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Politique Publié le mardi 11 décembre 2012 | Le Mandat

Transfèrement de Simone Gbagbo à la CPI : Venance Konan prend position…

© Le Mandat Par Christian
Presse nationale - Le quotidien "L`Expression" souffle sa première bougie en présence des ministres Sy Savané, Konaté et du Roi de Bassam
"L’Expression" a célébré son 1er anniversaire à Grand-Bassam, dans le cadre somptueux du Koral Beach, les 3 et 4 juin 2010. Le séminaire initié à cette occasion, et qui portait sur le renforcement et l’enrichissement de son offre éditorial a été animé par des plumes de référence telles que Alfred Dan Moussa, Zio Moussa et Venance Konan (photo). Plusieurs personnalités étaient présentes: les ministres Ibrahim Sy Savané et Konaté Sidiki, Sa Majesté Nanan Awula Tanoé Amon, Roi des N’zima Kotoko et le député-maire Jean-Michel Moulod
Il n’a pas sa langue dans sa poche. Face aux bruits de transfèrement de l’ancienne Première dame, Simone Gbagbo, le Journaliste-écrivain Venance Konan vient de prendre position. Même si l’homme est reconnu pour ses critiques virulentes à l’endroit du régime déchu, le DG du quotidien gouvernemental Fraternité Matin, estime que le transfèrement de la Dame de fer à la Cour pénale internationale (CPI) va créer plus de rancœur et d’animosité entre les Ivoiriens en proie à une réconciliation. « Je pense donc que transférer Mme Gbagbo à la Haye, va créer encore plus de rancœur, plus d’animosité.

C’est vrai que la réconciliation va de paire avec la justice, mais si on peut juger ici, cela serait mieux selon moi », a confié Venance Konan, lors d’un entretien accordé au confrère Alerte-info. Toutefois, il a indiqué que ‘’malheureusement’’ la décision ne viendra pas de lui. « Personnellement, je souhaite qu’elle soit jugée ici. Mais, la décision ne m’appartient pas malheureusement », a-t-il précisé. Contrairement à Simone, il soutient que l’ex-Président est mieux entre les mains de la justice internationale. Mais, Venance Konan refuse que des gens attachent la réconciliation au retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. « Je pense que lier la réconciliation au sort de l’ancien Président est une erreur tragique. Ceux qui l’aiment, je comprends bien qu’ils aient de l’amertume parce que M. Gbagbo est là-bas. Mais, s’ils veulent lier leur futur à son sort, à mon avis, c’est une erreur. Laurent Gbagbo jugé ici, ça aurait créé des troubles graves. Je suis totalement d’accord avec son transfèrement à la Haye. Il ne faudrait pas qu’on nie aussi la gravité des crimes commis», s’est-il voulu plus clair.

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