Me Hervé Gouamené, l’un des avocats des proches de Laurent Gbagbo, ancien Président ivoirien, s’est réjoui de la liberté provisoire accordée le jeudi 21 décembre à huit détenus favorables au précédent pouvoir, arrêtés puis incarcérés lors de la crise post-électorale, déplorant qu’une vingtaine soit "encore" dans les geôles, dans un entretien à ALERTE INFO. "Notre sentiment, est un sentiment mitigé" parce que "nous avons fait une demande pour tous les détenus" dans le cadre de la crise post-électorale, a indiqué Me Gouamené, joint au téléphone par ALERTE INFO. Parmi ces personnalités, figure Aké N’Gbo, ex-Premier ministre dans le dernier gouvernement sous l’ère Gbagbo, nommé suite aux élections controversées de novembre 2010.Deux ministres du gouvernement de M. Ngbo ont également bénéficié de cette liberté provisoire, notamment Désiré Dallo, ministre de l’Economie et Christine Adjobi ministre en charge de la Santé. Le patron de la centrale syndicale Dignité, Mahan Gahé, a été libéré, ainsi que Jean-Jacques Béchio, Maho Gloféhi, Gnahoua Zibrabi et l’ex-commandant Doua Kouassi.
Dr Kodjo Richard (Secrétaire Général et Porte parole du FPI)
‘’Nous en somme satisfaits’’
Ceux dont vous parlez ont acquis la liberté provisoire donc ce n’est pas encore une liberté totale néanmoins nous en sommes satisfaits. Nous demandons au gouvernement de faire un effort supplémentaire pour libérer totalement tous les prisonniers politiques. Le problème en Côte d’Ivoire depuis le 11 avril, c’est un problème éminemment politique. Il faut aller un peu plus loin en permettant le retour apaisé des exilés. Ce sont des conditions minimales pour aborder de façon sereine la réconciliation nationale qui tient à cœur au gouvernement et à tous les Ivoiriens. Il y a encore d’autres conditions mais celles-là sont minimales par rapport à la libération des prisonniers politiques et permettre le retour apaisé des exilés. Ce sont les vœux pour l’année 2013 évidemment il en aura d’autres.
Felix Bobré, Avocat des détenus pro-Gbagbo ‘’Notre souhait, c’était de les voir tous en liberté’’
Un sentiment de joie mais en demi-teinte, certains de nos clients sont encore détenus alors que notre souhait c’était de les voir tous en liberté. Cela dit nous ne désespérons pas de leur mise en liberté prochaine parce que nous allons nous atteler à cela puisque nous allons déposer de nouvelles demandes de mise en liberté dès la semaine prochaine. Ils sont en liberté mais la procédure suit son cours parce que le juge d’instruction n’a pas encore fini son travail d’instruction. Nos clients seront convoqués quand le juge d’instruction le voudra. Alors ils sont obligés de répondre à cette convocation pour répondre aux questions du juge d’instruction jusqu’à ce que le juge d’instruction boucle son instruction et se dessaisisse du dossier au profit de la juridiction de jugement.
Eric Aimé Semian (Président de l’Apdh) ‘’Une avancée notable pour la réconciliation’’
C’est une avancée notable pour la réconciliation. Il faut saluer cet acte parce qu’il va décrisper l’atmosphère. Et rassurer les tenants des partis politiques en Côte d’Ivoire et je pense que ça va rassurer les exilés ainsi que les partisans de l’ancien régime. Pour nous, c’est un signal fort et c’est ce signal que nous attendons depuis longtemps. Parce qu’on ne peut pas justifier une détention qui se prolonge à n’en point finir. On va maintenant vers deux ans de détention préventive pour ces personnes là. Cela est trop pour nous, il faut qu’on arrive rapidement à un procès qui va situer définitivement les responsabilités qu’est ce qui leur sont reprochés et au même moment nous en appelons à des poursuites contre des gens à qui des faits leur pourrait être reprochés.
Joël N’guessan (Porte-parole du RDR) ‘’Cela permettra un climat de décrispation’’
Nous sommes heureux qu’en cette fin d’année que ces personnes libérées puissent retrouver leur famille de manière provisoire. C’est une grande satisfaction parce que cela permettra un climat de décrispation. Mais aussi nous souhaitons que rapidement il puisse avoir un procès afin qu’ils soient écroués pour leurs actes s’ils sont coupables et définitivement en liberté s’ils sont innocentés.
Propos recueillis Par LORNG ESMEL
Dr Kodjo Richard (Secrétaire Général et Porte parole du FPI)
‘’Nous en somme satisfaits’’
Ceux dont vous parlez ont acquis la liberté provisoire donc ce n’est pas encore une liberté totale néanmoins nous en sommes satisfaits. Nous demandons au gouvernement de faire un effort supplémentaire pour libérer totalement tous les prisonniers politiques. Le problème en Côte d’Ivoire depuis le 11 avril, c’est un problème éminemment politique. Il faut aller un peu plus loin en permettant le retour apaisé des exilés. Ce sont des conditions minimales pour aborder de façon sereine la réconciliation nationale qui tient à cœur au gouvernement et à tous les Ivoiriens. Il y a encore d’autres conditions mais celles-là sont minimales par rapport à la libération des prisonniers politiques et permettre le retour apaisé des exilés. Ce sont les vœux pour l’année 2013 évidemment il en aura d’autres.
Felix Bobré, Avocat des détenus pro-Gbagbo ‘’Notre souhait, c’était de les voir tous en liberté’’
Un sentiment de joie mais en demi-teinte, certains de nos clients sont encore détenus alors que notre souhait c’était de les voir tous en liberté. Cela dit nous ne désespérons pas de leur mise en liberté prochaine parce que nous allons nous atteler à cela puisque nous allons déposer de nouvelles demandes de mise en liberté dès la semaine prochaine. Ils sont en liberté mais la procédure suit son cours parce que le juge d’instruction n’a pas encore fini son travail d’instruction. Nos clients seront convoqués quand le juge d’instruction le voudra. Alors ils sont obligés de répondre à cette convocation pour répondre aux questions du juge d’instruction jusqu’à ce que le juge d’instruction boucle son instruction et se dessaisisse du dossier au profit de la juridiction de jugement.
Eric Aimé Semian (Président de l’Apdh) ‘’Une avancée notable pour la réconciliation’’
C’est une avancée notable pour la réconciliation. Il faut saluer cet acte parce qu’il va décrisper l’atmosphère. Et rassurer les tenants des partis politiques en Côte d’Ivoire et je pense que ça va rassurer les exilés ainsi que les partisans de l’ancien régime. Pour nous, c’est un signal fort et c’est ce signal que nous attendons depuis longtemps. Parce qu’on ne peut pas justifier une détention qui se prolonge à n’en point finir. On va maintenant vers deux ans de détention préventive pour ces personnes là. Cela est trop pour nous, il faut qu’on arrive rapidement à un procès qui va situer définitivement les responsabilités qu’est ce qui leur sont reprochés et au même moment nous en appelons à des poursuites contre des gens à qui des faits leur pourrait être reprochés.
Joël N’guessan (Porte-parole du RDR) ‘’Cela permettra un climat de décrispation’’
Nous sommes heureux qu’en cette fin d’année que ces personnes libérées puissent retrouver leur famille de manière provisoire. C’est une grande satisfaction parce que cela permettra un climat de décrispation. Mais aussi nous souhaitons que rapidement il puisse avoir un procès afin qu’ils soient écroués pour leurs actes s’ils sont coupables et définitivement en liberté s’ils sont innocentés.
Propos recueillis Par LORNG ESMEL