Pour la troisième fois depuis avril 2012, les partis de l’opposition membres du Cadre permanent de dialogue (CPD) initié par l’ex-Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio et les partis de l’opposition significative, se sont retrouvés le lundi 7 janvier 2013 à la primature. Cette fois, sans Mamadou Koulibaly, le président de LIDER.
Les partis politiques qui participent depuis la création du Cadre permanent de dialogue (CPD), créé en avril 2012 à Grand-Bassam, pourront bénéficier d’un financement de la part de l’Etat ivoirien. Cette annonce a été faite par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, au terme d’une réunion à laquelle ont assisté les présidents ou représentants des partis de l’opposition, notamment le RPP, l’URD, CAP UDD, MNC Alternative, l’USD, le Renouveau pour la paix et la concorde (RPC), l’UDP… «Il y a des questions qui ont avancé, notamment sur le financement des partis de l’opposition. Nous avons avancé des chiffres, ils ont trouvé que c’est un bon pas qui a été fait, mais ils en demandent plus. Nous allons examiner cela pour voir ce qui peut être fait, de façon à permettre à nos frères et sœurs de participer aux élections à venir (…) Notre objectif c’est de permettre d’arriver à une atmosphère apaisée et confiante pour permettre d’aller de l’avant. Il y a des choses qui peuvent être faites, il y en a qui ne peuvent pas être faites. Nous essayons d’avancer en expliquant de part et d’autre, ce qu’on peut faire et trouver les points de jonction là où il y a des difficultés. Nous avons travaillé sur le court terme et le moyen terme. Le court terme, ce sont les élections à venir qui a fait l’objet d’échanges importants, le moyen et long terme, ce sont les élections générales à venir en 2015. Il faut aussi les préparer et il ne faut pas attendre le dernier jour pour s’exciter. Nous avons une prochaine rencontre, le 21 janvier à 16 heures et vous verrez que les choses vont avancer progressivement», s’est réjoui le chef du gouvernement. Ce financement jugé insuffisant est une enveloppe globale pour les partis de l’opposition et, de source proche de la réunion du CPD, le Premier ministre doit en discuter avec le Président Alassane Ouattara. A propos de l’absence du FPI et de LIDER, Daniel Kablan Duncan a déploré la politique de la chaise vide qui, selon lui, «ne paye pas». «En tant que frères, nous les connaissons depuis longtemps, il faudrait qu’ils rejoignent les autres pour qu’on discute. Il peut y avoir des problèmes à un moment donné, il faut qu’on transcende ces problèmes. Au-delà de LIDER, je parle aussi à nos frères du FPI pour qui la porte est ouverte. Il faut aller de l’avant et faire en sorte que tout le monde prenne le train de la démocratie et du développement», a ajouté le chef du gouvernement.
Plaidoyer pour le report des futures élections
Le président du RPP a énuméré quelques unes des préoccupations exposées par l’opposition, à savoir le report de la date des prochaines élections. «Nous proposons de revoir la date des élections qui sont proches parce que certains de nos partis ne sont pas riches, nous demandons au gouvernement de revoir la composition de la CEI parce qu’il y a des structures qui y figurent toujours mais qui n’existent plus dans les faits», a dit Laurent Dona Fologo.
Olivier Dion
Les partis politiques qui participent depuis la création du Cadre permanent de dialogue (CPD), créé en avril 2012 à Grand-Bassam, pourront bénéficier d’un financement de la part de l’Etat ivoirien. Cette annonce a été faite par le Premier ministre Daniel Kablan Duncan, au terme d’une réunion à laquelle ont assisté les présidents ou représentants des partis de l’opposition, notamment le RPP, l’URD, CAP UDD, MNC Alternative, l’USD, le Renouveau pour la paix et la concorde (RPC), l’UDP… «Il y a des questions qui ont avancé, notamment sur le financement des partis de l’opposition. Nous avons avancé des chiffres, ils ont trouvé que c’est un bon pas qui a été fait, mais ils en demandent plus. Nous allons examiner cela pour voir ce qui peut être fait, de façon à permettre à nos frères et sœurs de participer aux élections à venir (…) Notre objectif c’est de permettre d’arriver à une atmosphère apaisée et confiante pour permettre d’aller de l’avant. Il y a des choses qui peuvent être faites, il y en a qui ne peuvent pas être faites. Nous essayons d’avancer en expliquant de part et d’autre, ce qu’on peut faire et trouver les points de jonction là où il y a des difficultés. Nous avons travaillé sur le court terme et le moyen terme. Le court terme, ce sont les élections à venir qui a fait l’objet d’échanges importants, le moyen et long terme, ce sont les élections générales à venir en 2015. Il faut aussi les préparer et il ne faut pas attendre le dernier jour pour s’exciter. Nous avons une prochaine rencontre, le 21 janvier à 16 heures et vous verrez que les choses vont avancer progressivement», s’est réjoui le chef du gouvernement. Ce financement jugé insuffisant est une enveloppe globale pour les partis de l’opposition et, de source proche de la réunion du CPD, le Premier ministre doit en discuter avec le Président Alassane Ouattara. A propos de l’absence du FPI et de LIDER, Daniel Kablan Duncan a déploré la politique de la chaise vide qui, selon lui, «ne paye pas». «En tant que frères, nous les connaissons depuis longtemps, il faudrait qu’ils rejoignent les autres pour qu’on discute. Il peut y avoir des problèmes à un moment donné, il faut qu’on transcende ces problèmes. Au-delà de LIDER, je parle aussi à nos frères du FPI pour qui la porte est ouverte. Il faut aller de l’avant et faire en sorte que tout le monde prenne le train de la démocratie et du développement», a ajouté le chef du gouvernement.
Plaidoyer pour le report des futures élections
Le président du RPP a énuméré quelques unes des préoccupations exposées par l’opposition, à savoir le report de la date des prochaines élections. «Nous proposons de revoir la date des élections qui sont proches parce que certains de nos partis ne sont pas riches, nous demandons au gouvernement de revoir la composition de la CEI parce qu’il y a des structures qui y figurent toujours mais qui n’existent plus dans les faits», a dit Laurent Dona Fologo.
Olivier Dion