LA HAYE - La Cour pénale internationale (CPI) tiendra à partir du 19 février une "audience de confirmation des charges" devant permettre de décider de la tenue d`un éventuel procès de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, soupçonné de crimes contre l`humanité, selon un
communiqué de la Cour paru lundi.
Les juges ont "fixé la date douverture de laudience de confirmation des charges dans laffaire Laurent Gbagbo au 19 février 2013", a indiqué la CPI dans un communiqué.
L`audience de confirmation des charges doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l`accusation sont assez solides pour la tenue d`un procès.
Les juges avaient confirmé en appel le 12 décembre que la Cour était compétente pour juger l`ancien président ivoirien, détenu à La Haye.
Ils avaient également décidé le 2 novembre que Laurent Gbagbo était "apte" à participer aux procédures à son encontre, sa santé étant suffisante, mais que certains aménagements, dans les horaires notamment, devaient être effectués.
Premier ex-chef dÉtat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, écroué à La Haye depuis novembre 2011, est soupçonné par la Cour internationale d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l`actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui a fait 3.000 morts.
La défense de M. Gbagbo avait demandé en vain à plusieurs reprises la mise en liberté provisoire de celui-ci, arguant notamment que "cela lui permettrait de "récupérer physiquement et moralement".
Arrêté le 11 avril à Abidjan, Laurent Gbagbo était détenu à Korhogo, dans le nord de la Côte d`Ivoire, jusqu`à son transfèrement à La Haye, le 30 novembre 2011. La défense a affirmé à plusieurs reprises que M. Gbagbo avait été "torturé" lors de sa détention en Côte d`Ivoire.
communiqué de la Cour paru lundi.
Les juges ont "fixé la date douverture de laudience de confirmation des charges dans laffaire Laurent Gbagbo au 19 février 2013", a indiqué la CPI dans un communiqué.
L`audience de confirmation des charges doit permettre aux juges de déterminer si les éléments de preuve rassemblés par l`accusation sont assez solides pour la tenue d`un procès.
Les juges avaient confirmé en appel le 12 décembre que la Cour était compétente pour juger l`ancien président ivoirien, détenu à La Haye.
Ils avaient également décidé le 2 novembre que Laurent Gbagbo était "apte" à participer aux procédures à son encontre, sa santé étant suffisante, mais que certains aménagements, dans les horaires notamment, devaient être effectués.
Premier ex-chef dÉtat remis à la CPI, Laurent Gbagbo, 67 ans, écroué à La Haye depuis novembre 2011, est soupçonné par la Cour internationale d`être "co-auteur indirect" de crimes contre l`humanité commis pendant les violences postélectorales de 2010-2011.
Son refus de céder le pouvoir à son rival élu, l`actuel président Alassane Ouattara, avait plongé le pays dans une crise qui a fait 3.000 morts.
La défense de M. Gbagbo avait demandé en vain à plusieurs reprises la mise en liberté provisoire de celui-ci, arguant notamment que "cela lui permettrait de "récupérer physiquement et moralement".
Arrêté le 11 avril à Abidjan, Laurent Gbagbo était détenu à Korhogo, dans le nord de la Côte d`Ivoire, jusqu`à son transfèrement à La Haye, le 30 novembre 2011. La défense a affirmé à plusieurs reprises que M. Gbagbo avait été "torturé" lors de sa détention en Côte d`Ivoire.