LA HAYE - L`audience de confirmation des charges contre l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo doit avoir lieu "le plus vite possible", a assuré mardi la juge Silvia Fernandez de Gurmendi, assurant envisager février 2013.
"Cela fait un an que nous avons une procédure qui ne commence pas et c`est absolument impératif que nous ayons une audience de confirmation des charges le plus vite possible", a déclaré la juge, ajoutant : "cela serait possible au cours du mois de février 2013".
L`audience de confirmation des charges doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l`accusation sont assez solides pour la tenue d`un procès.
L`accusation a assuré que cette date lui conviendrait mais la défense de M. Gbagbo, sans pour autant demander une date ultérieure, a assuré avoir besoin de temps, notamment à cause d`une "différence de moyens entre l`accusation et la défense".
La date doit être fixée prochainement.
Les juges avaient décidé le 2 novembre que Laurent Gbagbo était "apte" à participer aux procédures à son encontre, sa santé étant suffisante, mais que certains aménagements, dans les horaires notamment, devaient être effectués.
Premier ex-chef dÉtat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, écroué à La Haye depuis novembre 2011, est soupçonné par la CPI d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l`actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui a fait 3.000 morts.
La défense de M. Gbagbo avait demandé en vain à plusieurs reprises la mise en liberté provisoire de celui-ci, arguant notamment que "cela lui permettrait de "récupérer physiquement et moralement".
Arrêté le 11 avril à Abidjan, Laurent Gbagbo était détenu à Korhogo, dans le nord de la Côte d`Ivoire, jusqu`à son transfèrement à La Haye, le 30 novembre 2011. La défense a affirmé à plusieurs reprises que M. Gbagbo avait été "torturé" lors de sa détention en Côte d`Ivoire.
"Cela fait un an que nous avons une procédure qui ne commence pas et c`est absolument impératif que nous ayons une audience de confirmation des charges le plus vite possible", a déclaré la juge, ajoutant : "cela serait possible au cours du mois de février 2013".
L`audience de confirmation des charges doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l`accusation sont assez solides pour la tenue d`un procès.
L`accusation a assuré que cette date lui conviendrait mais la défense de M. Gbagbo, sans pour autant demander une date ultérieure, a assuré avoir besoin de temps, notamment à cause d`une "différence de moyens entre l`accusation et la défense".
La date doit être fixée prochainement.
Les juges avaient décidé le 2 novembre que Laurent Gbagbo était "apte" à participer aux procédures à son encontre, sa santé étant suffisante, mais que certains aménagements, dans les horaires notamment, devaient être effectués.
Premier ex-chef dÉtat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, écroué à La Haye depuis novembre 2011, est soupçonné par la CPI d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l`actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui a fait 3.000 morts.
La défense de M. Gbagbo avait demandé en vain à plusieurs reprises la mise en liberté provisoire de celui-ci, arguant notamment que "cela lui permettrait de "récupérer physiquement et moralement".
Arrêté le 11 avril à Abidjan, Laurent Gbagbo était détenu à Korhogo, dans le nord de la Côte d`Ivoire, jusqu`à son transfèrement à La Haye, le 30 novembre 2011. La défense a affirmé à plusieurs reprises que M. Gbagbo avait été "torturé" lors de sa détention en Côte d`Ivoire.