Les auditions des pro-Gbagbo se poursuivent. Les juges en charge des dossiers ont décidé de donner un coup d’accélérateur à ces procédures judiciaires.
Après Odienné où Simone Gbagbo a été entendue la semaine dernière, depuis le lundi 10 décembre, les magistrats ivoiriens ont mis le cap sur Boundiali. Ils ont tour à tour auditionné, Alcide Djédjé et Aké N’Gbo, ancien président de l’Université de Cocody. Ces anciens barons du régime des refondateurs ont été entendus sur les faits de crimes de sang, génocide, constitution et entretien de bandes armées. Une compétence qui relève du 9ème cabinet d’instruction dirigé par le juge Cissé Locéni. De source concordante, le juge Koné Mamadou, chef du 10 ème cabinet d'instruction du Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan qui a en charge les faits d’atteinte à la Sûreté de l’Etat, a terminé des auditions des prévenus. Il attend la programmation des procès des personnes poursuivies par ces délits. Quant à la doyenne des juges d’instruction, Mme Delphine Cissé Makouéni, chef du 9ème cabinet, elle s’occupe de l’audition les prévenus poursuivis pour des délits économiques. Recevant les Wê le lundi 22 octobre 2012, le Président de la République, Alassane Ouattara avait souhaité que les procédures judiciaires s’accélèrent afin que ceux à qui, beaucoup de choses ne sont pas reprochées soient libérés. C’est chose faite. En mission en France, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro avait abondé dans le même sens que le Chef de l’Etat. « Il me semble important que l’on accélère les procès et que les décisions soient rendues par les tribunaux. Après, l’initiative revient au Président de la République qui peut, s’il le veut, les amnistier. Donc je demande qu’on laisse la justice ivoirienne faire son travail », a-t-il indiqué. Poursuivant ses propos, le chef du parlement ivoirien a relevé que « Le président de la République a le droit de faire grâce », conformément à l’article 49 de la constitution ivoirienne d’août 2000. Le Président Ouattara va-t-il gracier les pro-Gbagbo.
PATRICK N’GUESSAN
Après Odienné où Simone Gbagbo a été entendue la semaine dernière, depuis le lundi 10 décembre, les magistrats ivoiriens ont mis le cap sur Boundiali. Ils ont tour à tour auditionné, Alcide Djédjé et Aké N’Gbo, ancien président de l’Université de Cocody. Ces anciens barons du régime des refondateurs ont été entendus sur les faits de crimes de sang, génocide, constitution et entretien de bandes armées. Une compétence qui relève du 9ème cabinet d’instruction dirigé par le juge Cissé Locéni. De source concordante, le juge Koné Mamadou, chef du 10 ème cabinet d'instruction du Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan qui a en charge les faits d’atteinte à la Sûreté de l’Etat, a terminé des auditions des prévenus. Il attend la programmation des procès des personnes poursuivies par ces délits. Quant à la doyenne des juges d’instruction, Mme Delphine Cissé Makouéni, chef du 9ème cabinet, elle s’occupe de l’audition les prévenus poursuivis pour des délits économiques. Recevant les Wê le lundi 22 octobre 2012, le Président de la République, Alassane Ouattara avait souhaité que les procédures judiciaires s’accélèrent afin que ceux à qui, beaucoup de choses ne sont pas reprochées soient libérés. C’est chose faite. En mission en France, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro avait abondé dans le même sens que le Chef de l’Etat. « Il me semble important que l’on accélère les procès et que les décisions soient rendues par les tribunaux. Après, l’initiative revient au Président de la République qui peut, s’il le veut, les amnistier. Donc je demande qu’on laisse la justice ivoirienne faire son travail », a-t-il indiqué. Poursuivant ses propos, le chef du parlement ivoirien a relevé que « Le président de la République a le droit de faire grâce », conformément à l’article 49 de la constitution ivoirienne d’août 2000. Le Président Ouattara va-t-il gracier les pro-Gbagbo.
PATRICK N’GUESSAN