Le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, après avoir présenté la Directrice générale, lors de cette première session extraordinaire de l’année 2013, a dit ce qu’il pensait du Fmi dans les années 90, alors étudiant, et fait un plaidoyer pour des ressources plus accrues du pays.
« En ce qui me concerne, j’ai rencontré le bien sévère FMI à l’université, dans les années 90. A l’époque, jeune étudiant, nous ne retenions du FMI et de l’ensemble des institutions de Bretton Woods que les mesures drastiques qui nous étaient « dictées » pour satisfaire aux exigences des programmes d’ajustement structurel. Il nous fallait, nous disait-on, serrer la ceinture. Là aussi, j’étais loin d’imaginer que 17 ans plus tard, je devrais à nouveau rencontrer cette fois le «bon FMI », en ma qualité de Premier ministre de la république de Côte d’Ivoire, en mars 2007. Alors, avec le brillant ministre de l’Economie et des Finances de l’époque, Charles Koffi Diby, nous avons travaillé main dans la main avec le FMI pour redresser notre économie, travaillé à l’atteinte du point d’achèvement. Aussi avons-nous pu bénéficier de l’appui budgétaire important du « bon FMI ». Aujourd’hui, c’est bien notre dette qui a été annulée à hauteur de 4090 milliards de F CFA et les indicateurs à nouveau positifs. Mme la directrice générale, à voir votre visage, je suis convaincu que vous êtes porteuse de bonnes nouvelles pour le peuple de Côte d’Ivoire. Ce peuple meurtri qui sort d’une longue crise postélectorale, ce peuple qui est en proie à la pauvreté, à la cherté de la vie et à toutes sortes de difficultés. Ce n’est pas le monde que nous demandons. Mon plaidoyer va à l’endroit d’une plus grande bienveillance des institutions de Bretton Woods vis-à-vis du continent africain. Notre pays a besoin d’un vrai plan Marshall pour relever le défi de la croissance et se hisser au niveau des pays émergents. Les compétences et les ressources existent dans notre pays. C’est bien la solidarité manifestée ailleurs que nous sollicitons. Le développement mondial ne pourra se faire et ne donnera des résultats satisfaisants si nous laissons sur le bord de la route, les pays africains. Après un tel plaidoyer je m’attends évidemment, Mme la DG, certainement avec le gouvernement, que vous signiez un grand chèque pour la Côte d’Ivoire… »
JEA
« En ce qui me concerne, j’ai rencontré le bien sévère FMI à l’université, dans les années 90. A l’époque, jeune étudiant, nous ne retenions du FMI et de l’ensemble des institutions de Bretton Woods que les mesures drastiques qui nous étaient « dictées » pour satisfaire aux exigences des programmes d’ajustement structurel. Il nous fallait, nous disait-on, serrer la ceinture. Là aussi, j’étais loin d’imaginer que 17 ans plus tard, je devrais à nouveau rencontrer cette fois le «bon FMI », en ma qualité de Premier ministre de la république de Côte d’Ivoire, en mars 2007. Alors, avec le brillant ministre de l’Economie et des Finances de l’époque, Charles Koffi Diby, nous avons travaillé main dans la main avec le FMI pour redresser notre économie, travaillé à l’atteinte du point d’achèvement. Aussi avons-nous pu bénéficier de l’appui budgétaire important du « bon FMI ». Aujourd’hui, c’est bien notre dette qui a été annulée à hauteur de 4090 milliards de F CFA et les indicateurs à nouveau positifs. Mme la directrice générale, à voir votre visage, je suis convaincu que vous êtes porteuse de bonnes nouvelles pour le peuple de Côte d’Ivoire. Ce peuple meurtri qui sort d’une longue crise postélectorale, ce peuple qui est en proie à la pauvreté, à la cherté de la vie et à toutes sortes de difficultés. Ce n’est pas le monde que nous demandons. Mon plaidoyer va à l’endroit d’une plus grande bienveillance des institutions de Bretton Woods vis-à-vis du continent africain. Notre pays a besoin d’un vrai plan Marshall pour relever le défi de la croissance et se hisser au niveau des pays émergents. Les compétences et les ressources existent dans notre pays. C’est bien la solidarité manifestée ailleurs que nous sollicitons. Le développement mondial ne pourra se faire et ne donnera des résultats satisfaisants si nous laissons sur le bord de la route, les pays africains. Après un tel plaidoyer je m’attends évidemment, Mme la DG, certainement avec le gouvernement, que vous signiez un grand chèque pour la Côte d’Ivoire… »
JEA