Après le rendez-vous manqué du lundi 10 janvier dernier pour le dépôt des candidatures concernant les élections législatives et régionales, le ciel semble s’éclaircir petit à petit sur l’imbroglio de la nouvelle date de dépôt des dossiers et de ces scrutin cumulés. En effet, depuis Berne où il est en visite officielle, à l’invitation de son homologue Allemand, Angela Meckel, le Président Alassane Ouattara a annoncé les couleurs. Selon lui, les élections locales seront poussées, juste de quelques semaines. « Nous allons repousser de quelques semaines ces élections pour permettre la participation du plus grand nombre, notamment les partis politiques les plus significatifs », a-t-il précisé devant la communauté ivoirienne vivant en Allemagne.
Miaka Oureto (Sg du Fpi) : « Nous avons des préoccupations »
Dans le cadre du cadre permanant de discussion (Cpd), initié par le gouvernement, le Premier ministre a rencontré, mardi dernier, les partis politiques d’opposition. Le Fpi a boycotté cette rencontre. Son secrétaire générale a justifié cette absence. A en croire Miaka Oureto, son parti n’est pas signataire du Cpd. « le Fpi n’est pas signataire de cet accord. Nous étions à Bassam lors de sa ratification certes, mais nous y étions en tant qu’observateur. A cet titre, nous ne sommes pas tenus de répondre à une invitation sur cette base », a-t-il expliqué, avant de s’empresser de préciser ceci : « s’agissant des élections locales, nous avons des préoccupations, qui sont entre autres, la sécurité, le mode opératoire, la composition de la Cei et la situation de nos camarades en prison et en exil. Toutes ces questions doivent trouver solution si l’on veut que le Fpi participe à ces élections. Ce sont nos conditions».
Duncan répond à Miaka, demain
Le parti de l’ancien président, Laurent Gbagbo a indiqué ne pas vouloir s’associer aux autres formations politiques membres de l’opposition pour la simple raison que le Fpi a des préoccupations spécifiques différentes, de celles des autres. D’où son refus de siéger au Cpd. C’est justement, pour donner suite à cette préoccupation, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan se propose de recevoir spécialement les dirigeants de l’ancien parti au pouvoir, demain Vendredi à la Primature.
Gisèle Tienfô
Miaka Oureto (Sg du Fpi) : « Nous avons des préoccupations »
Dans le cadre du cadre permanant de discussion (Cpd), initié par le gouvernement, le Premier ministre a rencontré, mardi dernier, les partis politiques d’opposition. Le Fpi a boycotté cette rencontre. Son secrétaire générale a justifié cette absence. A en croire Miaka Oureto, son parti n’est pas signataire du Cpd. « le Fpi n’est pas signataire de cet accord. Nous étions à Bassam lors de sa ratification certes, mais nous y étions en tant qu’observateur. A cet titre, nous ne sommes pas tenus de répondre à une invitation sur cette base », a-t-il expliqué, avant de s’empresser de préciser ceci : « s’agissant des élections locales, nous avons des préoccupations, qui sont entre autres, la sécurité, le mode opératoire, la composition de la Cei et la situation de nos camarades en prison et en exil. Toutes ces questions doivent trouver solution si l’on veut que le Fpi participe à ces élections. Ce sont nos conditions».
Duncan répond à Miaka, demain
Le parti de l’ancien président, Laurent Gbagbo a indiqué ne pas vouloir s’associer aux autres formations politiques membres de l’opposition pour la simple raison que le Fpi a des préoccupations spécifiques différentes, de celles des autres. D’où son refus de siéger au Cpd. C’est justement, pour donner suite à cette préoccupation, le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan se propose de recevoir spécialement les dirigeants de l’ancien parti au pouvoir, demain Vendredi à la Primature.
Gisèle Tienfô