Entre discussions avec le gouvernement et travail technique au sein de la Commission électorale indépendante, le porte-parole Inza Diomandé, nous a reçu, le vendredi 11 janvier 2013, à ses bureaux des « deux plateaux ».
Dans le communiqué que l’Institution a produit à la date butoir du dépôt des candidatures au niveau des régionales et municipales, il est fait cas de pourparlers entre la Cei et le gouvernement. On lit, en filigrane, un report du scrutin. Vous confirmez ?
Inza Diomandé : Oui, en filigrane, un report. Parce que nous n’avons que 49 candidatures pour les municipales qui sont des candidatures indépendantes. Ce qui veut dire que certaines régions n’ont pas obtenu de candidature. Mieux, nous n’avons reçu aucune candidature pour l’élection des conseillers régionaux. Nous imaginons avec tout le monde que le gouvernement va décider d’un report. C’est pour cette raison que cela apparaissait en filigrane.
La Cei reste, tout de même, le maître d’ouvrage. Vous entrevoyez un délai supplémentaire de quelques semaines, un mois…?
I. D. : C’est à la suite de négociations avec le gouvernement que nous déterminerons tout cela. Sinon, pour ce qui est de l’aspect technique des choses, nous l’avons précisé, nous sommes prêts. Le chronogramme est complet. Nous pouvons le dérouler en tenant compte, bien sûr, des 45 jours du délai légal. La loi nous impose 45 jours entre la date de dépôt des candidatures et le scrutin. Maintenant, c’est le gouvernement qui nous dira quand est-ce que politiquement, tout sera mis en place.
Jusqu’à quand les pourparlers avec le gouvernement ?
I. D. : Jusqu’à lundi, nous osons croire que nous aurons achevé les pourparlers. Donc, d’ici lundi.
Comment expliquez-vous le fait pour les formations politiques de n’avoir pas pu observer le délai du 10 janvier 2013 ?
I. D. : L’explication, elle est moins technique que politique. Nous avons tous constaté que les grands partis, notamment le Pdci et le Rdr n’ont pas vite fait le choix de leurs candidats. Au nombre des pièces exigées pour la confection des dossiers, il y a la lettre de parrainage (d’investiture) qui doit être remise aux différents candidats. Sans doute que les différents candidats n’ont pas eu leur lettre de parrainage à temps ; ce qui a rendu difficile la confection des autres documents administratifs. Nous osons croire que le retard relève de ces difficultés-là. Pour ce qui est de la Cei, nous avons fait un communiqué pour situer les délais de dépôt des dossiers. La plupart des candidats indépendants aux municipales ont déposé leurs dossiers. Au contraire des partis, ils n’ont pas l’exigence de la lettre d’investiture.
Dans la cour de la Cei, ce matin (du vendredi 11 janvier), nous avons vu de nombreuses personnes, dossiers en main, reçues par vos agents. Pourquoi continuez-vous à enregistrer des candidatures alors que le délai a expiré, jeudi ?
I. D. : En fait, c’est un peu comme au moment du vote. Au cours du scrutin, ceux qui sont dans les lieux de vote au moment de la fermeture, ceux-là, on les reçoit. Et on ne reçoit plus d’autres personnes, après. Hier (jeudi 10 janvier, ndlr) jusqu’à la fermeture, à 17h, il y avait beaucoup de personnes venues déposer leurs dossiers. On a retenu ces dossiers sous la condition que celles-là passent ce matin pour retirer les récépissés. C’est donc cela l’explication de ce que vous voyez ce matin comme affluence. En fait, ce sont ces personnes qui étaient là, hier, jusqu’à 17h.
Cela veut dire que vous n’aurez plus à enregistrer de candidatures après ?
I. D. : Nous sommes entrés en pourparlers depuis, hier, avec le gouvernement. Nous attendons la conclusion de ces pourparlers. Mais d’ici là, on ne peut pas, pour rester logiques avec nous-mêmes, enregistrer de nouveaux dossiers.
A la différence des municipales et régionales, les législatives partielles tiendront dans le délai ?
I. D. : Nous avons transmis la liste provisoire au Conseil constitutionnel qui n’a pas fait de retour. Ce qui signifie que toutes les candidatures sont validées. Nous avons publié, hier, la liste de ces candidatures. Donc, le chronogramme pour ces élections est en marche. Les élections se tiendront effectivement le 3 février 2013.
