Il faut encore attendre le 30 janvier prochain pour être situé sur le sort du secrétaire général par intérim du FPI Laurent Akoun. Ses avocats avaient fait appel du procès du 31 août 2012. Suite à cet appel, une audience a été fixée le 9 janvier dernier devant la Cour d’appel d’Abidjan-Plateau. Mais il n’eut pas procès ce jour-là. L’affaire est renvoyée au 16 janvier, c`est-à-dire hier. Si à cette date il y a eu audience, elle n’aura pas duré plus de cinq minutes. Le président du tribunal évoquant des « raisons de rotation administrative » décide de la date du 30 janvier 2013 pour se prononcer. Il ne s’est pas étendu sur cette notion de « rotation administrative » mais l’actualité du palais de justice du Plateau rime avec le changement intervenu au parquet général ces derniers jours. Cette entité importante de l’appareil administratif du palais a un nouveau patron en la personne du magistrat Ali Yéo qui a officiellement pris fonction en qualité de procureur général, le 15 janvier, à la veille même de cette audience.
Retour au procès
A 10 h 15, Laurent Akoun est appelé à la barre. Quelques secondes ont suffi pour que le président prononce le report de l’audience à la surprise des avocats de la défense. Il informe néanmoins ces derniers qu’il va nommer maintenant un magistrat qui va « établir un rapport » de cette affaire. Une nouveauté face à laquelle maître Dako Zahui, avocat de Laurent Akoun formule une requête orale de mise en liberté provisoire de son client. Le juge lui rappelle qu’elle aurait dû être faite avant. Dako Zahui réplique pour aussi interpeller le juge que la nomination d’un rapporteur aurait pu être faite avant. Dans les brefs échanges qui s’ensuivent le juge arrive à la conclusion que tout sera examiné le 30 janvier prochain y compris la requête de mise en liberté provisoire introduite. Pour rappel, Laurent Akoun a été arrêté le 26 juillet 2012 à Adzopé de retour d’un meeting à Akoupé. Jugé le 31 août 2012 et condamné à six mois de prison ferme pour troubles à l’ordre public, il devrait sortir de prison le 28 février 2013. Après sa condamnation, le président du FPI avait eu cette réaction : ‘’Ce sont des choses qui arrivent, mais cela ne va pas nous éloigner et nous écarter de ce qui paraît être notre ligne de front fondamentale, à savoir la recherche de la paix et du dialogue. Comme nous l’avons commencé, nous allons toujours continuer’’. Ce qui intrigue les militants et la défense, ce n’est pas tant cette échéance qui court à son terme. Ce sont plutôt les sanctions subsidiaires à savoir : un an de privation de droits civiques et un an d’interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville natale.
S.Debailly
Retour au procès
A 10 h 15, Laurent Akoun est appelé à la barre. Quelques secondes ont suffi pour que le président prononce le report de l’audience à la surprise des avocats de la défense. Il informe néanmoins ces derniers qu’il va nommer maintenant un magistrat qui va « établir un rapport » de cette affaire. Une nouveauté face à laquelle maître Dako Zahui, avocat de Laurent Akoun formule une requête orale de mise en liberté provisoire de son client. Le juge lui rappelle qu’elle aurait dû être faite avant. Dako Zahui réplique pour aussi interpeller le juge que la nomination d’un rapporteur aurait pu être faite avant. Dans les brefs échanges qui s’ensuivent le juge arrive à la conclusion que tout sera examiné le 30 janvier prochain y compris la requête de mise en liberté provisoire introduite. Pour rappel, Laurent Akoun a été arrêté le 26 juillet 2012 à Adzopé de retour d’un meeting à Akoupé. Jugé le 31 août 2012 et condamné à six mois de prison ferme pour troubles à l’ordre public, il devrait sortir de prison le 28 février 2013. Après sa condamnation, le président du FPI avait eu cette réaction : ‘’Ce sont des choses qui arrivent, mais cela ne va pas nous éloigner et nous écarter de ce qui paraît être notre ligne de front fondamentale, à savoir la recherche de la paix et du dialogue. Comme nous l’avons commencé, nous allons toujours continuer’’. Ce qui intrigue les militants et la défense, ce n’est pas tant cette échéance qui court à son terme. Ce sont plutôt les sanctions subsidiaires à savoir : un an de privation de droits civiques et un an d’interdiction de séjour sur tout le territoire national en dehors de sa ville natale.
S.Debailly