La zone de Dabou a longtemps été considérée comme la bonne cachette des assaillants, le ministre en charge de la Défense y a fait une tournée pour sensibiliser les populations à la paix.
Voici ceux qui ont soutenu les assaillants
L’attaque du camp d’Agban livre petit à petit ses secrets. Après sa tournée de la semaine dernière à Adzopé, Akoupé et Affery, le ministre Paul Koffi Koffi, auprès du président de la République chargé de la Défense, s’est rendu hier à Dabou, Sikensi et Tiassalé. Dans cette zone, il s’est entretenu avec les populations sur les questions de sécurité de la région. A l’étape de Dabou, le ministre a fait une révélation de taille. Paul Koffi Koffi a informé les populations du Leboutou que les assaillants, à la base de l’attaque du camp d’Agban, étaient de connivence avec des jeunes qui s’entrainent au maniement des armes dans les forêts et plantations de Dabou qui abritent également des caches d’armes. Selon lui, ces jeunes tapis dans les forêts du Leboutou n’attendaient que le déclanchement des hostilités pour venir en appui aux assaillants du camp d’Agban. « Lorsque le coup a foiré, ces jeunes gens qui attendaient impatiemment d’être saisis se sont évanouis dans la nature et dans les villages environnants », a-t-il situé. Occasion pour Paul Koffi Koffi d’inviter les populations à la coopération en vue d’éradiquer l’insécurité dans ces villes visitées qui servent encore de lieu de refuge à ceux qui veulent renverser l’ordre établi. « Beaucoup de jeunes qu’on prend sur le théâtre des opérations sont entrainés dans vos forêts et ceux qui ont été pris à Agban l’ont reconnu, évoquant par moments l’implication de pasteurs », a déclaré Paul Koffi Koffi à Dabou. Mais également à Lopou, devant les autorités administratives, les élus et les chefs traditionnels de Dabou. Information confirmée par le commandent supérieur de la gendarmerie. Avant que le ministre ne lance un avertissement aux populations : « Nous ne voulons pas prendre des décisions contre Dabou. Mais, c’est à vous de dissuader vos enfants qui ont mieux à faire que de s’attaquer à la République », a appelé le ministre en charge de la Défense.
Ouattara Abdul Karim, envoyé spécial
Voici ceux qui ont soutenu les assaillants
L’attaque du camp d’Agban livre petit à petit ses secrets. Après sa tournée de la semaine dernière à Adzopé, Akoupé et Affery, le ministre Paul Koffi Koffi, auprès du président de la République chargé de la Défense, s’est rendu hier à Dabou, Sikensi et Tiassalé. Dans cette zone, il s’est entretenu avec les populations sur les questions de sécurité de la région. A l’étape de Dabou, le ministre a fait une révélation de taille. Paul Koffi Koffi a informé les populations du Leboutou que les assaillants, à la base de l’attaque du camp d’Agban, étaient de connivence avec des jeunes qui s’entrainent au maniement des armes dans les forêts et plantations de Dabou qui abritent également des caches d’armes. Selon lui, ces jeunes tapis dans les forêts du Leboutou n’attendaient que le déclanchement des hostilités pour venir en appui aux assaillants du camp d’Agban. « Lorsque le coup a foiré, ces jeunes gens qui attendaient impatiemment d’être saisis se sont évanouis dans la nature et dans les villages environnants », a-t-il situé. Occasion pour Paul Koffi Koffi d’inviter les populations à la coopération en vue d’éradiquer l’insécurité dans ces villes visitées qui servent encore de lieu de refuge à ceux qui veulent renverser l’ordre établi. « Beaucoup de jeunes qu’on prend sur le théâtre des opérations sont entrainés dans vos forêts et ceux qui ont été pris à Agban l’ont reconnu, évoquant par moments l’implication de pasteurs », a déclaré Paul Koffi Koffi à Dabou. Mais également à Lopou, devant les autorités administratives, les élus et les chefs traditionnels de Dabou. Information confirmée par le commandent supérieur de la gendarmerie. Avant que le ministre ne lance un avertissement aux populations : « Nous ne voulons pas prendre des décisions contre Dabou. Mais, c’est à vous de dissuader vos enfants qui ont mieux à faire que de s’attaquer à la République », a appelé le ministre en charge de la Défense.
Ouattara Abdul Karim, envoyé spécial