Les commissaires centraux de la Commission électorale indépendante se retrouvent aujourd’hui pour une réunion qui devrait leur permettre de proposer les nouvelles dates pour la tenue des élections municipales et régionales.
Encore une autre réunion houleuse et déterminante à la Commission électorale indépendante (Cei). Au centre du conclave qui se tient ce matin au siège central de l’organe électoral, la suite à donner aux municipales et aux régionales du 24 février et dont la tenue à cette date est plus qu’hypothétique. De source digne de foi, les commissaires devraient être appelés à taire les ressentiments et à proposer au gouvernement une date pour la tenue des deux élections locales. Toujours selon nos sources, la nouvelle date à proposer pourrait se situer dans la première quinzaine du mois de mars 2013. « Les commissaires pourraient concéder un report de trois semaines pour tenir compte de la volonté de tenir les élections à bonne date, pour en finir avec le cycle électoral », confie une de nos sources proches de la Cei. Dans la foulée, les commissaires centraux devraient proposer un mécanisme pour encadrer la réception des dossiers de candidature, malgré que le délai légal est échu depuis le 10 janvier. « C’est pour ne pas avoir à traîner sur la réception des candidatures, quand la nouvelle date sera arrêtée, que les agents continuent de recevoir les dossiers. Maintenant, pour ne pas frapper d’invalidité les dossiers déposés après le 10 janvier, il faut que les commissaires proposent au gouvernement un mécanisme pour prendre en compte les candidatures enregistrées depuis le 10 janvier », ajoute cette source. L’ensemble de ces dates devrait être très vite communiqué au gouvernement, notamment au Premier ministre qui le soumettra à la sagacité de ses collaborateurs lors du conseil de gouvernement de demain, pour analyse. Une fois ‘’validées’’ à ce stade, elles devraient atterrir sur la table du conseil des ministres, dès le retour du président de la République, Alassane Ouattara, en mission en Allemagne. Pour rappel, c’est normalement le 24 février que devaient se tenir les municipales et les régionales couplées censées boucler le cycle électoral entamé en octobre 2010 par la présidentielle. Malheureusement, les principaux partis politiques n’ayant pu désigner à temps leurs candidats pour ces deux compétitions, la Cei se voit dans l’obligation de proposer une nouvelle date pour l’organisation de ces élections.
Marc Dossa
Encore une autre réunion houleuse et déterminante à la Commission électorale indépendante (Cei). Au centre du conclave qui se tient ce matin au siège central de l’organe électoral, la suite à donner aux municipales et aux régionales du 24 février et dont la tenue à cette date est plus qu’hypothétique. De source digne de foi, les commissaires devraient être appelés à taire les ressentiments et à proposer au gouvernement une date pour la tenue des deux élections locales. Toujours selon nos sources, la nouvelle date à proposer pourrait se situer dans la première quinzaine du mois de mars 2013. « Les commissaires pourraient concéder un report de trois semaines pour tenir compte de la volonté de tenir les élections à bonne date, pour en finir avec le cycle électoral », confie une de nos sources proches de la Cei. Dans la foulée, les commissaires centraux devraient proposer un mécanisme pour encadrer la réception des dossiers de candidature, malgré que le délai légal est échu depuis le 10 janvier. « C’est pour ne pas avoir à traîner sur la réception des candidatures, quand la nouvelle date sera arrêtée, que les agents continuent de recevoir les dossiers. Maintenant, pour ne pas frapper d’invalidité les dossiers déposés après le 10 janvier, il faut que les commissaires proposent au gouvernement un mécanisme pour prendre en compte les candidatures enregistrées depuis le 10 janvier », ajoute cette source. L’ensemble de ces dates devrait être très vite communiqué au gouvernement, notamment au Premier ministre qui le soumettra à la sagacité de ses collaborateurs lors du conseil de gouvernement de demain, pour analyse. Une fois ‘’validées’’ à ce stade, elles devraient atterrir sur la table du conseil des ministres, dès le retour du président de la République, Alassane Ouattara, en mission en Allemagne. Pour rappel, c’est normalement le 24 février que devaient se tenir les municipales et les régionales couplées censées boucler le cycle électoral entamé en octobre 2010 par la présidentielle. Malheureusement, les principaux partis politiques n’ayant pu désigner à temps leurs candidats pour ces deux compétitions, la Cei se voit dans l’obligation de proposer une nouvelle date pour l’organisation de ces élections.
Marc Dossa
