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Politique Publié le mardi 8 janvier 2013 | Le Nouveau Réveil

Dénis Kah Zion (tête de liste Pdci aux municipales) : « Pourquoi à Toulépleu, j’ouvre ma liste à tous les partis politiques »

© Le Nouveau Réveil Par Emma
Tournée du président du PDCI dans le Moyen Cavally : Henri Konan Bédié à Toulepleu
Dimanche 10 octobre 2010. Toulepleu. Photo: Denis Kah Zion
« J’ai décidé d’aller avec toutes les filles et tous les fils de Toulépleu. Il y aura sur la liste le Pdci, le Rdr, le Fpi, le Mfa, l’Udpci, le Rpp et la société civile. Il peut y avoir d’autres velléités de candidatures, mais je tends la main à tous pour que d’ici le jeudi 10 janvier, date de clôture du dépôt des candidatures à la Commission électorale indépendante, nous nous retrouvions autour de ma liste car le développement de Toulépleu est le seul combat qui mérite d’être mené aujourd’hui. Et surtout, ensemble ». Sitôt désigné, l’homme de consensus et cheval gagnant du Pdci pour les municipales du 24 février prochain à Toulépleu, qu’est le président-fondateur du groupe de presse « Le Réveil », Dénis Kah Zion, sonne le rassemblement des fils et filles de sa circonscription. Egalement Pca de la Poste, il s’annonce, avant tout, comme un facteur de développement et un pont jeté vers la reconstruction de cette localité frontalière, unique commune du département. « Il est nécessaire que nous nous mettions ensemble pour sortir notre région de son état de léthargie où elle se trouve. Evitons de nous déchirer au chevet de notre commune malade et de constituer une source supplémentaire de chagrins pour nos populations déjà meurtries », nous a-t-il confié, hier, au téléphone, entre deux réunions politiques. Et d’insister : « Les élections auxquelles nous allons nous imposent de nous faire violence afin que Tout Toulépleu se retrouve autour du même idéal de développement et que, demain, la victoire soit pour tout Toulépleu. J’invite les jeunes, les femmes, les aînés à faire bloc autour de la liste que je vais conduire pour que, en lieu et place d’une compétition, ce soit des fils et filles qui, solidairement, parcourent hameaux, villages et quartiers pour mobiliser les parents à embarquer dans le train de la reconstruction. Pour une localité aussi martyrisée que Toulépleu, aucun sacrifice ne sera de trop. Je suis le candidat investi d’un parti qui s’appelle le Pdci-Rda, mais je suis aussi et surtout le candidat du « parti pour le développement de Toulépleu ». C’est au nom de ce parti que je me suis engagé depuis plusieurs années aux côtés de mes frères et sœurs de Toulépleu, tant à Toulépleu qu’à Abidjan ». Si, comme un bûcheron, le candidat du Pdci tient à faire tomber les barrières politiques, c’est pour dégager l’horizon d’un développement durable à Toulépleu. Sortie de la crise post-électorale, économiquement dévastée et politiquement lézardée, la commune a, selon lui, besoin de l’union de ses cadres. Cette candidature de Dénis Kah Zion, délégué départemental du Pdci de Toulépleu, vise, par ailleurs, à « capitaliser les importants chantiers ouverts par le président de la République Alassane Ouattara » lors de sa visite d’Etat mémorable à Toulépleu en avril 2011. Notamment, la réparation des pompes villageoises, des routes, la réhabilitation et l’équipement des écoles et des hôpitaux, le retour de la sécurité et de l’administration. Elle symbolise aussi un retour en force de l’éléphant Pdci qui a perdu la circonscription depuis 20 ans, après l’époque du défunt maire Guidy Raymond. « Je suis reconnaissant de mon parti et surtout du président Bédié de m’avoir fait confiance et m’envoyer en mission au nom du parti. Je remercie particulièrement les membres du Conseil politique, du Grand conseil, les secrétaires généraux de sections de la délégation Pdci de Toulépleu, la jeunesse dirigée par Mantoh Eros, mes conseillers, ainsi que tous ceux qui ont contribué de près ou de loin, à ce que ma candidature soit acceptée par consensus au sein de notre parti », dit-il. Cette candidature est aussi et surtout, pourquoi ne pas le dire, le prix d’un travail acharné sur le terrain, à parcourir les 18 villages de la commune, ses 11 quartiers, à être toujours auprès des communautés Guéré, Yacouba ou Malinké et à assister les populations dans leurs divers besoins. A être, en quelque sorte, le maire avant de l’être. En témoigne notamment l’ouverture d’une radio de proximité depuis le 16 juin 2011 et d’un complexe hôtelier depuis le 1er août 2010.
Benoit HILI
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