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Politique Publié le jeudi 10 janvier 2013 | Le Democrate

Elections municipales et régionales : Le gros chantage du Fpi

Sauf changement de date, les Ivoiriens choisiront le 24 février prochain leurs conseillers régionaux et municipaux. La date buttoire du dépôt des dossiers de candidature est fixée ce jeudi 10 janvier, si aucune prorogation n’est accordée aux postulants. Comme aux législatives passées, le Front populaire ivoirien (Fpi) a émis des conditions pour sa participation. Il s’agit entre autre, de la libération des prisonniers pro-Gbagbo, du dégel total de leurs avoirs, de la recomposition de la Cei, et du report du scrutin. Des revendications balayées du revers de la main par le pouvoir. Pour les partisans de l’ex-chef de l’Etat, tant que ces exigences ne seront pas satisfaites, leur parti ne présentera pas de candidats, ni aux municipales, ni aux régionales. A en en croire les partisans du pouvoir, « l’attitude des refondateurs ressemble à un chantage honteux et stérile ». Mais en tout état de cause, force est de reconnaitre que les pro- Gbagbo constituent un électorat important qui va influencer d’une manière ou une autre, le taux de participation et les résultats desdites élections.

Des candidats en difficulté
Le gouvernement en décidant de coupler les municipales et régionales, n’a certainement pas mesuré la complexité, tant au plan organisationnel que structurel. En effet, les candidats dans leur majorité, font face à des difficultés majeures. Il s’agit notamment du choix des conseillers municipaux et régionaux. La versatilité de certains postulants désoriente parfois des candidats tête de liste qui se retrouvent soit à changer des conseillers, soit à rechercher des conseillers pour combler un vide sur la liste. Par ailleurs, des conseillers se retrouvent à la dernière minute sans document administratif en vue de la constitution des dossiers exigés.
La Cei coincée
Au moment où nous mettions sous presse, la Commission nationale indépendante n’avait pas encore les dossiers de la moitié des candidats alors que la clôture est prévue seulement dans 24 heures. De sources concordantes, ils seraient encore nombreux, ces candidats et leurs conseillers qui n’ont pas encore réuni toute la documentation nécessaire pour constituer leurs dossiers. Certains que nous avons joints en fin de journée nous ont confié que « la Cei est obligée de proroger la date de clôture, car elle-même sait pertinemment qu’au vue des papiers exigés, tous les candidats ne peuvent respecter le délai fixé ». Si tel est le cas, c’est que l’institution sera dans l’obligation de réviser sa position dans l’intérêt des candidats à ces élections. On attend donc de voir.

Gisèle Tienfô
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