ABIDJAN - Les élections régionales et municipales en Côte d`Ivoire, initialement prévues le 24 février 2013, ont été reportées de "quelques semaines" pour permettre une participation du parti de l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a-t-on appris mercredi à Abidjan.
"Nous avons décidé en collaboration avec le président de la Commission électorale indépendante (CEI), d`accepter une nouvelle fois de repousser de quelques semaines la date des élections locales", a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara, à la télévision ivoirienne.
"Je souhaite que tous les partis politiques significatifs participent à ces élections", a poursuivi M. Ouattara qui s`exprimait devant la communauté ivoirienne, en marge d`une visite officielle en Allemagne.
Une "rencontre décisive" sur la question est prévue vendredi à Abidjan entre le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan et les dirigeants du Front populaire ivoirien (FPI), a-t-il rappelé.
Le gouvernement ivoirien a souhaité l`organisation simultanée des deux élections, pour "permettre de réaliser des économies au plan financier, de gagner du temps dans lachèvement des chantiers ouverts par les collectivités territoriales supprimées, et daccélérer la mise en oeuvre de la nouvelle politique de décentralisation".
Le parti de M. Gbagbo, détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), avait boycotté les législatives, remportées par le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara. Le FPI avait jusque-là maintenu sa position de ne pas participer aux élections locales, arguant de l`absence d`un dialogue direct avec le pouvoir.
Le 7 janvier, M. Duncan a tenté de "renouer le fil du dialogue" en recevant de petits partis d`opposition pro-Gbagbo, qui ont réclamé le report des élections du 24 février et une refonte de la commission électorale. Mais le parti de M. Gbagbo était encore une fois absent.
"Nous avons décidé en collaboration avec le président de la Commission électorale indépendante (CEI), d`accepter une nouvelle fois de repousser de quelques semaines la date des élections locales", a déclaré le président ivoirien Alassane Ouattara, à la télévision ivoirienne.
"Je souhaite que tous les partis politiques significatifs participent à ces élections", a poursuivi M. Ouattara qui s`exprimait devant la communauté ivoirienne, en marge d`une visite officielle en Allemagne.
Une "rencontre décisive" sur la question est prévue vendredi à Abidjan entre le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan et les dirigeants du Front populaire ivoirien (FPI), a-t-il rappelé.
Le gouvernement ivoirien a souhaité l`organisation simultanée des deux élections, pour "permettre de réaliser des économies au plan financier, de gagner du temps dans lachèvement des chantiers ouverts par les collectivités territoriales supprimées, et daccélérer la mise en oeuvre de la nouvelle politique de décentralisation".
Le parti de M. Gbagbo, détenu à La Haye par la Cour pénale internationale (CPI), avait boycotté les législatives, remportées par le Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara. Le FPI avait jusque-là maintenu sa position de ne pas participer aux élections locales, arguant de l`absence d`un dialogue direct avec le pouvoir.
Le 7 janvier, M. Duncan a tenté de "renouer le fil du dialogue" en recevant de petits partis d`opposition pro-Gbagbo, qui ont réclamé le report des élections du 24 février et une refonte de la commission électorale. Mais le parti de M. Gbagbo était encore une fois absent.