Le président de la République, Alassane Ouattara, a accordé hier plusieurs audiences dont l’une au représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders.
Dès le début de l’année 2013, la Côte d’Ivoire sera au menu du Conseil de sécurité. Avant ce prochain rendez-vous prévu en janvier, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders, a été reçu en audience hier par le président de la République, Alassane Ouattara, au Palais présidentiel. Selon le patron de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), il s’agissait de faire le point des activités de l’Onuci et aussi de préparer la prochaine réunion du Conseil de sécurité sur la Côte d’Ivoire. A l’en croire, il a abordé avec son hôte les questions liées à la restructuration du système de sécurité, au désarmement, à la justice et aux droits de l’Homme. Le chef de l’Etat a eu une séance de travail avec le Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Au terme de la séance de travail avec le Csm le président de la Cour suprême, Mamadou Koné a confié que cette rencontre est une «réunion normale». Il a soutenu que le président de la République étant, selon la constitution, le président du Csm il en préside les réunions si son calendrier le lui permet. Dans le cas contraire, a-t-il informé, les séances de l’institution sont présidées par le vice- président qui est le président de la Cour suprême. A l’en croire, la réunion d’hier a permis de parler du fonctionnement normal et général de la justice d’une part, et de faire au chef de l’Etat, le bilan de toutes les réunions qu’il n’a pu présider, d’autre part. Mamadou Koné a indiqué que la rencontre a permis de discuter des questions concernant la justice en Côte d’Ivoire et des mesures à mettre en oeuvre pour améliorer son image. Le chef de l’exécutif a accordé une autre audience au représentant spécial de Ban Ki-Moon au Sahel, Romano Prodi. Avec l’ancien président du Conseil italien (l’équivalent de la Primature ici), il a été question essentiellement du Mali. Le chef de l’Etat a présenté à son hôte la gravité de la situation au Nord-Mali, marquée par des violations très graves des droits de l’Homme et la paupérisation de plus en plus croissante. Il a précisé que les menaces du prolongement de la situation sont grandes non seulement pour le Mali, mais également pour toute l’Afrique de l’Ouest. Il a dit compter sur l’influence et l’implication de l’ancien Premier ministre afin qu’une résolution des Nations unies sur le Mali soit votée cette semaine. Le diplomate onusien a reconnu que le problème du Mali est grave, urgent, et qu’il est nécessaire de préparer une action militaire de façon efficace en cas d’échec de la voie pacifique.
Bamba K. Inza
Dès le début de l’année 2013, la Côte d’Ivoire sera au menu du Conseil de sécurité. Avant ce prochain rendez-vous prévu en janvier, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies, Bert Koenders, a été reçu en audience hier par le président de la République, Alassane Ouattara, au Palais présidentiel. Selon le patron de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), il s’agissait de faire le point des activités de l’Onuci et aussi de préparer la prochaine réunion du Conseil de sécurité sur la Côte d’Ivoire. A l’en croire, il a abordé avec son hôte les questions liées à la restructuration du système de sécurité, au désarmement, à la justice et aux droits de l’Homme. Le chef de l’Etat a eu une séance de travail avec le Conseil supérieur de la magistrature (Csm). Au terme de la séance de travail avec le Csm le président de la Cour suprême, Mamadou Koné a confié que cette rencontre est une «réunion normale». Il a soutenu que le président de la République étant, selon la constitution, le président du Csm il en préside les réunions si son calendrier le lui permet. Dans le cas contraire, a-t-il informé, les séances de l’institution sont présidées par le vice- président qui est le président de la Cour suprême. A l’en croire, la réunion d’hier a permis de parler du fonctionnement normal et général de la justice d’une part, et de faire au chef de l’Etat, le bilan de toutes les réunions qu’il n’a pu présider, d’autre part. Mamadou Koné a indiqué que la rencontre a permis de discuter des questions concernant la justice en Côte d’Ivoire et des mesures à mettre en oeuvre pour améliorer son image. Le chef de l’exécutif a accordé une autre audience au représentant spécial de Ban Ki-Moon au Sahel, Romano Prodi. Avec l’ancien président du Conseil italien (l’équivalent de la Primature ici), il a été question essentiellement du Mali. Le chef de l’Etat a présenté à son hôte la gravité de la situation au Nord-Mali, marquée par des violations très graves des droits de l’Homme et la paupérisation de plus en plus croissante. Il a précisé que les menaces du prolongement de la situation sont grandes non seulement pour le Mali, mais également pour toute l’Afrique de l’Ouest. Il a dit compter sur l’influence et l’implication de l’ancien Premier ministre afin qu’une résolution des Nations unies sur le Mali soit votée cette semaine. Le diplomate onusien a reconnu que le problème du Mali est grave, urgent, et qu’il est nécessaire de préparer une action militaire de façon efficace en cas d’échec de la voie pacifique.
Bamba K. Inza