Moisson maigre. 49 dossiers sur 197 pour les municipales et zéro dossier sur 31 pour les régionales. C’est le constat implacable qu’a fait la Commission électorale indépendante (CEI) le jeudi dernier, date buttoir pour le dépôt des candidatures pour les deux élections prévues le 24 février prochain. Cette lenteur pourrait être expliquée par deux raisons principales. Il s’agit d’abord d’une raison technique ou si vous préférez administrative et ensuite une raison purement politique. Au niveau que nous qualifions de technique, il faut dire que plusieurs candidats ont du mal à confectionner les documents exigés pour la composition des documents électoraux. La lenteur administrative, le manque de timbres aidant, plusieurs candidats n’ont pu se faire, qui un extrait de naissance, qui un casier judicaire ou un certificat de nationalité. Il y aussi que certains sous-préfets ont brillé par leur absence pendant la période fixée pour l’élaboration des documents. Au plan politique, il faut reconnaitre que la bataille a été âpre entre les différents postulants à ces deux élections. Les partis politiques se sont retrouvés avec plusieurs candidatures pour une même circonscription électorale. S’est posé alors le problème des choix des têtes de liste. Il a fallu aux responsables de ces partis, de travailler de jour comme de nuit pour concilier les positions souvent tranchées et surtout éviter le clash entres les différents candidats. En la matière, les responsables du RDR et du PDCI n’ont pas eu la tâche facile. Le RDR par exemple n’a rendu public sa liste que le jeudi 10 janvier dernier. C’est dire combien de fois il n’a pas été facile pour le comité de 10 cadres du parti chargée de boucler la liste définitive. Le choix n’étant pas définitif, il a été hasardeux pour certains militants qui le désiraient d’aller en indépendants aussi bien au RDR qu’au PDCI. L’un mis dans l’autre, on comprend pourquoi les candidats n’ont pas déposé dans le délai requis les dossiers.
TL
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