Par Kisselminan COULIBALY
Dans le communiqué que l’Institution a produit à la date butoir du dépôt des candidatures au niveau des régionales et municipales, il est fait cas de pourparlers entre la Cei et le gouvernement. On lit, en filigrane, un report du scrutin. Vous confirmez ?
Inza Diomandé : Oui, en filigrane, un report. Parce que nous n’avons que 49 candidatures pour les municipales qui sont des candidatures indépendantes. Ce qui veut dire que certaines régions n’ont pas obtenu de candidature. Mieux, nous n’avons reçu aucune candidature pour l’élection des conseillers régionaux. Nous imaginons avec tout le monde que le gouvernement va décider d’un report. C’est pour cette raison que cela apparaissait en filigrane.
La Cei reste, tout de même, le maître d’ouvrage. Vous entrevoyez un délai supplémentaire de quelques semaines, un mois…?
I. D. : C’est à la suite de négociations avec le gouvernement que nous déterminerons tout cela. Sinon, pour ce qui est de l’aspect technique des choses, nous l’avons précisé, nous sommes prêts. Le chronogramme est complet. Nous pouvons le dérouler en tenant compte, bien sûr, des 45 jours du délai légal. La loi nous impose 45 jours entre la date de dépôt des candidatures et le scrutin. Maintenant, c’est le gouvernement qui nous dira quand est-ce que politiquement, tout sera mis en place.
Jusqu’à quand les pourparlers avec le gouvernement ?
I. D. : Jusqu’à lundi, nous osons croire que nous aurons achevé les pourparlers. Donc, d’ici lundi.
Comment expliquez-vous le fait pour les formations politiques de n’avoir pas pu observer le délai du 10 janvier 2013 ?
I. D. : L’explication, elle est moins technique que politique. Nous avons tous constaté que les grands partis, notamment le Pdci et le Rdr n’ont pas vite fait le choix de leurs candidats. Au nombre des pièces exigées pour la confection des dossiers, il y a la lettre de parrainage (d’investiture) qui doit être remise aux différents candidats. Sans doute que les différents candidats n’ont pas eu leur lettre de parrainage à temps ; ce qui a rendu difficile la confection des autres documents administratifs. Nous osons croire que le retard relève de ces difficultés-là. Pour ce qui est de la Cei, nous avons fait un communiqué pour situer les délais de dépôt des dossiers. La plupart des candidats indépendants aux municipales ont déposé leurs dossiers. Au contraire des partis, ils n’ont pas l’exigence de la lettre d’investiture.
Dans la cour de la Cei, ce matin (du vendredi 11 janvier), nous avons vu de nombreuses personnes, dossiers en main, reçues par vos agents. Pourquoi continuez-vous à enregistrer des candidatures alors que le délai a expiré, jeudi ?
I. D. : En fait, c’est un peu comme au moment du vote. Au cours du scrutin, ceux qui sont dans les lieux de vote au moment de la fermeture, ceux-là, on les reçoit. Et on ne reçoit plus d’autres personnes, après. Hier (jeudi 10 janvier, ndlr) jusqu’à la fermeture, à 17h, il y avait beaucoup de personnes venues déposer leurs dossiers. On a retenu ces dossiers sous la condition que celles-là passent ce matin pour retirer les récépissés. C’est donc cela l’explication de ce que vous voyez ce matin comme affluence. En fait, ce sont ces personnes qui étaient là, hier, jusqu’à 17h.
Cela veut dire que vous n’aurez plus à enregistrer de candidatures après ?
I. D. : Nous sommes entrés en pourparlers depuis, hier, avec le gouvernement. Nous attendons la conclusion de ces pourparlers. Mais d’ici là, on ne peut pas, pour rester logiques avec nous-mêmes, enregistrer de nouveaux dossiers.
A la différence des municipales et régionales, les législatives partielles tiendront dans le délai ?
I. D. : Nous avons transmis la liste provisoire au Conseil constitutionnel qui n’a pas fait de retour. Ce qui signifie que toutes les candidatures sont validées. Nous avons publié, hier, la liste de ces candidatures. Donc, le chronogramme pour ces élections est en marche. Les élections se tiendront effectivement le 3 février 2013.
Par Kisselminan COULIBALY