Le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité (MEMIS) a reçu hier jeudi 17 janvier 2013, les vœux de nouvel an des structures sous sa tutelle notamment la Direction de la police nationale et celle de l’administration du territoire dans la cour dudit ministère au Plateau. Hamed Bakayoko a saisi cette occasion, pour inviter les Forces de l’ordre à tourner le dos au racket et autres tracasseries routières.
Hamed Bakayoko a souhaité que 2013 soit une année de rupture, de concrétisation de grands chantiers qui donneront espoir aux Ivoiriens et du travail à de nombreux jeunes. Mais cette prouesse passe, selon lui par la lutte contre le racket, la corruption et autres tracasseries routières. Il a donc invite les policiers à bannir ces fléaux qui gangrènent l’économie ivoirienne dans leur corporation. «Le Président a fait sa part. Vous le voyez faire le tour du monde pour repositionner la Côte d’Ivoire, pour capter les appuis indispensables au support massif qui va lancer votre économie, qui va permettre de résorber le chômage, qui va engager de grands chantiers devant apaiser les Ivoiriens, mais chacun doit accompagner ce mouvement très sérieusement. On ne fera plus que parler. Ce sont maintenant les actes. Nous allons aider à la mise sur pied d’un observatoire de la délinquance pour que la société civile devienne elle-même un acteur. On saura en Côte d’Ivoire dans quelle ville, il y a le plus de racket et le plus de braquage et on va apprécier le travail du responsable», a souligné le MEMIS après avoir reçu notamment les vœux du personnel de son ministère, de la police nationale, de l’administration du territoire, du corps préfectoral et des maires. Poursuivant dans la même veine, Hamed Bakayoko a demandé aux commissaires des districts de police de prendre des sanctions contre leurs hommes qui roulent à contre-courant de la bonne gouvernance en s’adonnent à des rackets. Toute chose qui incitera les opérateurs économiques étrangers à venir investir en Côte d’Ivoire afin d’améliorer la croissance. Il a surtout appelé les nouveaux policiers à adopter des attitudes qui reflètent les nouvelles tenues qu’ils portent en faisant en sorte que le racket, les véhicules qui roulent sans être en règle occasionnant des accidents relèvent d’un vieux souvenir en 2013. «Le pays vous appelle. Le pays a besoin de vous et de nous. Aimer son pays et être patriote, c’est cela. C’est faire son travail avec passion, sérieusement pour faire avancer les choses. Ce n’est pas le faire dans des concepts creux (…) J’appartiens à la génération des jeunes africains qui ne peuvent pas se complaire dans cette situation. Je vous aurai donné ma démission si ce n’était pas possible. Mais on peut changer les choses. Notre métier est à l’intercession de tout autre métier. Si c’est gâté chez nous, c’est que c’est gâté partout. S’il y a de l’ordre chez nous, il en aura partout. C’est pourquoi, on nous appelle les Forces de l’ordre. Donc, je vous demande d’être à l’ordre», a conseillé le MEMIS. Qui a exhorté les préfets et les maires à être les premiers vecteurs du message de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire. Tout en œuvrant pour la tenue d’élections locales apaisées. Par ailleurs, il a promis réhabiliter les résidences des préfets et les équiper en matériels roulants, immobiliers et informatiques. Auparavant, après avoir faire observer une minute de silence en hommage aux victimes de la bousculade du Plateau, Hamed Bakayoko a invité les Ivoiriens à tirer les leçons de ce drame et à faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Le directeur général de la police nationale, Bredou M’Bia a, pour sa part, salué le MEMIS pour sa politique de modernisation de la police nationale. Toutefois, il a souhaité que la réhabilitation des commissariats et les baux des policiers soient une priorité en 2013. Quand au directeur général de l’administration du territoire, Amani Ipou, il noté des avancées notables dans l’administration sous l’impulsion d’Hamed Bakayoko. Avant de réclamer des guides juridiques pour les préfets.
Touré Abdoulaye
Hamed Bakayoko a souhaité que 2013 soit une année de rupture, de concrétisation de grands chantiers qui donneront espoir aux Ivoiriens et du travail à de nombreux jeunes. Mais cette prouesse passe, selon lui par la lutte contre le racket, la corruption et autres tracasseries routières. Il a donc invite les policiers à bannir ces fléaux qui gangrènent l’économie ivoirienne dans leur corporation. «Le Président a fait sa part. Vous le voyez faire le tour du monde pour repositionner la Côte d’Ivoire, pour capter les appuis indispensables au support massif qui va lancer votre économie, qui va permettre de résorber le chômage, qui va engager de grands chantiers devant apaiser les Ivoiriens, mais chacun doit accompagner ce mouvement très sérieusement. On ne fera plus que parler. Ce sont maintenant les actes. Nous allons aider à la mise sur pied d’un observatoire de la délinquance pour que la société civile devienne elle-même un acteur. On saura en Côte d’Ivoire dans quelle ville, il y a le plus de racket et le plus de braquage et on va apprécier le travail du responsable», a souligné le MEMIS après avoir reçu notamment les vœux du personnel de son ministère, de la police nationale, de l’administration du territoire, du corps préfectoral et des maires. Poursuivant dans la même veine, Hamed Bakayoko a demandé aux commissaires des districts de police de prendre des sanctions contre leurs hommes qui roulent à contre-courant de la bonne gouvernance en s’adonnent à des rackets. Toute chose qui incitera les opérateurs économiques étrangers à venir investir en Côte d’Ivoire afin d’améliorer la croissance. Il a surtout appelé les nouveaux policiers à adopter des attitudes qui reflètent les nouvelles tenues qu’ils portent en faisant en sorte que le racket, les véhicules qui roulent sans être en règle occasionnant des accidents relèvent d’un vieux souvenir en 2013. «Le pays vous appelle. Le pays a besoin de vous et de nous. Aimer son pays et être patriote, c’est cela. C’est faire son travail avec passion, sérieusement pour faire avancer les choses. Ce n’est pas le faire dans des concepts creux (…) J’appartiens à la génération des jeunes africains qui ne peuvent pas se complaire dans cette situation. Je vous aurai donné ma démission si ce n’était pas possible. Mais on peut changer les choses. Notre métier est à l’intercession de tout autre métier. Si c’est gâté chez nous, c’est que c’est gâté partout. S’il y a de l’ordre chez nous, il en aura partout. C’est pourquoi, on nous appelle les Forces de l’ordre. Donc, je vous demande d’être à l’ordre», a conseillé le MEMIS. Qui a exhorté les préfets et les maires à être les premiers vecteurs du message de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire. Tout en œuvrant pour la tenue d’élections locales apaisées. Par ailleurs, il a promis réhabiliter les résidences des préfets et les équiper en matériels roulants, immobiliers et informatiques. Auparavant, après avoir faire observer une minute de silence en hommage aux victimes de la bousculade du Plateau, Hamed Bakayoko a invité les Ivoiriens à tirer les leçons de ce drame et à faire en sorte que cela ne se reproduise plus. Le directeur général de la police nationale, Bredou M’Bia a, pour sa part, salué le MEMIS pour sa politique de modernisation de la police nationale. Toutefois, il a souhaité que la réhabilitation des commissariats et les baux des policiers soient une priorité en 2013. Quand au directeur général de l’administration du territoire, Amani Ipou, il noté des avancées notables dans l’administration sous l’impulsion d’Hamed Bakayoko. Avant de réclamer des guides juridiques pour les préfets.
Touré Abdoulaye