Regards tristes pour certains, les yeux embués de larmes pour d’autres. L’atmosphère était lourde hier à la salle B d’Ivosep, à Treichville. Parents, amis, collaborateurs, professionnels de cinéma et acteurs culturels avaient pris d’assaut les lieux, dès 7h, pour assister à la levée de corps de Kitia Touré. Parmi eux, on reconnaissait d’importantes personnalités, avec en première ligne le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Kouakou Bandaman, le Député de Katiola, Gaston Ouassénan Koné, ancien ministre et haut cadre du PDCI, Anaky Kobenan, ex-membre du gouvernement et Président du MFA (Mouvement des Forces d’Avenir »… pour ne citer qu’eux.
Ils ont tenu à être présents pour témoigner non seulement leur compassion à la famille éplorée, mais surtout pour honorer la mémoire de celui qui a beaucoup apporté au 7ème art ivoirien, et occupait les fonctions de Directeur général de l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (Onac-CI) à sa mort le 19 décembre dernier au CHU de Cocody. Dans son homélie tirée du chapitre 37 du livre Isaïe (verset 7-14), le prêtre, qui célébrait la messe de requiem, a relevé la justesse de l’oeuvre de l’illustre disparu. «On n’entendra plus la voix de Kitia parmi nous. Il est désormais aux côtés de Dieu où nous espérons le retrouver quand viendra le temps », a-t-il ajouté. D’une voix étreinte d’émotion, le ministre Maurice Bandaman a, lui, rendu, entre deux cantiques religieuses, un vibrant hommage à l’illustre défunt : « Kitia Touré a été un artisan du cinéma ivoirien. C’est un grand collaborateur qui vient de nous quitter. Il avait de grands rêves pour le cinéma et pour la culture ivoirienne. Il laisse derrière lui un vaste chantier à défricher. Nous souhaitons que son âme nous aide à accomplir l’?uvre qu’il a entamée». Ensuite, il a élevé, au nom du Président de la République et à titre posthume, Kitia Touré au rang de Commandeur dans l’Ordre du mérite ivoirien. Emue par cette décoration, la famille du cinéaste disparu a exprimé sa gratitude aux autorités ivoiriennes pour leur disponibilité et leur soutien, durant cette épreuve qu’elle traverse en ce moment.
Puis, le cortège funèbre a pris la direction de Katiola, où a eu lieu, dans la soirée, au domicile familial, situé derrière la Brigade de Gendarmerie, la veillée religieuse, suivie de la veillée traditionnelle. Ce samedi, après des cérémonies traditionnelles tôt le matin, Kitia Touré sera conduit dans sa dernière demeure, au cimetière municipal de Katiola. Ce sera ainsi le clap de fin de ce film tristounet.
Y. Sangaré
Ils ont tenu à être présents pour témoigner non seulement leur compassion à la famille éplorée, mais surtout pour honorer la mémoire de celui qui a beaucoup apporté au 7ème art ivoirien, et occupait les fonctions de Directeur général de l’Office National du Cinéma de Côte d’Ivoire (Onac-CI) à sa mort le 19 décembre dernier au CHU de Cocody. Dans son homélie tirée du chapitre 37 du livre Isaïe (verset 7-14), le prêtre, qui célébrait la messe de requiem, a relevé la justesse de l’oeuvre de l’illustre disparu. «On n’entendra plus la voix de Kitia parmi nous. Il est désormais aux côtés de Dieu où nous espérons le retrouver quand viendra le temps », a-t-il ajouté. D’une voix étreinte d’émotion, le ministre Maurice Bandaman a, lui, rendu, entre deux cantiques religieuses, un vibrant hommage à l’illustre défunt : « Kitia Touré a été un artisan du cinéma ivoirien. C’est un grand collaborateur qui vient de nous quitter. Il avait de grands rêves pour le cinéma et pour la culture ivoirienne. Il laisse derrière lui un vaste chantier à défricher. Nous souhaitons que son âme nous aide à accomplir l’?uvre qu’il a entamée». Ensuite, il a élevé, au nom du Président de la République et à titre posthume, Kitia Touré au rang de Commandeur dans l’Ordre du mérite ivoirien. Emue par cette décoration, la famille du cinéaste disparu a exprimé sa gratitude aux autorités ivoiriennes pour leur disponibilité et leur soutien, durant cette épreuve qu’elle traverse en ce moment.
Puis, le cortège funèbre a pris la direction de Katiola, où a eu lieu, dans la soirée, au domicile familial, situé derrière la Brigade de Gendarmerie, la veillée religieuse, suivie de la veillée traditionnelle. Ce samedi, après des cérémonies traditionnelles tôt le matin, Kitia Touré sera conduit dans sa dernière demeure, au cimetière municipal de Katiola. Ce sera ainsi le clap de fin de ce film tristounet.
Y. Sangaré