Les élections municipales et régionales avancent à grands pas. Elles sont prévues pour le 24 février 2013. Et plus l’on avance vers cette échéance, plus la tension monte. Dans différents états-majors des candidats à la candidature, des menaces et des actes d’inimitié se multiplient sur le terrain. Et le pire est à craindre pour ces élections. Car pour les uns et les autres, les municipales et les régionales sont perçues comme celles de la dernière chance. Depuis bientôt deux ans que le président Ouattara a accédé le pouvoir, beaucoup de militants du RDR dans l’attente d’un point de chute n’ont pas encore obtenu satisfaction.
Pour eux donc, il est clair que les dernières élections constituent une opportunité à ne pas rater. D’autant que les mairies et les Conseils régionaux non seulement concernent le développement local, mais sont dans leur fonctionnement comme dans leur composition pourvoyeuses d’emplois. C’est donc la raison pour laquelle les candidatures de certaines personnalités, qui sont déjà à d’autres fonctions sont mal perçues. Dans les différentes communes et villes où Le Patriote a pu se rendre, les militants de base et les responsables locaux dans leur large majorité voient le cumul des postes comme l’origine du mal qui commence à ronger la cohésion du RDR. Pour eux, si l’esprit de fraternité et camaraderie semble avoir quitté les inconditionnels de la grande famille des Républicains, c’est parce qu’ils ont le sentiment que ceux qui ont déjà obtenu des postes ne veulent pas permettre à d’autres cadres de saisir leur chance. Actuellement, dans les différentes sections, les grognements se font de plus en plus entendre. Et de sérieux risques planent sur la cohésion du parti au sortir de ces échéances décisives. Ca grogne très fort, comme dirait l’autre. Car bien des militants comprennent difficilement que la direction du RDR ne cherche pas à faire la promotion d’autres cadres qui, selon eux, ont fait leurs preuves sur le terrain et sont capables de défendre valablement les couleurs du RDR. Aujourd’hui, le mécontentement général gagne la plupart des militants qui ont le sentiment que ce sont les mêmes que la direction choisit quand il s’agit de postes ou d’avantages. Pour cette seule raison, ils se sentent trahis et ne comprennent pas l’attitude de leurs leaders. D’autant que les militants du RDR voient ce qui se passe ailleurs dans les autres partis. Notamment au PDCI-RDA où une cellule électorale est chargée d’arbitrer le choc des ambitions et surtout de veiller au respect du non cumul des postes. Les militants du RDR estiment qu’il appartient à la haute direction de leur parti d’y veiller. Pour l’heure, la désillusion et la déception au sein de la base est grande. Et si l’on n’y prend garde, les lendemains des élections municipales et régionales risquent d’être difficiles pour la formation politique domiciliée à la rue Le Pic. Le président Alassane Ouattara s’est déjà prononcé contre le cumul des postes. Il l’a maintes fois déjà répété. Les militants du RDR souhaitent que le président Ouattara le dise clairement et explicitement aux uns et aux autres en ce moment où les positions se cristallisent de plus en plus. Car, pour la plupart des militants que Le patriote a rencontrés, c’est lui qui est le père de tout le monde. C’est lui seul qui peut ramener la sérénité au sein de la grande famille des Républicains.
Jean-Claude Coulibaly
Pour eux donc, il est clair que les dernières élections constituent une opportunité à ne pas rater. D’autant que les mairies et les Conseils régionaux non seulement concernent le développement local, mais sont dans leur fonctionnement comme dans leur composition pourvoyeuses d’emplois. C’est donc la raison pour laquelle les candidatures de certaines personnalités, qui sont déjà à d’autres fonctions sont mal perçues. Dans les différentes communes et villes où Le Patriote a pu se rendre, les militants de base et les responsables locaux dans leur large majorité voient le cumul des postes comme l’origine du mal qui commence à ronger la cohésion du RDR. Pour eux, si l’esprit de fraternité et camaraderie semble avoir quitté les inconditionnels de la grande famille des Républicains, c’est parce qu’ils ont le sentiment que ceux qui ont déjà obtenu des postes ne veulent pas permettre à d’autres cadres de saisir leur chance. Actuellement, dans les différentes sections, les grognements se font de plus en plus entendre. Et de sérieux risques planent sur la cohésion du parti au sortir de ces échéances décisives. Ca grogne très fort, comme dirait l’autre. Car bien des militants comprennent difficilement que la direction du RDR ne cherche pas à faire la promotion d’autres cadres qui, selon eux, ont fait leurs preuves sur le terrain et sont capables de défendre valablement les couleurs du RDR. Aujourd’hui, le mécontentement général gagne la plupart des militants qui ont le sentiment que ce sont les mêmes que la direction choisit quand il s’agit de postes ou d’avantages. Pour cette seule raison, ils se sentent trahis et ne comprennent pas l’attitude de leurs leaders. D’autant que les militants du RDR voient ce qui se passe ailleurs dans les autres partis. Notamment au PDCI-RDA où une cellule électorale est chargée d’arbitrer le choc des ambitions et surtout de veiller au respect du non cumul des postes. Les militants du RDR estiment qu’il appartient à la haute direction de leur parti d’y veiller. Pour l’heure, la désillusion et la déception au sein de la base est grande. Et si l’on n’y prend garde, les lendemains des élections municipales et régionales risquent d’être difficiles pour la formation politique domiciliée à la rue Le Pic. Le président Alassane Ouattara s’est déjà prononcé contre le cumul des postes. Il l’a maintes fois déjà répété. Les militants du RDR souhaitent que le président Ouattara le dise clairement et explicitement aux uns et aux autres en ce moment où les positions se cristallisent de plus en plus. Car, pour la plupart des militants que Le patriote a rencontrés, c’est lui qui est le père de tout le monde. C’est lui seul qui peut ramener la sérénité au sein de la grande famille des Républicains.
Jean-Claude Coulibaly