette relation ». Nous vous proposons en intégralité le Discours du président du Comité Consultatif National de Bioéthique de Côte d’Ivoire (CCNB-CI), Prof. Lazare POAME, Président de l’Université Alassane Ouattara de Bouaké.
Monsieur le Représentant de Madame le Ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique,
Excellence Madame l’Ambassadeur, Déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO,
Madame la représentante de la grande Chancellerie,
Madame le Chef de délégation des experts de l’UNESCO,
Monsieur le Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO,
Honorables membres du Comité Consultatif National de Bioéthique,
Mesdames et Messieurs les représentants des organisations de défense des droits de l’homme,
Mesdames et Messieurs les Directeurs de l’administration centrale, Directeurs centraux et Chefs de services,
Mesdames et Messieurs les Enseignants-chercheurs des Universités de Côte d’Ivoire,
Mesdames et Messieurs les journalistes,
Honorables invités,
Mesdames et Messieurs,
Dans le cadre de l’Assistance aux Comités nationaux de bioéthique et suite au Protocole d’accord signé en 2009 par l’UNESCO et le Comité Consultatif National de Bioéthique (CCNB), la Côte d’Ivoire accueille pour la troisième fois des experts de l’UNESCO en vue de traduire dans les faits les promesses d’assistance technique et financière que l’on est en droit d’attendre de l’UNESCO.
Cette assistance, par-delà la lettre de l’Accord signé, doit permettre de relever les grands défis de notre siècle : les défis de la surcroissance des technosciences biomédicales, biotechnologiques et nanotechnologiques ; ce à quoi il convient d’ajouter le défi civique que confirme l’affaiblissement du sens de la responsabilité et de la mesure mesurante.
Pour cette fin, les experts de l’UNESCO ont procédé, avec la participation active des membres du CCNB, à un épluchage pédagogique des thématiques majeures que voici :
- le respect de la dignité humaine, des droits de l’homme et Paix ;
- le respect de la diversité culturelle, du pluralisme et Paix ;
- le partage des bienfaits et paix ;
- la non-discrimination, non-stigmatisation et Paix :
la protection des générations futures et Paix ;
- la protection de l’environnement, de la biosphère et de la biodiversité et Paix ;
- l’éducation, formation, information en matière de bioéthique et Paix.
- la responsabilité sociale, la santé et Paix.
Au terme de cet épluchage, les acquis éthico-techniques du CCNB peuvent être ainsi répertoriés :
- une meilleure perception des rapports entre les principes bioéthiques et la culture de la paix ;
- une aptitude certaine en matière de sensibilisation à la gestion de l’environnement, de la paix et du respect de la dignité humaine ;
- une meilleure capacité d’identification des problèmes bioéthiques ;
- une articulation experte des normes internationales de l’UNESCO et des particularismes axiologiques des mésosphères politiques ;
- une capacité à dialectiser sans céder au pathos de la raison dialectique.
Pour la valorisation de ces acquis, le CCNB se propose de mener les actions suivantes :
- l’élaboration d’une Déclaration en faveur de la paix en Côte d’Ivoire, ce pays qui a tant souffert de la paix décrétée au détriment de la paix sécrétée par des consciences éminemment citoyennes, celles préparées à soumettre leurs prétentions axiologiques à des exigences de validité intersubjective ;
- la conception et la production d’un manuel d’éducation à la bioéthique et aux droits de l’homme destiné aux élèves;
- élaboration de modules de formation des formateurs en bioéthique.
Qu’il me soit permis, avant de me réduire fugacement au silence protocolaire, de dire quelques mots en direction des personnalités ici présentes ou représentées. Je pense notamment à Madame le Ministre de l’Education nationale qui a accepté de présider cet Atelier, démontrant ainsi tout l’intérêt porté aux activités de l’UNESCO en Côte d’Ivoire après avoir présidé, il y a à peine trois mois, la cérémonie de remise du Prix de la Chaire UNESCO de bioéthique aux meilleurs traducteurs de la Déclaration de l’UNESCO sur la bioéthique et les droits de l’homme. Je lui exprime publiquement la gratitude du Comité.
Dans ce même registre, je voudrais remercier tout particulièrement les personnalités suivantes pour leur soutien :
- le Ministre d’Etat Moussa Dosso,
- le Pr Anna Manouan,
- le MinistreBamba Cheick Daniel,
- le Directeur de l’ENSEA, M. Koffi N’guessan,
Mes remerciements vont également à son excellence Denise Houphouët-Boigny,
Ambassadeur, Déléguée permanente de la Côte d’Ivoire auprès de l’UNESCO, à Madame Dafna Feinholz, Chef de délégation des experts de l’UNESCO venus de Paris, au Professeur Mathieu Lou Bamba, Secrétaire général de la Commission nationale ivoirienne pour l’UNESCO, aux experts de l’UNESCO, Mmes Marie-Geneviève Pinsart et Elizbeth Sagols Sales.
Mes remerciements vont enfin au Comité d’organisation et aux Journalistes pour leurs contributions multiples et diverses à la réussite de cet Atelier.
Je vous remercie