Kablan Duncan : “Les partis politiques seront financés”
A l’ouverture de la troisième réunion du Cadre permanent de dialogue (CPD), le président du Rassemblement pour le progrès la paix et le partage (RPP), Laurent Dona Fologo a pris la parole pour demander au gouvernement d’accorder plus d’attention à l’égard de l’opposition ivoirienne. Visiblement très amer, l’ancien président du CES n’a pas utilisé le dos de la cuillère pour asséner ses 4 vérités. C’était le lundi 7 janvier 2013 à la salle du Conseil de la Primature. « M. Le Premier ministre, parfois nous sommes déroutés. Lorsque nous constatons que nous faisons des propositions. Nous n’avons rien en retour et nous voyons que le gouvernement avance par décret et projets de lois. Nous souhaitons être une opposition qui participe. Participer ne veut pas dire entrer dans le gouvernement. Cela ne veut pas dire travailler pour un gouvernement d’union nationale. Mais, apporter des contributions au gouvernement, quelque fois certains avis peuvent faire avancer le gouvernement et le pays dans son ensemble. Nous souhaitons que notre action ne soit pas répondue ni par le mépris, ni par l’indifférence. Mais, par la bonne foi et de nous voir travailler à vos côtés pour le bien de la Côte d’Ivoire », a martelé le président du RPP qui parlait au nom des partis de l’opposition présents à cette table ronde. Mieux, M. Fologo a indiqué qu’en acceptant de se rendre au conclave de Grand-Bassam en avril 2012. C’est parce que l’opposition a accepté de dialoguer avec le gouvernement. « L’opposition ne forme pas un bloc uni, solidaire comme le gouvernement, comme vous le savez. C’est pour cela qu’il n’est pas très facile de prendre la parole à leur nom à tous(…) c’est volontairement que nous nous sommes tous rendus à Grand-Bassam pour la première rencontre. Que nous avons accepté de dialoguer et parler avec le gouvernement. Nous sommes tous préoccupés par le retour de la paix en Côte d’Ivoire, de la stabilité et de la prospérité », a affirmé le président Laurent Dona Fologo. Pour lui, si le gouvernement réussit, tous les Ivoiriens seront bénéficiaires de cette réussite. Cependant, selon le président du RPP, si « on dit souvent qu’on crée un parti pour conquérir le pouvoir, accéder au pouvoir. Je voudrais dire ici que ce n’est pas toujours vrai. Il y a beaucoup de partis qui naissent et savent qui ne parviendront jamais au sommet. Ils apportent malgré tout leur contribution au développement de la Nation. Nous avons volontairement choisi, quant à nous qui sommes là, une opposition avec beaucoup d’humilité, sans belligérance, sans violence et sans agressivité. C’est notre choix. En retour, nous souhaitons que les membres du gouvernement qui sont au pouvoir, qui ont la décision dans leur main autour du Président de la République acceptent de nous écouter, de nous entendre et d’accepter quelquefois certaines de nos doléances », a conclu le président Laurent Dona Fologo qui avait à ses côtés les présidents de Cap Udd, Gervais Coulibaly, Alternative Citoyen de Kabran Appia, de Usd de Coulibaly Climalo Jérôme, Udd de Danielle Boni Claverie et bien d’autres petites formations politiques. Comme annoncé, le président de LIDER, Mamadou Koulibaly et le FPI, parti de l’ancien Président de la République ont brillé par leur absence. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a, quant à lui, appelé le Front populaire ivoirien (FPI) à revenir à la table de discussion. Tout en tendant la main à l’opposition et en leur demandant de tourner la page de la belligérance. En outre, il s’est dit disponible à ne ménager aucun effort pour créer les conditions du dialogue. Il a, par ailleurs, annoncé le financement des partis politiques cette année. La prochaine réunion du CPD est prévue pour le 21 janvier. Les ministres d’Etat, ministre de l’Intérieur, du Plan, de la Justice, des Eaux et Forêts, de la Défense ont assisté à cette première rencontre du CPD de l’année 2013.
PATRICK N’GUESSAN
A l’ouverture de la troisième réunion du Cadre permanent de dialogue (CPD), le président du Rassemblement pour le progrès la paix et le partage (RPP), Laurent Dona Fologo a pris la parole pour demander au gouvernement d’accorder plus d’attention à l’égard de l’opposition ivoirienne. Visiblement très amer, l’ancien président du CES n’a pas utilisé le dos de la cuillère pour asséner ses 4 vérités. C’était le lundi 7 janvier 2013 à la salle du Conseil de la Primature. « M. Le Premier ministre, parfois nous sommes déroutés. Lorsque nous constatons que nous faisons des propositions. Nous n’avons rien en retour et nous voyons que le gouvernement avance par décret et projets de lois. Nous souhaitons être une opposition qui participe. Participer ne veut pas dire entrer dans le gouvernement. Cela ne veut pas dire travailler pour un gouvernement d’union nationale. Mais, apporter des contributions au gouvernement, quelque fois certains avis peuvent faire avancer le gouvernement et le pays dans son ensemble. Nous souhaitons que notre action ne soit pas répondue ni par le mépris, ni par l’indifférence. Mais, par la bonne foi et de nous voir travailler à vos côtés pour le bien de la Côte d’Ivoire », a martelé le président du RPP qui parlait au nom des partis de l’opposition présents à cette table ronde. Mieux, M. Fologo a indiqué qu’en acceptant de se rendre au conclave de Grand-Bassam en avril 2012. C’est parce que l’opposition a accepté de dialoguer avec le gouvernement. « L’opposition ne forme pas un bloc uni, solidaire comme le gouvernement, comme vous le savez. C’est pour cela qu’il n’est pas très facile de prendre la parole à leur nom à tous(…) c’est volontairement que nous nous sommes tous rendus à Grand-Bassam pour la première rencontre. Que nous avons accepté de dialoguer et parler avec le gouvernement. Nous sommes tous préoccupés par le retour de la paix en Côte d’Ivoire, de la stabilité et de la prospérité », a affirmé le président Laurent Dona Fologo. Pour lui, si le gouvernement réussit, tous les Ivoiriens seront bénéficiaires de cette réussite. Cependant, selon le président du RPP, si « on dit souvent qu’on crée un parti pour conquérir le pouvoir, accéder au pouvoir. Je voudrais dire ici que ce n’est pas toujours vrai. Il y a beaucoup de partis qui naissent et savent qui ne parviendront jamais au sommet. Ils apportent malgré tout leur contribution au développement de la Nation. Nous avons volontairement choisi, quant à nous qui sommes là, une opposition avec beaucoup d’humilité, sans belligérance, sans violence et sans agressivité. C’est notre choix. En retour, nous souhaitons que les membres du gouvernement qui sont au pouvoir, qui ont la décision dans leur main autour du Président de la République acceptent de nous écouter, de nous entendre et d’accepter quelquefois certaines de nos doléances », a conclu le président Laurent Dona Fologo qui avait à ses côtés les présidents de Cap Udd, Gervais Coulibaly, Alternative Citoyen de Kabran Appia, de Usd de Coulibaly Climalo Jérôme, Udd de Danielle Boni Claverie et bien d’autres petites formations politiques. Comme annoncé, le président de LIDER, Mamadou Koulibaly et le FPI, parti de l’ancien Président de la République ont brillé par leur absence. Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan a, quant à lui, appelé le Front populaire ivoirien (FPI) à revenir à la table de discussion. Tout en tendant la main à l’opposition et en leur demandant de tourner la page de la belligérance. En outre, il s’est dit disponible à ne ménager aucun effort pour créer les conditions du dialogue. Il a, par ailleurs, annoncé le financement des partis politiques cette année. La prochaine réunion du CPD est prévue pour le 21 janvier. Les ministres d’Etat, ministre de l’Intérieur, du Plan, de la Justice, des Eaux et Forêts, de la Défense ont assisté à cette première rencontre du CPD de l’année 2013.
PATRICK N’GUESSAN